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LA RENTREE A VANVES : 20 ANS DE STATIONNEMENT PAYANT ET REGLEMENTE TOUJOURS CONTESTE

Le stationnement payant à Vanves remonte au 25 Novembre 1992 lorsque Didier Morin, alors Maire RPR de Vanves,  a décidé que désormais il faudrait payer pour stationner. Et pourtant Vanves était l’une des dernière ville à avoir résister au stationnement payant. « Le Conseil Municipal a jugé utile d’opter pour ce systéme afin d’assurer une meilleure rotation des véhicules dans certains quartiers sensibles de la vile noramment aux abords des commerces et des bâtiments publics « expliquait il. 165 places devenaient payantes rue Jullien, 4 Septembre, Jean Jaurés, c'est-à-dire aux abords du parc des expositions, au tarif de 10 frs l’heure (1,50 €)

 

13 ans après, Bernard Gauducheau lançait un nouveau plan de stationnement en augmentant le nombre de places payantes pour  « lutter contre les voitures ventouses en provenance de Paris qui empêchent les vanvéens de se garer prés de chez eux, améliorer le stationnement des riverains, en instaurant une carte résident à tarif préférentiel (1 € par jour contre 1 € par heure pour les non-résidents), en augmentant la rotation des véhicules et en facilitant l’accès aux commerces de proximité » expliquait il à l’époque. 3 zones avaient été instituée  en Octobre 2005 : Bleue à stationnement gratuit limité à 1H30, Orange avec un tarif préférentiel pour les habitants et Rouge sans tarif préférentiel. « Deux axes forts ont guidé nos choix : privilégier les résidents et permettre une utilisation équitable de l’espace public par tous les vanvéens. Les solutions retenues sont raisonnables et parfaitement acceptables par tous. Cela dit, un plan tel que celui-ci ne peut être figé et évoluera nécessairement dans le temps. Nous ne pourrons pas revenir sur son existerons mais nous l’adapterons afin qu’il réponde mieux aux exigences de l’intérêt collectif » ajoutait il dans l’éditorial de V.I.. 

 

Des vanvéens surtout du côté de la rue de Châtillon,  ont protesté, pétitionné et menacé d’aller manifester devant la mairie, pour demander de revoir le projet : Ils estimaient que d’autres solutions auraient pu être envisagées, notamment la mutualisation des places existantes, c’est à dire leur regroupement pour les mettre à la disposition de l’ensemble des riverains. Avec le temps, ils en ont compris les bienfaits. « Une majorité de Vanvéens a pu constater que la première phase d’application d’un stationnement réglementé en 2005, avec la création d’un tarif résident en zone orange à hauteur d’un euro par jour et d’une zone rouge avec un stationnement limité à 2 heures dans les voies particulièrement encombrées, avait au final libéré des places au profit des vanvéens et protégé les quartiers résidentiels » constatait alors Bernard Gauducheau.

 

Réélue en Mars 2008, la Municipalité avait inscrit dans son programme d’étaler le stationnement payant dans toute la ville « afin d’organiser le partage de la rue en donnant la priorité aux vanvéens » et lancait une vaste concertation. Certains membres de Conseil de Quartier ont participé à des comptages et des recensements effectués rues par rues certains soirs, notamment dans les Hauts de Vanves où son président Daniel Barois avait constaté que « la situation n’est pas bonne et se dégrade notamment dans les zones de stationnement gratuite environnée de zones de stationnement payant. Trop de voitures ventouses qui stationnent sur des périodes de temps de plusieurs semaines,  problèmes des voitures étrangtéres au quartier et beaucoup de voitures immatriculées lors département (dont 93, 94, 75, 60…) qui stationnent à demeure depuis plusieurs mois, occupation abusive des espaces « bateau ». Enfin insufisance du nombre d’aires de parking public et privé, puisque plusieurs nouvelles constructions multi-propriétés n’ont pas prévu assez de places de parkings en sous-sol des immeubles ». De son côté, Laurent Lacomère, maire adjoint faisait état des premières études visant à étendre le stationnement payant (zone Orange) dans toutes les rues de la commune, ce qui impliquerait de passer de 40 horodateurs (qui rapportent 183 000 € de recettes)  à 135.  Le GEV demandait de passer à la zone rouge tout de suite notamment dans certaines rues du quartier du Centre Ancien Saint Remy afin de faciliter le stationnement des clients des commerçants, mais défendait âprement  la zone bleue autour de la gare SNCF.

 

L’objectif de la ville était de passer totalement au stationnement payant de ses 3150 places, 54% restant encore non payantes (1550),  en deux phases en choisissant les voies qui posent problèmes dans la première phase : « En faisant payer le stationnement, on libére des place. Et nous pourrons ainsi le faire dans le quartierde la gare de Vanves  et des endroits les plus sensibles. Car c’est une façon de reconquérir notre territoire par rapport aux envahissseurs venus d’ailleurs garer leurs véhicules » expliquait le maire adjoint. Mais en raison du transfert de la compétence stationnement à GPSO en 2010, l’extension du plan de stationnement n’a pu être envisagée que pendant l’année 2012. Et toujours en deux phases pour des raisons de coût. Ainsi 816 places sont devenues payantes depuis le 10 Octobre 2012 sur 1550 gratuites (et 1350 déjà payantes), sachant que Vanves compte 50 places en zone bleue, 20 dites réservées aux handicapés, livraisons, dépose minute… et 160 dans les parkings.  

 

La ville a décidé de ne pas l’étendre rue par rue mais de travailler par secteur, après concertation au travers des réunions publiques de quartiers, de leurs conseils  et du Comité Consultatif « Stationnement/Circulaton/Sécurité. Trois quartiers sont concernés : L’hyper centre (ancien), le quartier du métro avec la zone pavillonnaire derriére l’école Marceau, le quartier des artistes c'est-à-dire toute la zone pavillonnaire comprise entre le parc des expos, le lycée Michelet, les rues V.Hugo et J.Jaurés. « Nous souhaitons éviter qu’une rue reste non payante dans ces secteurs » précisait Laurent Lacomére en indiquant que le quartier du PMS André Roche et du Clos Montholon sera traité dans une autre tranche.  Les travaux d’installation des 78 nouveaux horodateurs et de marquage au sol ont eu lieu entre le 2 juillet et 31 août 2012.

 

Et cette extension du plan de stationnement réglementé est entrée en vigueur hier matin. Enfin, un tarif résident a été créé en zone orange à hauteur d’1€ par jour et gratuit les dimanches, jours fériés et durant le mois d’août dans certains quartiers. « Ainsi, l’existence d’un tarif résident devrait exclure les véhicules ventouses ou venus de l’extérieur, assurer une meilleure rotation sur la Ville et faciliter la vie quotidienne des riverains » constatait Bernard Gauducheau qui ajoutait :  « Contrairement à certaines rumeurs, ce plan ne représente aucunement un moyen détourné d’accroître les taxes locales. Il était nécessaire pour la municipalité de répondre aux demandes des riverains et de trouver une solution aux problèmes actuels de stationnement sur l’ensemble du territoire communal ». Ainsi 20 ans après les premiers horodateurs du côté du Parc des Expositions, toute la ville en est pratiquement couverte.

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