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VANVES ET LA REGION ILE DE FRANCE - Page 12

  • VANVES ET LES ELECTIONS REGIONALES – RENCONTRE AVEC DES CANDIDATS : GABRIEL ATTAL (PS)

    Dans cette ambiance de campagne très particulière, le Blog Vanves Au Quotidien a sollicité certains candidats vanvéens sur différentes listes en continuant par les socialistes avec Gabriel Attal

    Vanves Au Quotidien - Que ressentez-vous d’être le benjamin de la liste PS sur le 92 ?
    Gabriel Attal : « De la fierté, avant toute chose. D’abord, parce que c’est une chance inouïe que de pouvoir s’engager dans un collectif, de se battre concrètement pour les idées auxquelles on croit. De la fierté aussi, parce que la liste sur laquelle je figure ressemble à celles et ceux qu’elle espère représenter. J’ai appris à connaitre chacun d’entre eux ! La liste rassemble tous les horizons professionnels, toutes les générations, tous les âges, tous les territoires. C’est là sa principale force !
    La fierté que je ressens doit aller avec un esprit de responsabilité, notre région est la première région d’Europe. Pour aller jusqu’au bout, d’abord. La dynamique que nous avons engagée, grâce notamment à l’engagement exemplaire de Nadège Azzaz, doit se traduire en actes. Et puis, la responsabilité, pour défendre concrètement les intérêts des franciliens que nous devrons représenter au soir du 13 décembre.

    VAQ - Qu’est-ce que cela va permettre d’apporter aux vanvéens d’être présents à une place éligible ?
    G.A. : « Un lien direct avec les représentants de la région et donc une vraie relation de confiance ! Si je suis élu, mon mandat concernera évidemment l’ensemble de la région : mais j’aurai à cœur de me battre pour notre département et notre ville, qui en ont grandement besoin !

    VAQ - Vous avez un bon bilan grâce à JP Huchon, un programme intéressant, mais les couacs du gouvernement, les attentats ne vont-ils pas faire la différence au profit de V.Pécresse comme l’indiquent les sondages ?
    G.A. : « Vous avez raison de souligner la qualité du bilan de Jean-Paul Huchon. Avec lui, l’Ile-de-France a pris une nouvelle dimension. Elle fait rayonner notre pays en Europe et à l’international et contribue à entrainer la France vers la reprise. Des milliers de start ups sont créées chaque jour, des chercheurs et des entrepreneurs du monde entier choisissent de s’y installer. Des festivals internationaux – Rock en Seine, Solidays… - prouvent à quel point notre région est vivante ! C’est aussi une région qui a transformé le quotidien de ses habitants : 220 lycées créés ou rénovés depuis que la gauche est aux responsabilités, les transports ont été modernisés, le pass navigo unique permet maintenant aux Vanvéens de se déplacer gratuitement dans toute le région et d’autres chantiers sont lancés, les associations sont soutenues.
    Vous me demandez si les attentats auront une influence sur le vote ? Certainement. Comment prétendre le contraire ? Je crois pour ma part que cela rend cette élection d’autant plus importante. Car dimanche, l’enjeu sera d’abord démocratique, contre l’abstention. Les Franciliens doivent montrer que le vote est quelque chose de précieux. Ils auront ensuite le choix. Ils pourront opter pour le repli, la stigmatisation, les divisions fratricides. Le week-end dernier, la candidate de Nicolas Sarkozy était au côté du Front national devant la Manif pour tous, après avoir promis de « démarier » les couples homosexuels. Chacun ses priorités soi-disant républicaines… Dimanche, les Franciliens pourront choisir de voter pour Claude Bartolone, qui propose aux Franciliens de renforcer drastiquement leur sécurité, tout en restant debout, tout en continuant de vivre en misant sur la culture et l’éducation. Faire ce second choix, c’est se battre pour préserver ce que nous sommes vraiment : une région fière de ses atouts et ouverte sur le monde.

    VAQ - Quelles sont les 2 à 3 mesures sur lesquelles vous avez envie d’insister ?
    G.A. : « Une mesure qui concerne directement le quotidien des Vanvéens, d’abord : l’automatisation de la ligne 13 du métro. Nous sommes des milliers à l’emprunter chaque jour et nous savons combien ce grand chantier mettra fin aux retards, aux rames bondées… C’est du concret ! Et puis, des mesures qui feront progresser l’ensemble de la région. La création de pôles territoriaux de coopération économique, pour soutenir encore davantage le dynamisme économique, pour aider les entreprises à se développer et à embaucher. Enfin, le projet de Claude Bartolone pour défendre l’environnement est extrêmement ambitieux. Notre région accueille la COP21 : elle doit être exemplaire. C’est pourquoi les initiatives innovantes pour le développement durable seront encouragées et soutenues. Nous sommes les seuls à nous engager aussi fortement et concrètement pour la qualité de vie des franciliens.

    VAQ - En quoi cela peut aider le PS pour aller à la reconquête de Vanves ?
    G.A. : « Aujourd’hui, ce n’est pas le sujet. Les élections municipales auront lieu dans cinq ans. Je ne m’engage pas pour le coup d’après mais pour cette élection-là, pour faire gagner Claude Bartolone, parce que je suis sincèrement convaincu que notre région perdra énormément en cas de victoire de la droite. Donc l’enjeu, c’est de tout faire pour convaincre les Vanvéens et les Franciliens que le vote pour Claude Bartolone est le bon, que lui seul permettra de donner à la région les ambitions de ses moyens, que lui seul sera en mesure d’améliorer le quotidien. Donnons à l’Île-de-France les moyens de poursuivre son ascension.

  • LENDEMAIN D’ATTENTATS A VANVES : Minute de silence, campagne suspendue mais pas les polémiques

    Bernard Gauducheau est arrivé juste à temps pour présider la minute de silence à midi sur le perron de l’hôtel de ville de Vanves lundi dernier, entouré de quelques maires adjoints et d’une bonne partie du personnel communal qui avaient pu se libérer pour se regrouper sur le parvis. Il arrivait du Conseil régional (sur la photo lors d'une aparté avec JP Huchon, Chantal Jouanno, Geoffroy Didier et Laurent Lafon dans l'hémicycle) où une séance exceptionnelle s’était déroulée, en dehors du temps politique et celui suspendu de la campagne électorale,  pour rendre hommage  aux victimes de «événement tragique, brutal, inadmissible, sans distinction de parti ou d’organisation ». Michelet, Le LEP Dardenne, le collège St Ex et les écoles vanvéennes avaient ré-ouvertes où cette minute de silence a été respectée, peut être plus qu’au lendemain de Charlie Hebdo et de l’hyper Casher. Tout simplement parce que ce n’étaient pas des journalistes ou une communauté religieuse qui étaient visé, mais « nos jeunes concitoyens,  » comme l’ont si bien exprimé certains présidents de groupe politiques  et « cette ville de Paris si belle et si ouverte », avec justement ses quatiers où cette jeunesse parisienne et francilienne  se retrouvent  pour « se distraire, manger en famille ou entre amis, écouter de la musique, regarder, regarder un match de foot, se promener »… » parce qu’elle « incarne tout ce que ces fanatiques religieux exècrent ». 

    D’ailleurs, comme beaucoup l’avaient remarqué dés Samedi matin, les jeunes vanvéens qui ont l’habitude d’aller passer leurs soirées à Paris, avaient pris un air grave et sombre, peu causant. D’autant plus chez ceux qui n’étaient pas loin ou qui ont perdu un ami ou une connaissance. Le fait d’avoir laissé ouvert le PMS André Roche pendant ce week-end,  contrairement au parc F.Pic, a permis à beaucoup de jeunes de faire baisser la pression ou la tension en allant courir sur la piste d’athlétisme, faire un tennis sur les courts, jouer au ballon sur la pelouse synthétique du terrain J.Saccard,  et à beaucoup de familles de sortir les enfants alors que le temps clément s’y prêtait bien. Même si cela ne faisait pas plaisir à certains gardiens, dont un très zélé, a mis tout le monde à la porte à 17H30 samedi après midi, parce qu’ils étaient les seuls communaux à travailler. « Il faut montrer que la vie continue, pas se planquer, ne pas tout arrêter ou sinon c’est leur donner raison » revenait souvent dans les propos de plusieurs vanvéens. « On est certes en guerre !  Mais on peut vivre en guerre ! » ajoutait le préfet de région, Jean François Carenco, hier en invitant tous les franciliens « ne pas céder à la panique ».

    L’ambiance lundi matin, sur la ligne 13, n’était pas la même qu’à l’habitude au départ du Plateau de Vanves-Malakoff, avec beaucoup moins de monde à l’heure de pointe, des visages graves, un certain silence qui a été remarqué le plus souvent dans les gares parisiennes et leurs galeries marchandes. Si Bernard Gauducheau a participé à l’hommage du Conseil régional le matin, Isabelle Debré, Vice Président,  a assisté au Congrés à Versailles l’après midi pour écouter le discours de François Hollande. Un événement couvert par le journaliste Vanvéen de Paris Match, Bruno Jeudy. Et le lendemain, elle était bien sûr au Sénat pour assister en fin d’après midi à une séance de questions orales en présence du Premier ministre et des membres du gouvernement sur les attentats et ses conséquences. Mais contrairement aux lendemains des événements du 11 Janvier, la politique et le arrières pensées électorales ont repris le dessus comme ce fut le cas au Conseil Régional notamment sur le thème de la sécurité dans les transports qui a fait l’object d’une réunion exceptionnel du STIF hier matin, mais aussi des lycées.

    « On ne peut pas rester sans mesures concrètes au niveau des transports et des lycées » demandait Laurent Lafon président du groupe UDI où siège le maire de Vanves. Valérie Pécresse (LR) s’est faite plus précise en reprenant certains éléments de son programme : «La Région doit participer à un déploiement de la sécurité sur les territoires… en votant un fonds pour participer à l’équipement en  portiers électroniques des lycées avant Noël, en réactivant la convention avec le ministère de l’intérieur pour aider à s’équiper la gendarmerie et les forces de la police nationale, en répondant aux demandes de la RATP et de la SNCF déjà formulées au moment de Charlie Hebdo» a-t-elle expliquée. « On doit prendre des décisions pour assurer la sécurité dans les transports et les lycées. Si l’on doit renforcer la présence humaine, n’hésitons pas à recruter » a demandé Pierre Laurent (FG/PC) tout comme Guillaume Vuilletet (UDE). Muriel Genoux (PRG) a  carrément demandé de fermer les lieux de culte où se développe le radicalisme.

    Jean Paul Huchon (PS) a invité ses collègues à ne pas  se prêter au jeu de la surenchère dans les propositions plus ou moins fantaisistes, comme les portiques électroniques qui freineraient la fluidité de la circulation des voyageurs dans des gares hyper fréquentés selon les spécialistes. Mais à peine avait il terminé qu'une autre polémique se développait sur le fait que l'un des terroristes était conducteur de bus à la  RATP.

  • LA RENTREE 2015 A VANVES ET EN ILE DE FRANCE EN PLEINE REVOLUTION DES TRANSPORTS ET CAMPAGNE

    Ce 1er Septembre est une date historique pour l’IDF avec la mise en place du Pass Navigo unique pour faire simple, Toutes Zones ( à 70 € par mois) pour les spécialistes. La paternité en reviendra pour l’histoire francilienne à Jean Paul Huchon (sur la photo en train de recharger son pass navigo mardi dernier en gare de Sartrouville)  car son nom  restera attaché à cette mesure qui intervient dix ans après la décentralisation du STIF ayant permis aux élus de prendre en main le destin des transports franciliens. Il en est la meilleure preuve, même si tous les leaders franciliens en revendiquent la paternité après l’avoir combattu chacun à leur tour. « C’est la chose la plus gratifiante que j’ai fait ! » confiait il  en confirmant que « c’est la seul expérience de ce type dans le monde. J’espère que les franciliens vont réfléchir à changer leur mode de transport et que cette mesure aura un effet considérable sur la fréquentation »

    Avant la campagne de 2010, c’était la droite qui avait porté cette idée alors que la gauches s‘y opposait : le sénateur Roger Karoutchi dés 2002/03, l’ex-Président de l’UMP Jean François Copé qui l’avait proposée pendant la campagne de 2004 dont il était la tête de liste, l’ex-ministre Yves Jégo qui a même déposé une proposition de loi fin 2005… face à des socialistes qui les traitaient de « démago », parlaient de « chèque en bois »… « L’UMP et la zone inique » avaient  même clamé les communistes.  « La droite rase (presque) gratis » réagissaient alors les écologistes en expliquant que « la priorité pour les usagers n’est pas une tarification unique mais une rénovation du matériel roulant, de nouvelles offres et dessertes, et une tarification  sociale… ». Curieusement, la campagne des Régionales 2010 a marquée une rupture lorsque la majorité régionale a inscrite cette proposition dans son programme à l’initiative des Verts, après l’accord EELV-PS, même si le PRG défendait le dézonage les week-ends et jours fériés considérant que «  la priorité des franciliens n’est pas de payer le même prix sur tout le territoire  …Compte tenu des contraintes financières ». L’UMP parlait alors « double peine pour les franciliens » car « dans l’hypothèse d’un tarif mensuel unique, plus de 50% des franciliens détenteurs d’un Pass Navigo paieraient plus cher ».

    Un  joli coup politique à 3 mois du scrutin régional dont les socialistes comptent bien profiter. Les jeunes socialistes de Vanves n’étaient pas les derniers ces jours-ci, grâce à Philippe Dos Santos, responsable des militants des Hauts de seine pour la campagne du PS 92,   à distribuer à la station de métro et à la gare SNCF un petit tract « Une IDF humaine, 70 € par mois pour le Pass Navigo…jusqu’à 434,50 € d’économies/a, pour les abonnés » avec au verso une photo de Claude Bartoloné déclarant : « Le Pass Navigo à tarif unique est une grande avancée pour tous les Franciliens. C’est plus de pouvoir d’achat, plus de mobilité, plus de respêct de l’environnement…C’est le choix politique qu’ont fait Jean Paul Huchon, la gauche et rien que la gauche. Une gauche réunie qui tient ses engagements ». Il est d’ailleurs ce matin à la Défense pour distribuer ce tract avec les candidats et militants altoséquanais …. Matignon s’était même  fendu d’un communiqué dithyrambique – du jamais vu – lorsque les négociations avaient abouties durant l’hiver 2015. « Cela prouve qu’on peut tenir des engagements pris à l’occasion de campagnes électorales » s’exclamait le PRG.

    « Cet aboutissement est une oeuvre collective et une bataille qui n’était pas gagnée d‘avance. Cela a été appuyé par les groupes EELV, FG/PC, PS avec le président Huchon. A un moment donné, un travail conjoint, sans posture (politique) peut marcher, débloquer les choses car techniquement, ce n’était pas simple, notamment avec la RATP et la SNCF » insistaient les écologistes par la voix de Pierre Serne le vice Président transports. Des écologistes qui ont fait une fête « illimitée » en invitant les franciliens à danser, à travers une vidéo se déroulant dans les transports en communs, mais qui proposaient d’aller plus loin avec des RER et métros la nuit le week-end avec une pause entre 3h et 5h du matin ;  un billet unique pendant 1h30 sur l'ensemble des modes de transport du réseau (métro, RER, tramway, bus)…

    Mais si les banlieusards sont content car ce pass unique navigo leur fera économiser prés de 500 € par mois, les parisiens et les riverains de la capitale comme les vanvéens peuvent faire grise mine, car pour eux, le Pass Navigo Unique a augmenté entre 3,50 et 5 €, car ils le payaient 65 € jusqu’à présent. Si l’ensemble des jeunes des étudiants et apprentis jusqu’aux lycéens et collégiens pourront voyager à 35€ par lois sur toute l’ile de France avec la carte Imagin’R, ce n’est pas le cas d’autres populations comme les seniors titulaires de la carte améthyste. Ce que n’a pas manquer de relever l’opposition régionale qui demeure sceptique :  « Nos interrogations demeurent. Vous laissez à vos successeurs le soin de les régler » constatait Frank Cecconi (UDI), collègue de Bernard Gauducheau au Conseil régional,  en citant les 300 M€ qui manquent. « Le coût de cette mesure (500 M€) sera financé par la dette, alors qu’il pourrait l’être par une diminution drastique des dépenses de fonctionnement de la région, et la lutte contre la fraude » surenchérissaient Les Républicains, sa tête de liste en IDF, Valérie Pécresse  rassurant tout le monde en déclarant qu’elle ne reviendrait pas sur cette décision si elle gagnait les élections.

    Il est vrai qu’il n’en reste pas moins un flou  sur l’équilibre financier de cette mesure avec une perte de recettes de 181 M€ en 2015 et de 485 M€ en 2016 que la Région espère combler grâce à la hausse du Versement transports payé par les entreprises  franciliennes (210 M€) et l’augmentation de la fréquentation, +1% de voyageurs représentant 80 M€. Mais en Région Ile de France, les politiques n’auraient ils pas un métro de retard. Car au moment où s’instaure ce tarif unique dont ils parlent depuis plus de 15 ans, les spécialistes des transports, à l’heure du smartphone préconisent  de «réfléchir à une tarification qui tienne compte de la distance, du moment de la journée et/ou du nombre de déplacements effectués par période»... "Ce qui n’arrangeait pas les affaires des franciliens qui  échappent  aux incompréhensibles variations tarifaires qu’ils subissent pour le train ou l’avion" constatait la spécialiste du Grand Paris du journal Libération.