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VANVES ET LA REGION ILE DE FRANCE - Page 5

  • UN SCHEMA REGIONAL POUR VANVES AFIN DE RENATURER, DESENSIFIER

    Si Anne Hidalgo a préconisé la «ville du quart d’heure» dans son PLU climatique, Valérie Pécresse défend la «Région des 20 minutes» pour rapprocher les commerces et services des logements des Franciliens pour qu'ils y soient à 20 minutes maximum, à l’occasion de l’adoption du SDRIF-E (Schéma Directeur de la Région Ile de France- Environnemental) qui doit être adopté aujourd’hui par le Conseil Régional auquel assistera Bernard Gauducheau, conseiller régional.

    Un document d’un bon millier de pages et de cartes, fruit d'heures de travail d'urbanistes, économistes, élus locaux, entreprises, habitants et même de l'Etat, pour planifier un développement harmonieux de la première région de France, sachant que cet objectif concerne plutôt la grande couronne avec la création de 27 centralités et de 117 polarités qui regrouperont les six grands pôles de services essentiels au quotidien : l’éducation, la santé, la culture, les commerces, les sports et les espaces verts. Dans les villes les moins denses, 62 % des habitants n’ont pas accès à un lieu culturel en moins de 20 minutes en voiture. Quant à l’offre commerciale élémentaire comme les boulangeries, ils sont près de la moitié (44 %) à ne pas pouvoir s’y rendre à pied. C’est là que la Région compte concentrer ses efforts en matière d’urbanisation dans les années à venir, alors qu’elle se fixe dans le même temps l’objectif de conserver à 75 % les espaces naturels du territoire. Car la loi sur le zéro artificialisation nette (ZAN) trace des limites de consommation fonciére qui s’imposent à tous. Le conseil régional qui est  prié de réduire de 20 % sa consommation foncière, a  la délicate tâche de répartir les hectares restants, qu'il a « pastillé » selon ses priorités, mais sans moyens supplémentaires. La discussion risque aujourd’hui d’être animé au conseil régional avec plus d’une centaine d’amendements déposés par la Gauche

    «Avec ce schéma directeur environnemental, c’est un nouveau chemin, une vision renouvelée, que nous présentons aux Franciliens !» expliquait, quelques jours avant ce conseil régional, Valérie Pécresse. Dans des villes comme Vanves, dans la zone dense, ce document  de référence pour la planification stratégique du territoire francilien va encadrer la croissance urbaine, l’utilisation de l’espace et favoriser la végétalisation : «Nous allons inciter les collectivités à renaturer les villes pour pouvoir artificialiser dans les villages» avec un objectif d’un espace vert à 10 mn de chez soi. Ce droit à urbaniser s’accompagnera d’obligations en matière de création d’équipements publics et de logements.

    Pour les transports, le vélo est en cœur du SDRIF-E qui prévoit l’intégration du réseau véloroutes avec un objectif de triplement des déplacements à vélo. 15 projets visent aussi à compléter la révolution des transports, parmi lesquels) le prolongement de la ligne 12 jusqu’à Sèvres (Hauts-de-Seine).

    Sur le volet logement, Valérie Pécresse a annoncé l’objectif «de construire 70.000 logements par an, de surcroît abordables pour les 2/3.. Nous n’augmenterons pas la densification de l’hypercentre, c’est-à-dire de Paris et la toute petite couronne, déjà trop dense». L’objectif est le développement d’une vraie vie de quartier

  • VANVES CONCERNEE PAR L’ENQUETE PUBLIQUE SUR LE SDRIF-E

    Le projet de nouveau Schéma directeur de la région Île-de-France (SDRIF-E) a franchi une nouvelle étape avec l'ouverture de l’enquête publique le 1er février qui se déroulera jusqu'au 16 mars 2024 à laquelle les vanvéens sont invités à participer notamment en donnant leur avis en ligne  sur la plateforme www.registre-numérique.fr/sdrif-e.

    Cette enquête publique doit permettre à chaque Francilien de donner son avis sur le projet de SDRIF-E arrêté le 12 juillet 2023 par le conseil régional  qui détermine l’aménagement du territoire pour les 12 Millions de franciliens qui y vivent d’ici à 2040 . Il est le document de référence pour la planification stratégique afin d’encadrer la croissance urbaine, l’utilisation de l’espace et de favoriser le rayonnement international de la Région.  Il met cette fois-ci l’accent sur les problématiques environnementales. En effet, le nouveau SRIDF-E institue pour la première fois l’environnement comme un pilier fondamental du développement francilien, capable de résister aux effets du changement climatique, de lutter contre l’étalement urbain et protéger les espaces naturels, agricoles et forestiers. C’est ainsu que, par exemple, 130 espaces verts à créer ou à agrandir, ont été inscrits  dans le SDRIF-E pour permettre à chaque francilien d’avoir accès à un espace nature à moins de 10 mn

    Au printemps 2024, des ajustements seront apportés au projet afin de tenir compte des observations des Franciliens et des conclusions de la commission d'enquête, ainsi que des avis des personnes publiques associées.  Puis, à l’été 2024, le SDRIF-E sera soumis à l'adoption du conseil régional en séance plénière avant d'être approuvé par décret après avis du Conseil d'État. Afin de faciliter la compréhension des enjeux liés à un projet aussi crucial pour l'aménagement plus sobre et plus polycentrique du territoire régional,

    L’Institut Paris Région a réalisé cette semaine un numéro spécial de sa newsletter (accessible sur son site internet), sur le projet de SDRIF-E ainsi que les étapes antérieures clés auxquelles l'Institut a activement participé, notamment la concertation du panel citoyen et la consultation des acteurs.

  • VANVES ET LE PERIPH : LA DROITE CONTRE LE PROJET DE VOIE RESERVEE

    «Touche pas à mon périph ! »: tel est l'intitulé de la pétition lancée jeudi dernier par le groupe des élus de droite du Conseil Régional « Île-de-France Rassemblée » LR et UDI), dans le cadre de la consultation lancée par la maire de  Paris le 17 avril sur la création d’une voie dédiée au covoiturage et aux transports en commun après les JO  2024. Un projet qui fait bondir la présidente Valérie Pécresse. En 2021, elle avait déjà organisé une consultation en ligne montrant que 90 des votants refusaient cette voie réservée : «Cette opération a pour but de sensibiliser les franciliens sur ce nouveau projet fou porté par la maire de Pari qui veut toujours refermer Paris sur lui-même, au détriment des millions de franciliens qui y travaillent sans avoir les moyens de s’y loger» explique le groupe de la Majorité en considérant que «supprimer une voie (celle de gauche, qui plus est), c’est garantir un enfer quotidien à tous les automobilistes et motards qui travaillent à Paris ou en proche banlieue» sur cette voie rapide où prés d’un million de véhicules se croisent chaque jour.

    «Sans prévoir la moindre étude d'impact, la mairie de Paris veut profiter d'une expérimentation prévue pendant les trois semaines des Jeux olympiques en plein été, pour saisir l'opportunité de ne jamais rendre aux automobilistes la voie qu'ils sacrifient temporairement au bon déroulement des Jeux», dénonce t-elle dans un communiqué où elle s’alarme sur les conséquences environnementales d’un tel projet : «En plus defaire vivre un calvaire à un million d’usagers de la route tous les jours, Anne Hidalgo prend le risque de faire exploser la pollution ans et aux abords de Paris. Rien ne pollue plus qu’un véhicule dans un bouchon». Et de prévenir : «La campagne ne devrait pas s’achever tant que des études d’impact sérieuses et indépendantes n’auront pas été réalisées et publiées»