Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

VANVES ET LA REGION ILE DE FRANCE - Page 10

  • LE RENDEZ-VOUS ANNUEL A VANVES ET CHEZ AUDIENS DU BILAN CINEMATOGRAPHIQUE FRANCILIEN

    Presque un mois avant le festival de Cannes – c’était le cas le 19 avril dernier - la salle du conseil d’administration d’Audiens dont l’immeuble est situé dans l’îlot du métro depuis 11 ans,  accueille une conférence de presse durant laquelle sont présentés les résultats de l’étude annuelle de l’observatoire de la production audiovisuelle et cinématographique en Ile de France. Il a été créé par Audiens, groupe de protection sociale qui bénéficie d’une base de données  extraordinaire puisqu’il gère tous les salariés du monde de la culture, de l’audiovisuel et de la presse et la Commission du Film de la Région Ile de France dont le rôle est de dénicher des lieux publics ou privés  (2000 recensés) dans notre région capitale pour les rendre accessible aux tournages

    Selon leurs chiffres, l’emploi s’est maintenu, stable au niveau des effectifs avec 19 408 emplois permanents  et 114 000 emplois intermittents en 2015 avec  5178 entreprises recensées  (+2%) dont 1855 pour la production TV, 1597 pour la production cinématograghique, 530 pour la post-production. « Cette stabilité est surprenante par rapport à la conjoncture avec une baisse des investissements de 21,7%  dans le cinéma français  et surtout un mouvement croissant de délocalisation  de la production française en 2014 et 2015 (+74% pour les films  au budget de plus de plus de 10 M€) à cause de l’attractivité fiscale de la Belgique, le coût de la main d’œuvre pour les films qui ont besoin de nombreux décors comme les Visiteurs III » indiquent les auteurs de cette étude  

    Mais la situation n’est pas si mauvaise que cela car la Région a accueillit d’importantes productions internationales grâce à la qualité des décors (universelles) en IDF, 4 sites étant classés au patrimoine mondial de l’humanité. « Nous avons battu tous les records au château de Versailles (140 Jours de tournages) avec des films comme « The Moon and the Sun » (USA) qui n’avait pas vocation à être tourné en France, et le « Château de la Reine » (Japonais » » expliquent ils.  En dehors des décors natuels, la reconnaissance mondiale de la filière 3 D et du savoir français en matière de création numérique est un atout :  le tournage de «Minions » chez Illumination Mc Guff qui a donné au Studio Universal le film le plus rentable de son histoire. L’un des 3 studios de référence pour Hollywood avec Mikros Image  qui a pour client Dreamworks et TeamTo chez qui vient Disney.  Enfin, a mise en place d’un crédit d’impôt national  attractif (30%) permet à la Région Capitale d’être plus armé contre ses délocalisations  et de recevoir plus de productions internationales  permettant d’envisager 2016 comme une année de forte croissance.

    Et c’est le cas avec le tournage d’un film indien à gros budget de Bollywood « Befikre » du producteur –réalisateur-scénariste Adirtya Chopra, actuellement sur les bords de Seine à Paris (52 jours de tournages) qui raconte une romance.  « L’enjeu industriel concerne les séries qui veulent toujours tourner quelques épisodes à Paris. Pour la première fois, une série américaine,  a été tournée complétement dans la Capitale, remake en série du film « Rosemary Baby » de Polanski. On attend en 2016 le tournage intégral d’une série US sur la vie d’une maison de couture dans le Paris des années 1947 ». indiquent ils en reconnaissant que les attentats et la mise place de l’état d’urgence avec  Vigipirate n’ont pas eu d’impacts pour deux raisons : La mise en sécurité des tournages par la préfecture de police qui dispose d’un service dédié efficace. La politique de la ville de Paris qui ne fait pas payer les autorisations de tournage contrairement à d’autres villes.

  • LE MAIRE DE VANVES SIEGE TROIS JOURS AU CONSEIL REGIONAL POUR VOTER LE PREMIER BUDGET PECRESSE

    Le Conseil Régional est entré depuis hier matin en session budgétaire et en a jusqu’à vendredi avec une séance de nuit prévue ce soir. Ainsi Bernard Gauducheau va se partager entre sa ville et l’hémicycle régional situé à côté du cinéma La Pagode rue de Babylone (Paris 7éme). Il s’agit pour Valérie Pécresse de faire voter son premier budget qui traduit l’ambition d’une Région ayant  fait le pari de l’investissement. Il augmentera de 9% avec 1,6 milliards d’euros sur un budget de 4,9 milliards. Ainsi pour prendre un exemple, les transports, puisque Bernard Gauducheau préside la commission transports du Conseil régional et siége au STIF,   il est prévu d’augmenter son budget de 9% :  « Après des années d’annonces non suivies d’effet comme le milliard d’euros voté au budget primitif 2015 qui a été immédiatement gelé pour investir uniquement 550 M€, nous mettrons 600 M€ pour financer des projets de modernisation très attendu » a expliqué l’Exécutif en donnant l’exemple du projet de tramway (T10)entre Antony et Clamart, le financement de l’augmentation de la contribution de la Région au STIF qui doit financer un plan de rénovation du matériel roulant tant sur les lignes RER que Transilien    

    Bernard Gauducheau  est d’ailleurs intervenu hier en fin d’après midi pour le groupe UDI sur les transports qui sont un des volets les plus importants de ce budget 2016 qui traduit l’anbition de la Région et de sa présidente de faire la révolution des transports. Il a parlé d’un budget vérité, volontaire et stratégique pour regénérer le réseau actuel, remplacer le matériel roulant, combler le déficit du pass navigo  à tarif unique. « Le STIF sera le bras armé de la Région pour améliorer les transports publics en Ile de France » a-t-il déclaré en n’oubliant pas la SGP (Société du Grand Paris) qui compléte l’architecture des transports dans notre région avec le Grand Paris Express. « La gauche nous roulé pendant 17 ans . Nous vous faisons confiance pour nous transporter Mme Pécresse » a-t-il conclut sous des applaudissements nourris

  • AU STIF LE MAIRE DE VANVES VA PARTICIPER A LA REVOLUTION DES TRANSPORTS DE PECRESSE

    Bernard Gauducheau (sur la photo en train de voter hier matin au palais d’Iéna siége du CESE pour élire le président de la MGP) a siégé pour la première fois au Conseil d’administration du STIF Mercredi dernier, qui a élu à sa tête Valérie Pécresse. Il a été nommé président de la commission des investissements et du suivi du contrat de projet du STIF et devrait être élu à la tête de la commission des transports du conseil régional. Ce qui est tout à fait complémentaire avec sa fonction de président du Comité Stratégique de la Société du Grand Paris. Ainsi le maire de Vanves est au cœur des décisions concernant les transports en  Ile de France à un moment où sa présidente veut mener une véritable révolution des transports. Et il siège au conseil d’administration de la haute autorité des transports et de la mobilité durable qui organise et finance les transports publics français, fédère tous les acteurs (voyageurs, élus, constructeurs, transporteurs, gestionnaires d’infrastructures…). Il investit et innove pour améliorer le service aux voyageurs. Il décide et pilote les projets de développement et de modernisation de tous les transports dont il confie l’exploitation à des transporteurs. L’une de ses réalisations est ce fameux pass navigo à tarif unique (70 €) dont les vanvéens profitent comme les franciliens depuis le 1er Septembre 2015

    Dans sa feuille de route présenté lors des voeux du STIF le soir même, Valérie a donné une idée de la tâche :« En choisissant l’alternance, les franciliens ont approuvé un programme ambitieux des transports en IDF qui englobe tous les modes  de déplacements…L’IDF ne peut continuer à dégringoler dans les classements internationaux d’attractivité parce qu’elle n’a pas, par exemple, de liaisons express avec ses aéroports » a-t-elle déclaré d’emblée en prévenant : « Cette révolution, c’est vous qui allez la conduire avec moi ». Et de décliner ce programme : Consolider le financement du Pass Navigo à tarif unique à 70 € nos  prédécesseurs nous ont laissé une ardoise de 300 M€. Et il n’est pas question de jouer au yoyo avec le pouvoir d’achat des franciliens, ni de sacrifier les investissements dans la modernisation du réseau. Elle entend renégocier les contrats qui lient le STIF avec la SNCF et la RATP en donnant quelques pistes : accélérer le rajeunissement du matériel roulant en lançant les programmes de remplacement et de rénovation des RER, un plan d’achats de nouveaux trains, rénover  le réseau  SNCF en maintenant un investissement de 800 M€ par an  jusqu’en 2023, généraliser le pilotage automatique dans les tronçons centraux des lignes RER  et automatiser les lignes 4, 11 et 13 du métro.

    Son objectif est aussi de placer l’usager au cœur de notre politique des transports, en lui d’offrant de nouveaux services adaptés au mode de vie si particulier des franciliens : Faire des gares  des lieux de multiservices avec commerces, services de proximité,   élargir les horaires avec l’ouverture du métro la nuit en focalisant cette offre le week-end et sur les lignes automatiques du métro, simplifier la billetique en permettant un passage direct dans les tourniquets avec un smartphone ou une carte bancaire, aménager 10 000 nouvelles places de parkings aux abords des gares. Il s’agit aussi de régler le problème de la sécurité qui préoccupe tous les franciliens : Installation de caméras de vidéo protections dans tous les transports franciliens et les gares, soutien aux dispositifs de vidéo protection innovants qui permettent de détecter les comportements anormaux ou suspects, développement d’une véritable police régionale des transports.