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  • LA HAUSSE DES TARIFS DU CONSERVATOIRE DE VANVES FAIT PETITIONNER LES PARENTS D’ELEVES

    La hausse particulièrement forte des tarifs prévu pour l’année 2017-18 mais pas encore voté par le conseil territorial de GPSO a provoqué une réaction des parents d’élèves du conservatoire de Vanves qui ont envoyé une lettre ouverte au maire de Vanves.

    « Nous prenons note avec stupéfaction du mail de Mr Grégoire de la Roncière daté du 27 Mars dernier relatif à une prétendue harmonisation des tarifs des 7 conservatoires de la communauté d’agglomération, révision des tarifs prétendument basée sur un principe d’équité s’appuyant sur le quotient familial. Nous acceptons le principe d’une harminsation tarifaire, mais celle-ci est dans ce cas présent le prétexte à une hausse brutale, sous le prétexte culpabilisateur de raréfaction des ressources financières des collectivités locales alors que la mairie de Vanves vient d’ouvrir au public un conservatoire de qualité, coûteux et ostentatoire digne d’une ville financièrement autonome. On demande en quelque sorte aux publics du conservatoire de payer des coûts d’équipement et de fonctionnement initialement sous- estimés !! » écrivent ils

    « Nous acceptons le principe d’un tarification solidaire mais cette mise en place cache une augmentation généralisée des tarifs doublement inacceptable:
    - l’opacité de la communication du GPSO : aucun parent ne pouvant se comparer aux autres, le prix du service public ne peut plus être estimé, sa légitimité non plus
    - le taux de contribution variequasiment du simple au double, coût par utilisateur allant de 200€ à 900€ pour le tarif cursus, coût démultiplié en fonction du nombre d’utilisateurs par famille …pour de nombreuses familles un coût annuel supplémentaire de 100€ à plusieurs centaines d’euros sans compter les coûts indirects !!

    Cette hausse qui s’ajoute à d’autres met en péril l’accès pour tous au service public : le conservatoirede Vanves. A cette étape, nous refusons cette hausse des tarifs et vous demandons en votre qualité de maire, représentant des habitants de la commune de Vanves d’agir au plus vite auprès de GPSO pour faire revenir sur cette décision» écrivent les parents d’éléves qui ont confié le soin à Mr Alain Taulelle de venir lui porter la pétition,  « expression de notre déception et de notre insatisfaction ». Ils commencé à faire signer cette pétiton hier, et ce, durant toute cette semaine

  • QUESTION ORALE AU CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES : LA NAVETTE MUNICIPALE PAYANTE ?

    Le groupe PS a interrogé le maire au conseil municipal sur l’annonce lors des réunions publiques de quartier comme hier soir à la mairie pour le centre ancien-Saint Remy, que « la Navette municipale de Vanves, actuellement gratuite, deviendra payante à partir du 1er janvier 2017 ». Occasion de s’étonner « qu’elle soit faîte en réunion publique avant même que la délibération prévoyant cette modification ait été débattue et votée au conseil de territoire GPSO (qui s’est déroulé Jeudi dernier) et sans avoir préalablement informé, notamment en commission municipale, les élus de la ville de ce projet de changement qui relève du champ de compétence de notre EPT GPSO ».  Et « qu’une étude réalisée par les services de GPSO a mis en évidence que la gratuité de la navette de Vanves, du TUVIM à Issy les Moulineaux et du SUBB à Boulogne-Billancourt ne permet pas d'obtenir de contribution de la part du STIF. Pour pouvoir bénéficier de cette redevance de la part du STIF ces lignes doivent appliquer la tarification du STIF (ticket bus + ou accès par les abonnements en vigueur Navigo, Imagine R, Améthyste) » a indiqué Jean Cyril Le Goff (PS) en demandant  « quelles mesures d'accompagnement GPSO et la Ville de Vanves compteraient mettre en place (par exemple pour informer les collégiens et lycéens Vanvéens du dispositif Imagine R cofinancé par le CRIF, pour recenser les Séniors utilisateurs de la Navette éligibles à la carte Améthyste, etc.) ? » et « ce qui motive cette volonté de mise en place de la tarification francilienne au 1er janvier 2017 à la Navette de Vanves, alors que la gratuité perdurerait pour le TUVIM d'Issy les Moulineaux et le SUBB de Boulogne-Billancourt ? » 

    Françoise Saimpert maire adjointe qui siège au conseil territorial de GPSO a donné les trois raisons qui ont pu motiver ce choix : Une contrepartie à l’amélioration notable de la qualité de service tout d’abord. « Un véhicule électrique a été mis en service le 24 août 2015 permettant de réduire de 95% les émissions de gaz à effet de serre et les nuisances sonores. Le confort a bord du véhicule est nettement amélioré par la souplesse de conduite que permet la motorisation électrique. Naturellement, le véhicule est totalement accessible pour les personnes à mobilité réduite, tout comme l’ensemble des arrêts de bus. 3 arrêts restent à aménager au 1er semestre 2017.L’ensemble de l’information-voyageurs a également été repensée et modernisée. Parallèlement, les services de GPSO ont totalement repensé les conditions d’exploitation de la navette pourgagner en efficacité, en ponctualité et en performance économique » a-t-elle indiquée.

    « Ensuite une nécessité d’uniformiser la tarification des lignes composant le réseau de transport de GPSO : « Historiquement, seuls 3 services urbains du territoire appliquent la gratuité : la Navette de Vanves, le TUVIM à Issy-les-Moulineaux et le SUBB à Boulogne-Billancourt. Par souci d’équité de traitement, il a été convenu par le bureau communautaire d’appliquer les mêmes règles sur l’ensemble du territoire de GPSO pour réduire les écarts structurels. L’application de la tarification au 01er janvier 2017 a été prévue dès l’été 2015 pour la Navette et le TUVIM qui sera exploité avec des véhicules électriques à cette date. Le test des véhicules est d’ailleurs en cours. Boulogne-Billancourt et Issy-les-Moulineaux ont sollicité un report de la tarification sur le SUBB et le TUVIM au 01/01/2018 dans le cadre de la préparation de la fusion des deux communes. Mais afin d’absorber le surcoût dû aux véhicules électriques à Issy-les-Moulineaux, la Ville a choisi d’apporter une contribution à GPSO de l’ordre de 390 000€ pour l’année 2017. La ville de Boulogne Billancourt n’a pas encore été dotée de véhicules électriques.Pour l’année 2017, le STIF contribuera à hauteur de 30 258€ au coût d’exploitation de la navette ce qui représente une couverture du déficit à hauteur de 14% » a-t-elle expliquée.

    «Enfin, elle a  un impact limité sur les usagers :  « les services de GPSO ont mené un travail très fin d’enquête exhaustive sur le comportement des voyageurs. En 2015, environ 260 voyages sont effectués chaque jour de semaine à bord de la navette soit un accroissement de 10% entre l’ancienne et la nouvelle offre de transport :33% d’entre eux sont des élèves et des étudiants, 23% sont des actifs,38% sont des retraités, 7% sont sans emploi. 25% des voyageurs disposent d’un abonnement régional (Navigo, carte Imagine R…) : pour cette catégorie d’usagers, le passage à la tarification sera indolore. 57% des voyages sont effectués par des personnes qui disposent pour leurs autres trajets de tickets T+ : il conviendra que chaque voyageur composte un ticket, comme pour tout autre voyage sur une ligne régulière.  5% des voyageurs ne possèdent pas de titres de transport. Pour eux, l’impact sera en apparence plus important. Un accompagnement spécifique pourra être apporté à ces utilisateurs pour leur proposer le meilleur tarif pour voyager (abonnement Navigo remboursé à 50% par l’employeur pour les salariés, abonnement Imagine R pour les élèves avec une prise en charge très significative par la Région Ile-de-France, forfait solidarité transport pour les personnes sans emploi, carte Améthyste pour les personnes âgées, sous conditions de ressources, et avec une participation conséquente du Département des Hauts-de-Seine). 13% des voyageurs n’ont pas répondu à la question sur la possession de titre de transport » a-t-elle indiqué en précisant  « qu’afin de gérer cette transition, GPSO et la Ville ont mis en place un plan de communication d’ampleur : un article dans le Vanves Info de décembre, une présentation au cours des 3 réunions publiques d’automne, des affichages spécifiques à bord de la navette, un stand commun RATP/GPSO qui se tiendra au marché de Vanves autant que nécessaire. La première rencontre se tiendra le jeudi 15 décembre. D’un point de vue formel, vous regrettez que le sujet n’ait pas été abordé lors des commissions municipales. Comme vous le soulignez, le projet relève du champ de compétence de notre EPT GPSO. Il était donc tout naturel que le dossier soit traité au sein de la commission traitant notamment de la mobilité.La communication a ensuite été anticipée pour s’adapter au mieux au calendrier institutionnel du STIF et de GPSO qui doivent délibérer de manière concordante sur cette affaire. Ainsi nous avons placé ce thème à toutes nos réunions publiques de quartier pour prévenir les usagers le plus en amont possible ».

     

  • LA RENTREE 2015 A VANVES ET EN ILE DE FRANCE EN PLEINE REVOLUTION DES TRANSPORTS ET CAMPAGNE

    Ce 1er Septembre est une date historique pour l’IDF avec la mise en place du Pass Navigo unique pour faire simple, Toutes Zones ( à 70 € par mois) pour les spécialistes. La paternité en reviendra pour l’histoire francilienne à Jean Paul Huchon (sur la photo en train de recharger son pass navigo mardi dernier en gare de Sartrouville)  car son nom  restera attaché à cette mesure qui intervient dix ans après la décentralisation du STIF ayant permis aux élus de prendre en main le destin des transports franciliens. Il en est la meilleure preuve, même si tous les leaders franciliens en revendiquent la paternité après l’avoir combattu chacun à leur tour. « C’est la chose la plus gratifiante que j’ai fait ! » confiait il  en confirmant que « c’est la seul expérience de ce type dans le monde. J’espère que les franciliens vont réfléchir à changer leur mode de transport et que cette mesure aura un effet considérable sur la fréquentation »

    Avant la campagne de 2010, c’était la droite qui avait porté cette idée alors que la gauches s‘y opposait : le sénateur Roger Karoutchi dés 2002/03, l’ex-Président de l’UMP Jean François Copé qui l’avait proposée pendant la campagne de 2004 dont il était la tête de liste, l’ex-ministre Yves Jégo qui a même déposé une proposition de loi fin 2005… face à des socialistes qui les traitaient de « démago », parlaient de « chèque en bois »… « L’UMP et la zone inique » avaient  même clamé les communistes.  « La droite rase (presque) gratis » réagissaient alors les écologistes en expliquant que « la priorité pour les usagers n’est pas une tarification unique mais une rénovation du matériel roulant, de nouvelles offres et dessertes, et une tarification  sociale… ». Curieusement, la campagne des Régionales 2010 a marquée une rupture lorsque la majorité régionale a inscrite cette proposition dans son programme à l’initiative des Verts, après l’accord EELV-PS, même si le PRG défendait le dézonage les week-ends et jours fériés considérant que «  la priorité des franciliens n’est pas de payer le même prix sur tout le territoire  …Compte tenu des contraintes financières ». L’UMP parlait alors « double peine pour les franciliens » car « dans l’hypothèse d’un tarif mensuel unique, plus de 50% des franciliens détenteurs d’un Pass Navigo paieraient plus cher ».

    Un  joli coup politique à 3 mois du scrutin régional dont les socialistes comptent bien profiter. Les jeunes socialistes de Vanves n’étaient pas les derniers ces jours-ci, grâce à Philippe Dos Santos, responsable des militants des Hauts de seine pour la campagne du PS 92,   à distribuer à la station de métro et à la gare SNCF un petit tract « Une IDF humaine, 70 € par mois pour le Pass Navigo…jusqu’à 434,50 € d’économies/a, pour les abonnés » avec au verso une photo de Claude Bartoloné déclarant : « Le Pass Navigo à tarif unique est une grande avancée pour tous les Franciliens. C’est plus de pouvoir d’achat, plus de mobilité, plus de respêct de l’environnement…C’est le choix politique qu’ont fait Jean Paul Huchon, la gauche et rien que la gauche. Une gauche réunie qui tient ses engagements ». Il est d’ailleurs ce matin à la Défense pour distribuer ce tract avec les candidats et militants altoséquanais …. Matignon s’était même  fendu d’un communiqué dithyrambique – du jamais vu – lorsque les négociations avaient abouties durant l’hiver 2015. « Cela prouve qu’on peut tenir des engagements pris à l’occasion de campagnes électorales » s’exclamait le PRG.

    « Cet aboutissement est une oeuvre collective et une bataille qui n’était pas gagnée d‘avance. Cela a été appuyé par les groupes EELV, FG/PC, PS avec le président Huchon. A un moment donné, un travail conjoint, sans posture (politique) peut marcher, débloquer les choses car techniquement, ce n’était pas simple, notamment avec la RATP et la SNCF » insistaient les écologistes par la voix de Pierre Serne le vice Président transports. Des écologistes qui ont fait une fête « illimitée » en invitant les franciliens à danser, à travers une vidéo se déroulant dans les transports en communs, mais qui proposaient d’aller plus loin avec des RER et métros la nuit le week-end avec une pause entre 3h et 5h du matin ;  un billet unique pendant 1h30 sur l'ensemble des modes de transport du réseau (métro, RER, tramway, bus)…

    Mais si les banlieusards sont content car ce pass unique navigo leur fera économiser prés de 500 € par mois, les parisiens et les riverains de la capitale comme les vanvéens peuvent faire grise mine, car pour eux, le Pass Navigo Unique a augmenté entre 3,50 et 5 €, car ils le payaient 65 € jusqu’à présent. Si l’ensemble des jeunes des étudiants et apprentis jusqu’aux lycéens et collégiens pourront voyager à 35€ par lois sur toute l’ile de France avec la carte Imagin’R, ce n’est pas le cas d’autres populations comme les seniors titulaires de la carte améthyste. Ce que n’a pas manquer de relever l’opposition régionale qui demeure sceptique :  « Nos interrogations demeurent. Vous laissez à vos successeurs le soin de les régler » constatait Frank Cecconi (UDI), collègue de Bernard Gauducheau au Conseil régional,  en citant les 300 M€ qui manquent. « Le coût de cette mesure (500 M€) sera financé par la dette, alors qu’il pourrait l’être par une diminution drastique des dépenses de fonctionnement de la région, et la lutte contre la fraude » surenchérissaient Les Républicains, sa tête de liste en IDF, Valérie Pécresse  rassurant tout le monde en déclarant qu’elle ne reviendrait pas sur cette décision si elle gagnait les élections.

    Il est vrai qu’il n’en reste pas moins un flou  sur l’équilibre financier de cette mesure avec une perte de recettes de 181 M€ en 2015 et de 485 M€ en 2016 que la Région espère combler grâce à la hausse du Versement transports payé par les entreprises  franciliennes (210 M€) et l’augmentation de la fréquentation, +1% de voyageurs représentant 80 M€. Mais en Région Ile de France, les politiques n’auraient ils pas un métro de retard. Car au moment où s’instaure ce tarif unique dont ils parlent depuis plus de 15 ans, les spécialistes des transports, à l’heure du smartphone préconisent  de «réfléchir à une tarification qui tienne compte de la distance, du moment de la journée et/ou du nombre de déplacements effectués par période»... "Ce qui n’arrangeait pas les affaires des franciliens qui  échappent  aux incompréhensibles variations tarifaires qu’ils subissent pour le train ou l’avion" constatait la spécialiste du Grand Paris du journal Libération.