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VANVES ET LA REGION ILE DE FRANCE - Page 5

  • VANVES ET LA ZFE : LES VANVEENS POURRAIENT RETROFILER LEUR VEHICULE

    La Région  a trouvée une astuce dont pourraient profiter les propriétaires des véhicules Crit’Air 3 et plus qui, depuis le 1er Janvier 2025, n’ont plus le droit de circuler dans les 77 communes prenant part à la ZFE (Zone à Faibles Emissions) du Grand Paris,  et notamment les vanvéens : Rétrofiler leur véhicule.

    Même si La métropole du Grand Paris, dans sa grande mansuétude a décidé de commencer les contrôles qu’à partir de 2026, en mettant en place une année pédagogique - plutôt qu'un PV, c'est un flyer visant à faire comprendre le dispositif qui sera déposé par la police municipale sur les pare-brises des véhicules Crit’Air 3 et plus -  et un «pass ZFE », il n’empêche que 480 000 véhicules seraient concernés, c’est-à-dire tous les véhicules diesel immatriculés avant 2011 et les essences avant 2006. Ce qui inquiète beaucoup de vanvéens qui n'ont pas les moyens de changer de véhicules 

    Face à cette situation et pour aider les ménages les plus modestes, les élus régionaux ont adopté «la première prime à la non-casse, un bonus écologique pour les particuliers, pour les entreprises et les collectivités». Mais ce coup de pouce a une petite particularité : il permet de «rétrofiter» son véhicule thermique, c’est à dire que la voiture ne sera pas envoyée à la casse, mais  «transformée en électrique». La région explique que mettre «hors-service un véhicule fonctionnel plutôt que de le réemployer en l’électrifiant est un non-sens écologique ! ». Cette nouvelle filière française est très vertueuse environnementalement : «en prolongeant la durée de vie d'un véhicule existant, rétrofiter une voiture citadine émet deux fois moins de gaz à effet de serre que l'acquisition d'une voiture électrique neuve».

    Prise «dans un contexte budgétaire difficile», cette mesure doit profiter à une large partie de la population francilienne : Pour les voitures, le coup de pouce s’élève à 6 000 euros et à 1 000 euros pour les propriétaires d’un deux-roues. Les entreprises de plus de 50 salariés peuvent aussi en bénéficier, tout comme les collectivités locales de moins de 10 000 habitants, avec une prime à la non-casse de 6000€. Avec cette nouvelle aide, la région – qui est la première à choisir cette filière dans tout le pays – souhaite pallier la fin de la prime à la conversion depuis le 2 décembre 2024. 

    Cette prime à la non-casse a également pour but de soutenir le développement d’une vraie filière du rétrofit en Ile de France  : «Avec la fin de la construction automobile à Flins ou l'incertitude entourant le site Stellantis de Poissy, la perspective d'un arrêt total de la production de voitures sur le sol francilien est une fatalité à laquelle je ne me résous pas. Faire émerger une vraie filière francilienne du rétrofit est donc non seulement une politique climatique forte, mais aussi une vraie politique industrielle. Nous pouvons devenir les pionniers d’une nouvelle filière du véhicule 100% circulaire ! Notre adversaire n'est pas la voiture : c'est la voiture polluante !» explique Valérie Pécresse

  • A VANVES SES HABITANTS BENEFICIENT DE LA REVOLUTION BILLETIQUE FRANCILIENNE

    Depuis le 1er janvier 2025, les vanvéens bénéficient, comme tous les franciliens d’un tarif unique pour tous les voyageurs occasionnels, quel que soient leurs destinations : Le ticket Train/Métro/RER (+ tramway T11/T12/T13) à 2,50€ et le ticket Bus/Tram à 2€. Ils sont sans limite de distance, peu importe la gare de départ ou d'arrivée (du moment qu’elle est en Ile de France ) et la ligne empruntée. Elles permettent des correspondances Métro-Train-RER jusqu'à 2 heures après la première validation, et jusqu'à 1h30 pour le Bus-Tram (hors interruption et aller-retour pour ce dernier). C’est la bonne nouvelle de la nouvelle année

     «Les objectifs sont de simplifier la tarification en mettant fin aux près de 50 000 tarifs existants aujourd’hui et ne proposer que deux solutions pour les voyageurs occasionnels, pour supprimer les pièges tarifaires (La Défense), d’inciter les voyageurs à prendre plus souvent les transports en commun et de réduire le nombre de voitures sur les route (jusqu’à 15% de véhicules sur la route en moins en 2030), et d’assurer une cohésion sociale et territoriale pour les Franciliens, qu’ils soient proches ou non de Paris» expliquait Valérie Pécresse, présidente d’Ile de France Mobilités pour qui 3 millions d'usagers du bus, du train et du RER sont les grands gagnants de cette mesure, et paieront moins cher leurs trajets quotidiens.

    En effet, jusqu’à présent, les usagers occasionnels se retrouvaient souvent contraints d’acheter plusieurs titres de transport pour effectuer un trajet combinant métro, RER, train ou bus. Cette complexité décourageait parfois les déplacements, renforçant les fractures sociales et territoriales entre les habitants du cœur de Paris et ceux des zones périphériques. Avec ce changement, IDFM souhaitent harmoniser les déplacements tout en renforçant l’attractivité des transports publics dans une région où la voiture individuelle reste un choix prédominant pour de nombreux Franciliens.

    Autre changement majeur, le service Liberté + est  désormais accessible à tous les Franciliens, qui pourront bénéficier de 20 % de réduction sur chaque trajet dès le premier trajet, des correspondances offertes et du post-paiement en fonction du nombre de trajets effectués. Avec Liberté +, le ticket Train/Métro/RER (+ tramway T11/T12/T13) sera à 1,99€ et le ticket Bus/Tram à 1,60€. Au printemps 2025, Liberté + arrivera sur les smartphones. D’ailleurs les franciliens ne se sont pas trompés, puisqu’il y a eu une ruée depuis le 1er Janvier sur le support carte Navigo Liberté+ depuis le début de l’année, avec plus de 8.000 inscriptions par jour».  Pour la Haute autorité des transports en Ile de France,  cela marque le début de la fin du billet magnétique dont le retrait est programmé à la fin 2025. «Il faut que les Franciliens comprennent que l'on va arrêter les tickets. À la fin de l'année 2025, il n'y aura plus de ticket de métro. Donc passez à Liberté+, c'est la nouvelle façon de payer les transports », assure Valérie Pécresse.

    Ainsi, cette réforme marque une étape cruciale dans la transformation des mobilités en ÎDF. Si elle promet de rendre les déplacements plus justes et accessibles, elle soulève également des défis importants : accompagner les usagers dans cette transition, garantir l’équilibre financier d’Ile de France Mobilités  et maintenir l’attractivité du réseau face à la concurrence des modes de transport alternatifs.

  • LE MAIRE DE VANVES A LA SESSION BUDGETAIRE DU CONSEIL REGIONAL PENDANT DEUX JOURS

    Le Conseil Régional d’Ile de France examinera bien son budget  2025 pendant ses deux journées auxquels participera Bernard Gauducheau.  Il devrait prendre en compte de toute manière la trajectoire de réduction  des dépenses voulue par Michel Barnier qui a été renversé avec  la censure de son  gouvernement votée par la gauche et le RN, contrairement au Conseil de Paris qui est aussi en session budgétaire et programmera ses recettes et ses dépenses pour l'année prochaine comme si de rien n'était.

    Le maintien de cette session budgétaire a été  néanmoins contesté par une partie de l'opposition, les groupes insoumis et communiste ayant appelé à un report dans un communiqué : «Dans la mesure où nous ne disposons pas, à date, de visibilité quant aux orientations politiques et budgétaires nationales à venir, plus rien ne justifie, y compris dans la logique qui a été la vôtre et que nous avons rappelée ci-dessus, la cure austéritaire que vous voulez infliger à la région Île-de-France» argumentaient ils en considérant que l'absence de vote les 18 et 19 décembre ne mettrait en aucun cas en péril la région, le règlement prévoyant que le budget peut être adopté au plus tard le 15 avril 2025.

    Le mois dernier, Valérie Pécresse avait dénoncé un coup de rabot budgétaire après les mesures décidées par le gouvernement pour réduire le déficit de la France. Elle avait aussi affirmé que le budget 2025 sera donc un budget «d’austérité contraint et à l’insu de son plein gré» pour la région Île-de-France, avec la nécessité de faire 760 M€ d’économies. Du coup, elle avait annoncé lors du DOB 2025  que toutes les subventions que la Région verse et qui ne relèvent pas de sa compétence, devront être financées à 100% par l’État en 2025, la suspension tous les projets en cofinancement Etat-région, à l'exception des projets de transports qui sont cofinancés avec les départements, et une «année blanche» pour les projets d'énergie renouvelables (environ 30 M€) cofinancés avec la Banque du Territoire et l’ADEME ( Réseaux de Chaleur, panneaux solaires), les subventions au logement (74 M€) à l’exception des subventions de rénovation urbaine de l’ANRU et les commandes de formations professionnelles (89 M€). Les investissements concernant la culture seraient réduits de 27%, soit 14,9 M€ moins par rapport à 2024, et le fonctionnement de 11,6% soit 5,7 M€ en moins par rapport à 2024. De même les subventions alloués aux associations caritatives  (Croix Rouge, Restos du Cœur, Secours Catholique ) seront baissées de 25% passant de 3,2 à 2,4 M€

    Durant ces deux jours, l’exécutif comme la majorité régionale expliqueront qu’ils n’ont pas de leçon à recevoir, tant du gouvernement que de l’opposition, en les invitant à s’inspirer de leur gestion des deniers publics : « Depuis près de dix ans, sous l'impulsion décisive de sa présidente Valérie Pécresse, la première région de France s'est fixé un credo : faire mieux avec moins. La méthode est simple : rationaliser et simplifier en faisant la chasse aux gaspillages, aux doublons, aux dépenses inutiles ou excessives» expliquaient récemment Geoffroy Didier président délégué et Florence Portelli, 1ére Vice président de la Région, dans une  tribune parue dans les échos, en rappelant qu’en quittant le 7e arrondissement de Paris pour installer son siège en Seine-Saint-Denis à Saint-Ouen, le coût des loyers du conseil régional a été divisé par deux, qu’en supprimant et fusionnant 15 agences régionales et en diminuant de 20 % les dépenses de fonctionnement, des marges de manoeuvre sans précédent ont été redonné à cette collectivité.

    «Ces économies budgétaires exemplaires n'ont pas diminué la qualité des services publics aux Franciliens, bien au contraire. C'est grâce à ces économies que nous avons lancé des chantiers inédits et doublé nos investissements pour sauver les transports et les lycées» soulignaient ils en citant  le plan de sauvetage des lycées, «laissés insalubres et délabrés par la précédente majorité socialiste », la révolution des transports «qui a permis la création et le prolongement de dizaines de lignes supplémentaires dont certaines emblématiques comme la ligne 14 à Orly, Eole ou le T13, mais aussi des milliers de nouveaux bus décarbonés dans tous les recoins de la région, notamment les zones rurales jusque-là délaissées » et en concluant : «Ce que l'Ile de France a fait, l'Etat peut et doit le faire ! ».