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LA RENTREE A VANVES ET EN ILE DE FRANCE : LE DECROCHAGE SCOLAIRE GRANDE CAUSE REGIONALE

« Le débat sur la refondation de l’école qui est lancée,  est très important parce que tout le monde sait que les problèmes sont considérables.  Le premier est celui de l’échec scolaire. Entre 150 000 et 200 000 jeunes sortent du systéme scolaire chaque année sans une formation ou un diplôme. On peut se demander comment ils peuvent après, réussir dans leur vie, si déjà, la formation initiale ne va pas » constatait Guy Janvier, conseiller général PS  le 4 Septembre dernier lors de la Rentrée scolaire. La Région a fait du décrochage scolaire une « grande cause régionale » grâce à une initiative du groupe PS. Il doit faire l’objet d’Assises le 22 Septembre prochain au lycée Pierre de Gennes (Paris 13éme) qui réunira tous les acteurs concernés de l’Éducation nationale, mais aussi de l’apprentissage.    

 

« Une des causes de ce décrochage scolaire réside dans les difficultés personnelles rencontrés par des jeunes. Ainsi sur 444 500 jeunes lycéens qui vivent chez leurs parents, environ 80 000 sont en difficultés sur leurs conditions de vie. C’est pourquoi nous permettons la création de 2000 places d’internat qui s’ajouteront aux 7269 places existantes, nous poursuivons la gratuité des manuels scolaires (14,8 M€) qui touche maintenant les 92 888 élèves de terminales générales et technologiques, et de 1er Technologiques, l’aide à la demi-pension dont bénéficient 56 000 jeunes, l’aide à l’équipement des élèves en première année de CAP, BEP, BAC Pro des filières « production » et « services »… » indiquait JP Huchon, président de la Région. « Il en est de même pour les étudiants dont 106 000 sont boursiers,  plus de 60% exercent le plus souvent par nécessité, une activité rémunéré  et prés de la moitié résident chez leurs parents. La Région a renforcé des mesures permettant d’accompagner ces jeunes s’engageant dans des études supérieurs. Elle lance un dispositif Solizen pour inciter les propriétaires à louer à des jeunes de 18 à 30 ans, la Région se portant garant du loyer, via des associations agréés et pratiquant des loyers conventionnés maîtrisés (type Anah intermédiaire, social ou très social) » ajoutait il.

 

Mais le décrochage scolaire est la plaie que devrait démontrer une étude qualitative menée auprès des jeunes et de professionnels de l’accueil et de la formation pour mieux cerner ses causes. Elle touche aussi bien la maternelle et l’entrée en CP que le secondaire,  l’apprentissage avec la question sensible des ruptures de contrat d’apprentisage, et le  supérieur, avec beaucoup de décrochages progressifs  durant la première année de fac. « Le décrochage est un processus lent qui, en raison de la pression liée au « résultat », au « classement », instille le doute chez l’éléve et le conduit à perdre confiance en lui. Les démarches permettant de restaurer l’estime de soi doivent faire partie intégrante de la lutte contre le décrochage ». À la suite de ces assises, un plan d’actions sera dévoilé en novembre auquel la Région cobsacrera 2 M€.  « Il faut changer la donne si nous voulons amener tous les élèves au plus haut niveau de qualification possible. Cela passe par plus d’égalité, car, en Île-de-France, les inégalités entre les territoires restent violentes » avertit la vice-présidente en charge des lycées et des politiques éducatives, Henriette Zoughebi

 

La Région Ile de France s’est déjà fixé comme objectif en 2010 de « diminuer de moitié le nombre de jeunes entrant sans qualification sur le marché du travail, en luttant contre toutes les formes de décrochages". Trois expérimentations seront menées sur 3 territoires où ces décrochages scolaires sont important tant dans les LEP que les CFA : Goussainville/Villiers Le Bel/Gonesse/Monsoult ; Saint Denis/Saint Ouen/Pantin/La Courneuve et les 18éme et 19éme arrondissement de Paris. « Des dispositifs expérimentaux doivent être lancés dans ces communes pour motiver les jeunes et les accompagner scolairement et socialement. Parallèlement, pour rescolariser des jeunes sortis du système éducatif sans diplôme, la Région continue son effort pour la création de micro-lycées qui sont des structures expérimentales permettant à des éléves décrocheurs de reprendre des études générales après une interruption de scolarité. Les parcours de reprise d’études sont diversifiés et adaptés aux besoins de chaque éléve vlontaire.. Trois structures de ce type existent en Île-de-France, dans l’académie de Créteil qui pourraient être amplifiées dans chaque dépattement francilien » indique t-on à la Région qui finance aussi des dispositifs comme « Avenir Jeunes », « réussite pour tous », « développeurs de l’apprentissage », « démocratisation de l’enseignement supérieur » mais aussi des « Ecoles de la 2éme chance » axées sur le « raccrochage des jeunes adultes sans diplômes ou qualification », des Missions locales et des Espaces Dynamiques d’Insertion….  

 

Avec ses Assises régionales qui se dérouleront le 22 Septembre, il s’agit de faire un état des lieux, précis en ile defrance de la situation des jeunes qui décrochent, un recensement des dospositifs nationaux et locaux qui existent, et d’élaborer les processus les plus efficaces, les plus rapides et les plus pérennes contre le décrochage scolaire…avec l’ensemble des acteurs concernés.

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