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VANVES ET LA REGION ILE DE FRANCE - Page 9

  • L’IMAGE DU JOUR MAIS PAS A VANVES : DEBRE AVEC PECRESSE A NANTERRE

    Isabelle Debré sénateur de Vanves était aux côtés de Valérie Pécresse, pour sa première sortie de quasi-présidente dans les Hauts de Seine, puisque son élection par le Conseil Régional doit intervenir ce matin à partir de 10H. Elle était dès  7H30 hier matin dans la nouvelle gare de Nanterre-Université (RER/Ligne L du transilien)  qui ouvrait  ces portes aux premiers voyageurs  après 5 ans de travaux, entouré par Patrick Devedjian président du CD92, Isabelle Débré sénateur (LR)  et Patrick Jarry (FG/PC), le maire de Nanterre. Ils ont découvert comme ses habitués cette nouvelle gare accessible aux personnes à mobilité réduite, surveillé par un dispositif de vidéoprotection, doté de portillons automatiques et de services d’information et de billetterie nécessaires… qui a couté 120 M€ et auquel le dépatement a contribué pour 15 M€ . Une première visite significative pour Valérie Pécresse, car les transports seront un des grands chantiers de sa présidence

  • VANVES ET LES ELECTIONS REGIONALES – RENCONTRE AVEC DES CANDIDATS : GABRIEL ATTAL (PS)

    Dans cette ambiance de campagne très particulière, le Blog Vanves Au Quotidien a sollicité certains candidats vanvéens sur différentes listes en continuant par les socialistes avec Gabriel Attal

    Vanves Au Quotidien - Que ressentez-vous d’être le benjamin de la liste PS sur le 92 ?
    Gabriel Attal : « De la fierté, avant toute chose. D’abord, parce que c’est une chance inouïe que de pouvoir s’engager dans un collectif, de se battre concrètement pour les idées auxquelles on croit. De la fierté aussi, parce que la liste sur laquelle je figure ressemble à celles et ceux qu’elle espère représenter. J’ai appris à connaitre chacun d’entre eux ! La liste rassemble tous les horizons professionnels, toutes les générations, tous les âges, tous les territoires. C’est là sa principale force !
    La fierté que je ressens doit aller avec un esprit de responsabilité, notre région est la première région d’Europe. Pour aller jusqu’au bout, d’abord. La dynamique que nous avons engagée, grâce notamment à l’engagement exemplaire de Nadège Azzaz, doit se traduire en actes. Et puis, la responsabilité, pour défendre concrètement les intérêts des franciliens que nous devrons représenter au soir du 13 décembre.

    VAQ - Qu’est-ce que cela va permettre d’apporter aux vanvéens d’être présents à une place éligible ?
    G.A. : « Un lien direct avec les représentants de la région et donc une vraie relation de confiance ! Si je suis élu, mon mandat concernera évidemment l’ensemble de la région : mais j’aurai à cœur de me battre pour notre département et notre ville, qui en ont grandement besoin !

    VAQ - Vous avez un bon bilan grâce à JP Huchon, un programme intéressant, mais les couacs du gouvernement, les attentats ne vont-ils pas faire la différence au profit de V.Pécresse comme l’indiquent les sondages ?
    G.A. : « Vous avez raison de souligner la qualité du bilan de Jean-Paul Huchon. Avec lui, l’Ile-de-France a pris une nouvelle dimension. Elle fait rayonner notre pays en Europe et à l’international et contribue à entrainer la France vers la reprise. Des milliers de start ups sont créées chaque jour, des chercheurs et des entrepreneurs du monde entier choisissent de s’y installer. Des festivals internationaux – Rock en Seine, Solidays… - prouvent à quel point notre région est vivante ! C’est aussi une région qui a transformé le quotidien de ses habitants : 220 lycées créés ou rénovés depuis que la gauche est aux responsabilités, les transports ont été modernisés, le pass navigo unique permet maintenant aux Vanvéens de se déplacer gratuitement dans toute le région et d’autres chantiers sont lancés, les associations sont soutenues.
    Vous me demandez si les attentats auront une influence sur le vote ? Certainement. Comment prétendre le contraire ? Je crois pour ma part que cela rend cette élection d’autant plus importante. Car dimanche, l’enjeu sera d’abord démocratique, contre l’abstention. Les Franciliens doivent montrer que le vote est quelque chose de précieux. Ils auront ensuite le choix. Ils pourront opter pour le repli, la stigmatisation, les divisions fratricides. Le week-end dernier, la candidate de Nicolas Sarkozy était au côté du Front national devant la Manif pour tous, après avoir promis de « démarier » les couples homosexuels. Chacun ses priorités soi-disant républicaines… Dimanche, les Franciliens pourront choisir de voter pour Claude Bartolone, qui propose aux Franciliens de renforcer drastiquement leur sécurité, tout en restant debout, tout en continuant de vivre en misant sur la culture et l’éducation. Faire ce second choix, c’est se battre pour préserver ce que nous sommes vraiment : une région fière de ses atouts et ouverte sur le monde.

    VAQ - Quelles sont les 2 à 3 mesures sur lesquelles vous avez envie d’insister ?
    G.A. : « Une mesure qui concerne directement le quotidien des Vanvéens, d’abord : l’automatisation de la ligne 13 du métro. Nous sommes des milliers à l’emprunter chaque jour et nous savons combien ce grand chantier mettra fin aux retards, aux rames bondées… C’est du concret ! Et puis, des mesures qui feront progresser l’ensemble de la région. La création de pôles territoriaux de coopération économique, pour soutenir encore davantage le dynamisme économique, pour aider les entreprises à se développer et à embaucher. Enfin, le projet de Claude Bartolone pour défendre l’environnement est extrêmement ambitieux. Notre région accueille la COP21 : elle doit être exemplaire. C’est pourquoi les initiatives innovantes pour le développement durable seront encouragées et soutenues. Nous sommes les seuls à nous engager aussi fortement et concrètement pour la qualité de vie des franciliens.

    VAQ - En quoi cela peut aider le PS pour aller à la reconquête de Vanves ?
    G.A. : « Aujourd’hui, ce n’est pas le sujet. Les élections municipales auront lieu dans cinq ans. Je ne m’engage pas pour le coup d’après mais pour cette élection-là, pour faire gagner Claude Bartolone, parce que je suis sincèrement convaincu que notre région perdra énormément en cas de victoire de la droite. Donc l’enjeu, c’est de tout faire pour convaincre les Vanvéens et les Franciliens que le vote pour Claude Bartolone est le bon, que lui seul permettra de donner à la région les ambitions de ses moyens, que lui seul sera en mesure d’améliorer le quotidien. Donnons à l’Île-de-France les moyens de poursuivre son ascension.

  • LENDEMAIN D’ATTENTATS A VANVES : Minute de silence, campagne suspendue mais pas les polémiques

    Bernard Gauducheau est arrivé juste à temps pour présider la minute de silence à midi sur le perron de l’hôtel de ville de Vanves lundi dernier, entouré de quelques maires adjoints et d’une bonne partie du personnel communal qui avaient pu se libérer pour se regrouper sur le parvis. Il arrivait du Conseil régional (sur la photo lors d'une aparté avec JP Huchon, Chantal Jouanno, Geoffroy Didier et Laurent Lafon dans l'hémicycle) où une séance exceptionnelle s’était déroulée, en dehors du temps politique et celui suspendu de la campagne électorale,  pour rendre hommage  aux victimes de «événement tragique, brutal, inadmissible, sans distinction de parti ou d’organisation ». Michelet, Le LEP Dardenne, le collège St Ex et les écoles vanvéennes avaient ré-ouvertes où cette minute de silence a été respectée, peut être plus qu’au lendemain de Charlie Hebdo et de l’hyper Casher. Tout simplement parce que ce n’étaient pas des journalistes ou une communauté religieuse qui étaient visé, mais « nos jeunes concitoyens,  » comme l’ont si bien exprimé certains présidents de groupe politiques  et « cette ville de Paris si belle et si ouverte », avec justement ses quatiers où cette jeunesse parisienne et francilienne  se retrouvent  pour « se distraire, manger en famille ou entre amis, écouter de la musique, regarder, regarder un match de foot, se promener »… » parce qu’elle « incarne tout ce que ces fanatiques religieux exècrent ». 

    D’ailleurs, comme beaucoup l’avaient remarqué dés Samedi matin, les jeunes vanvéens qui ont l’habitude d’aller passer leurs soirées à Paris, avaient pris un air grave et sombre, peu causant. D’autant plus chez ceux qui n’étaient pas loin ou qui ont perdu un ami ou une connaissance. Le fait d’avoir laissé ouvert le PMS André Roche pendant ce week-end,  contrairement au parc F.Pic, a permis à beaucoup de jeunes de faire baisser la pression ou la tension en allant courir sur la piste d’athlétisme, faire un tennis sur les courts, jouer au ballon sur la pelouse synthétique du terrain J.Saccard,  et à beaucoup de familles de sortir les enfants alors que le temps clément s’y prêtait bien. Même si cela ne faisait pas plaisir à certains gardiens, dont un très zélé, a mis tout le monde à la porte à 17H30 samedi après midi, parce qu’ils étaient les seuls communaux à travailler. « Il faut montrer que la vie continue, pas se planquer, ne pas tout arrêter ou sinon c’est leur donner raison » revenait souvent dans les propos de plusieurs vanvéens. « On est certes en guerre !  Mais on peut vivre en guerre ! » ajoutait le préfet de région, Jean François Carenco, hier en invitant tous les franciliens « ne pas céder à la panique ».

    L’ambiance lundi matin, sur la ligne 13, n’était pas la même qu’à l’habitude au départ du Plateau de Vanves-Malakoff, avec beaucoup moins de monde à l’heure de pointe, des visages graves, un certain silence qui a été remarqué le plus souvent dans les gares parisiennes et leurs galeries marchandes. Si Bernard Gauducheau a participé à l’hommage du Conseil régional le matin, Isabelle Debré, Vice Président,  a assisté au Congrés à Versailles l’après midi pour écouter le discours de François Hollande. Un événement couvert par le journaliste Vanvéen de Paris Match, Bruno Jeudy. Et le lendemain, elle était bien sûr au Sénat pour assister en fin d’après midi à une séance de questions orales en présence du Premier ministre et des membres du gouvernement sur les attentats et ses conséquences. Mais contrairement aux lendemains des événements du 11 Janvier, la politique et le arrières pensées électorales ont repris le dessus comme ce fut le cas au Conseil Régional notamment sur le thème de la sécurité dans les transports qui a fait l’object d’une réunion exceptionnel du STIF hier matin, mais aussi des lycées.

    « On ne peut pas rester sans mesures concrètes au niveau des transports et des lycées » demandait Laurent Lafon président du groupe UDI où siège le maire de Vanves. Valérie Pécresse (LR) s’est faite plus précise en reprenant certains éléments de son programme : «La Région doit participer à un déploiement de la sécurité sur les territoires… en votant un fonds pour participer à l’équipement en  portiers électroniques des lycées avant Noël, en réactivant la convention avec le ministère de l’intérieur pour aider à s’équiper la gendarmerie et les forces de la police nationale, en répondant aux demandes de la RATP et de la SNCF déjà formulées au moment de Charlie Hebdo» a-t-elle expliquée. « On doit prendre des décisions pour assurer la sécurité dans les transports et les lycées. Si l’on doit renforcer la présence humaine, n’hésitons pas à recruter » a demandé Pierre Laurent (FG/PC) tout comme Guillaume Vuilletet (UDE). Muriel Genoux (PRG) a  carrément demandé de fermer les lieux de culte où se développe le radicalisme.

    Jean Paul Huchon (PS) a invité ses collègues à ne pas  se prêter au jeu de la surenchère dans les propositions plus ou moins fantaisistes, comme les portiques électroniques qui freineraient la fluidité de la circulation des voyageurs dans des gares hyper fréquentés selon les spécialistes. Mais à peine avait il terminé qu'une autre polémique se développait sur le fait que l'un des terroristes était conducteur de bus à la  RATP.