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ville de vanves région ile de france

  • UN KIOSQUE FINANCEE PAR LA REGION DANS LE CENTRE ANCIEN DE VANVES

    Alors que la ville de Paris commence à déployer les nouveaux kiosques pour remplacer tous les anciens, soit 360 dans la Capitale, à raison de 20 à 25 par mois d’ici Juin 2019,   Valérié Pécresse présidente de la Région a évoqué la création de kiosques mis à disposition des communes franciliennes.  Elle a annoncé que, «sur le modèle de ce qui s’est fait à Paris», un appel à projet régional allait être lancé pour créer des kiosques à journaux spécialement designés pour être mis à disposition des maires qui souhaitent soutenir la vente de journaux dans leur commune. «Ces kiosques pourront également accueillir d’autres services proposés par ces villes selon leur choix» a-t-elle annoncé. Ne voilà t-il pas une bonne initiative dont la ville de Vanves devrait profiter pour installer un kiosque dans le Centre Ancien, après celui du plateau (sur la photo) qui est en manque de marchands de journaux quoi qu’en disent certains. Une opportunité à ne pas râter comme l’aide régionale à l’aménagement de terrains de sports synthétiques pour le terrain d’honneur du PMS André Roche.  

  • LA RENTREE 2015 A VANVES ET EN ILE DE FRANCE EN PLEINE REVOLUTION DES TRANSPORTS ET CAMPAGNE

    Ce 1er Septembre est une date historique pour l’IDF avec la mise en place du Pass Navigo unique pour faire simple, Toutes Zones ( à 70 € par mois) pour les spécialistes. La paternité en reviendra pour l’histoire francilienne à Jean Paul Huchon (sur la photo en train de recharger son pass navigo mardi dernier en gare de Sartrouville)  car son nom  restera attaché à cette mesure qui intervient dix ans après la décentralisation du STIF ayant permis aux élus de prendre en main le destin des transports franciliens. Il en est la meilleure preuve, même si tous les leaders franciliens en revendiquent la paternité après l’avoir combattu chacun à leur tour. « C’est la chose la plus gratifiante que j’ai fait ! » confiait il  en confirmant que « c’est la seul expérience de ce type dans le monde. J’espère que les franciliens vont réfléchir à changer leur mode de transport et que cette mesure aura un effet considérable sur la fréquentation »

    Avant la campagne de 2010, c’était la droite qui avait porté cette idée alors que la gauches s‘y opposait : le sénateur Roger Karoutchi dés 2002/03, l’ex-Président de l’UMP Jean François Copé qui l’avait proposée pendant la campagne de 2004 dont il était la tête de liste, l’ex-ministre Yves Jégo qui a même déposé une proposition de loi fin 2005… face à des socialistes qui les traitaient de « démago », parlaient de « chèque en bois »… « L’UMP et la zone inique » avaient  même clamé les communistes.  « La droite rase (presque) gratis » réagissaient alors les écologistes en expliquant que « la priorité pour les usagers n’est pas une tarification unique mais une rénovation du matériel roulant, de nouvelles offres et dessertes, et une tarification  sociale… ». Curieusement, la campagne des Régionales 2010 a marquée une rupture lorsque la majorité régionale a inscrite cette proposition dans son programme à l’initiative des Verts, après l’accord EELV-PS, même si le PRG défendait le dézonage les week-ends et jours fériés considérant que «  la priorité des franciliens n’est pas de payer le même prix sur tout le territoire  …Compte tenu des contraintes financières ». L’UMP parlait alors « double peine pour les franciliens » car « dans l’hypothèse d’un tarif mensuel unique, plus de 50% des franciliens détenteurs d’un Pass Navigo paieraient plus cher ».

    Un  joli coup politique à 3 mois du scrutin régional dont les socialistes comptent bien profiter. Les jeunes socialistes de Vanves n’étaient pas les derniers ces jours-ci, grâce à Philippe Dos Santos, responsable des militants des Hauts de seine pour la campagne du PS 92,   à distribuer à la station de métro et à la gare SNCF un petit tract « Une IDF humaine, 70 € par mois pour le Pass Navigo…jusqu’à 434,50 € d’économies/a, pour les abonnés » avec au verso une photo de Claude Bartoloné déclarant : « Le Pass Navigo à tarif unique est une grande avancée pour tous les Franciliens. C’est plus de pouvoir d’achat, plus de mobilité, plus de respêct de l’environnement…C’est le choix politique qu’ont fait Jean Paul Huchon, la gauche et rien que la gauche. Une gauche réunie qui tient ses engagements ». Il est d’ailleurs ce matin à la Défense pour distribuer ce tract avec les candidats et militants altoséquanais …. Matignon s’était même  fendu d’un communiqué dithyrambique – du jamais vu – lorsque les négociations avaient abouties durant l’hiver 2015. « Cela prouve qu’on peut tenir des engagements pris à l’occasion de campagnes électorales » s’exclamait le PRG.

    « Cet aboutissement est une oeuvre collective et une bataille qui n’était pas gagnée d‘avance. Cela a été appuyé par les groupes EELV, FG/PC, PS avec le président Huchon. A un moment donné, un travail conjoint, sans posture (politique) peut marcher, débloquer les choses car techniquement, ce n’était pas simple, notamment avec la RATP et la SNCF » insistaient les écologistes par la voix de Pierre Serne le vice Président transports. Des écologistes qui ont fait une fête « illimitée » en invitant les franciliens à danser, à travers une vidéo se déroulant dans les transports en communs, mais qui proposaient d’aller plus loin avec des RER et métros la nuit le week-end avec une pause entre 3h et 5h du matin ;  un billet unique pendant 1h30 sur l'ensemble des modes de transport du réseau (métro, RER, tramway, bus)…

    Mais si les banlieusards sont content car ce pass unique navigo leur fera économiser prés de 500 € par mois, les parisiens et les riverains de la capitale comme les vanvéens peuvent faire grise mine, car pour eux, le Pass Navigo Unique a augmenté entre 3,50 et 5 €, car ils le payaient 65 € jusqu’à présent. Si l’ensemble des jeunes des étudiants et apprentis jusqu’aux lycéens et collégiens pourront voyager à 35€ par lois sur toute l’ile de France avec la carte Imagin’R, ce n’est pas le cas d’autres populations comme les seniors titulaires de la carte améthyste. Ce que n’a pas manquer de relever l’opposition régionale qui demeure sceptique :  « Nos interrogations demeurent. Vous laissez à vos successeurs le soin de les régler » constatait Frank Cecconi (UDI), collègue de Bernard Gauducheau au Conseil régional,  en citant les 300 M€ qui manquent. « Le coût de cette mesure (500 M€) sera financé par la dette, alors qu’il pourrait l’être par une diminution drastique des dépenses de fonctionnement de la région, et la lutte contre la fraude » surenchérissaient Les Républicains, sa tête de liste en IDF, Valérie Pécresse  rassurant tout le monde en déclarant qu’elle ne reviendrait pas sur cette décision si elle gagnait les élections.

    Il est vrai qu’il n’en reste pas moins un flou  sur l’équilibre financier de cette mesure avec une perte de recettes de 181 M€ en 2015 et de 485 M€ en 2016 que la Région espère combler grâce à la hausse du Versement transports payé par les entreprises  franciliennes (210 M€) et l’augmentation de la fréquentation, +1% de voyageurs représentant 80 M€. Mais en Région Ile de France, les politiques n’auraient ils pas un métro de retard. Car au moment où s’instaure ce tarif unique dont ils parlent depuis plus de 15 ans, les spécialistes des transports, à l’heure du smartphone préconisent  de «réfléchir à une tarification qui tienne compte de la distance, du moment de la journée et/ou du nombre de déplacements effectués par période»... "Ce qui n’arrangeait pas les affaires des franciliens qui  échappent  aux incompréhensibles variations tarifaires qu’ils subissent pour le train ou l’avion" constatait la spécialiste du Grand Paris du journal Libération.

  • LA RENTREE A VANVES ET EN ILE DE FRANCE : LE DECROCHAGE SCOLAIRE GRANDE CAUSE REGIONALE

    « Le débat sur la refondation de l’école qui est lancée,  est très important parce que tout le monde sait que les problèmes sont considérables.  Le premier est celui de l’échec scolaire. Entre 150 000 et 200 000 jeunes sortent du systéme scolaire chaque année sans une formation ou un diplôme. On peut se demander comment ils peuvent après, réussir dans leur vie, si déjà, la formation initiale ne va pas » constatait Guy Janvier, conseiller général PS  le 4 Septembre dernier lors de la Rentrée scolaire. La Région a fait du décrochage scolaire une « grande cause régionale » grâce à une initiative du groupe PS. Il doit faire l’objet d’Assises le 22 Septembre prochain au lycée Pierre de Gennes (Paris 13éme) qui réunira tous les acteurs concernés de l’Éducation nationale, mais aussi de l’apprentissage.    

     

    « Une des causes de ce décrochage scolaire réside dans les difficultés personnelles rencontrés par des jeunes. Ainsi sur 444 500 jeunes lycéens qui vivent chez leurs parents, environ 80 000 sont en difficultés sur leurs conditions de vie. C’est pourquoi nous permettons la création de 2000 places d’internat qui s’ajouteront aux 7269 places existantes, nous poursuivons la gratuité des manuels scolaires (14,8 M€) qui touche maintenant les 92 888 élèves de terminales générales et technologiques, et de 1er Technologiques, l’aide à la demi-pension dont bénéficient 56 000 jeunes, l’aide à l’équipement des élèves en première année de CAP, BEP, BAC Pro des filières « production » et « services »… » indiquait JP Huchon, président de la Région. « Il en est de même pour les étudiants dont 106 000 sont boursiers,  plus de 60% exercent le plus souvent par nécessité, une activité rémunéré  et prés de la moitié résident chez leurs parents. La Région a renforcé des mesures permettant d’accompagner ces jeunes s’engageant dans des études supérieurs. Elle lance un dispositif Solizen pour inciter les propriétaires à louer à des jeunes de 18 à 30 ans, la Région se portant garant du loyer, via des associations agréés et pratiquant des loyers conventionnés maîtrisés (type Anah intermédiaire, social ou très social) » ajoutait il.

     

    Mais le décrochage scolaire est la plaie que devrait démontrer une étude qualitative menée auprès des jeunes et de professionnels de l’accueil et de la formation pour mieux cerner ses causes. Elle touche aussi bien la maternelle et l’entrée en CP que le secondaire,  l’apprentissage avec la question sensible des ruptures de contrat d’apprentisage, et le  supérieur, avec beaucoup de décrochages progressifs  durant la première année de fac. « Le décrochage est un processus lent qui, en raison de la pression liée au « résultat », au « classement », instille le doute chez l’éléve et le conduit à perdre confiance en lui. Les démarches permettant de restaurer l’estime de soi doivent faire partie intégrante de la lutte contre le décrochage ». À la suite de ces assises, un plan d’actions sera dévoilé en novembre auquel la Région cobsacrera 2 M€.  « Il faut changer la donne si nous voulons amener tous les élèves au plus haut niveau de qualification possible. Cela passe par plus d’égalité, car, en Île-de-France, les inégalités entre les territoires restent violentes » avertit la vice-présidente en charge des lycées et des politiques éducatives, Henriette Zoughebi

     

    La Région Ile de France s’est déjà fixé comme objectif en 2010 de « diminuer de moitié le nombre de jeunes entrant sans qualification sur le marché du travail, en luttant contre toutes les formes de décrochages". Trois expérimentations seront menées sur 3 territoires où ces décrochages scolaires sont important tant dans les LEP que les CFA : Goussainville/Villiers Le Bel/Gonesse/Monsoult ; Saint Denis/Saint Ouen/Pantin/La Courneuve et les 18éme et 19éme arrondissement de Paris. « Des dispositifs expérimentaux doivent être lancés dans ces communes pour motiver les jeunes et les accompagner scolairement et socialement. Parallèlement, pour rescolariser des jeunes sortis du système éducatif sans diplôme, la Région continue son effort pour la création de micro-lycées qui sont des structures expérimentales permettant à des éléves décrocheurs de reprendre des études générales après une interruption de scolarité. Les parcours de reprise d’études sont diversifiés et adaptés aux besoins de chaque éléve vlontaire.. Trois structures de ce type existent en Île-de-France, dans l’académie de Créteil qui pourraient être amplifiées dans chaque dépattement francilien » indique t-on à la Région qui finance aussi des dispositifs comme « Avenir Jeunes », « réussite pour tous », « développeurs de l’apprentissage », « démocratisation de l’enseignement supérieur » mais aussi des « Ecoles de la 2éme chance » axées sur le « raccrochage des jeunes adultes sans diplômes ou qualification », des Missions locales et des Espaces Dynamiques d’Insertion….  

     

    Avec ses Assises régionales qui se dérouleront le 22 Septembre, il s’agit de faire un état des lieux, précis en ile defrance de la situation des jeunes qui décrochent, un recensement des dospositifs nationaux et locaux qui existent, et d’élaborer les processus les plus efficaces, les plus rapides et les plus pérennes contre le décrochage scolaire…avec l’ensemble des acteurs concernés.