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VANVES ET LA REGION ILE DE FRANCE - Page 4

  • VANVES VA-T-ELLE S’ASSOCIER AUX VILLES QUI DEMANDENT UN PLAN D’URGENCE POUR RENDRE PLUS ACCESSIBLE LA LIGNE 13

    «Fin des Jeux Paralympiques 2024 avec un énorme succès, mais quid du retour au quotidien pour les personnes en situation de handicap à savoir près de 12 millions de personnes. Nous réclamons avec plusieurs Maires dont Jacqueline Belhomme (Malakoff), Marie Hélène Amiable (Bagneux),  Mathieu Hanotin (Saint Ouen),  Patrice Leclerc (Gennevilliers)… la mise en accessibilité du terminus de la ligne 13 » tweetait au lendemain de la clôture des Jeux Paralympiques Nadége Azzaz, maire de Châtillon en ajoutant « Pour un véritable droit à la mobilité pour toutes et tous! »

    La deuxième ligne la plus longue du métro restera peu accessible, en dépit de sa connexion future à la future ligne 15 sud du Grand Paris Express, comme la plupart des 13 lignes historiques du métro parisien. Sur les 303 stations du métro parisien, seules 35 sont accessibles aux fauteuils roulants. Une situation dénoncée par les élus de 7 villes (Châtillon, Montrouge, Malakoff, Gennevilliers, Bagneux, Saint-Denis et Paris) traversées par la ligne 13 du métro. Deuxième ligne la plus longue du réseau parisien avec 24,4 kilomètres, elle est également l'une des plus fréquentées, avec 650.000 voyageurs quotidiens.  Ses élus sont montés au créneau dans une tribune à un moment où Valérie Pécresse, présidente de la haute autorité des transports francilienne, Ile de France Mobilités (ex-Stif où a siégé le maire de Vanves) a profité des Jeux Paralympiques pour proposer un plan de financement de ce chantier d’un coût estimé entre 15 et 20 Milliards d’euros

    Si  95% du trafic train et RER, les 4 nouvelles lignes du Grand Paris Express d’ici 2031, sont accessibles, il reste à rendre accessible les 13 lignes du métro historique qui sont «le point noir», grâce à des travaux qui s’annoncent chers et complexes et ont été jusqu’à présent toujours été repoussés pour cette raison.  «Dans Paris intramuros, on a 100 % d’accessibilité des bus, mais seulement 25 % d’accessibilité du réseau ferré : métro, tram, RER» constatait Valérie Pécresse. «Ce projet peut devenir le grand projet de la décennie avec l'accessibilité du métro historique». Mais vingt ans seront nécessaires avec sans doute des impossibilités techniques sur certaines stations, dans un Paris extrêmement urbanisé et une densité du sous sol déjà très encombré. Pour en estimer le coût, elle a indiqué s'appuyer sur des études réalisées sur la ligne 6, en partie aérienne, donc «moins chère à rendre accessible». Mais il faudrait débourser entre 600 et 800 M€ rien que pour cette ligne qui est la plus simple à mettre en accessibilité car en grande partie aérienne : l'ajout d'ascenseurs ne nécessiterait pas de creuser le sous-sol dans une partie des stations. Quant à la ligne 13, ce sera une autre paire manche, même si des progrès ont été fait avec, par exemple des escaliers mécaniques notamment à la station Plateau de Vanves-Malakoff dans chaque sens

    Par contre beaucoup de Vanvéens ne comprennent toujours pas pourquoi SNCF Réseau n’a pas profité des travaux de modernisation de la gare SNCF Transilien Vanves-Maklakoff qui sont terminés, pour mener des travaux d’accessibilité notamment avec un ascenseur. « L’accès actuel aux quais de la gare se fait par la montée de marches, alerte le collectif, une vraie galère pour les handicapés, pour les personnes âgées, pour les parents munis de poussettes et pour les voyageurs avec valises ou vélos » constate un collectif « un ascenseur pour la gare de Vanves-Malakoff ». Le maire de Vanves avait indiqué, lors d’une réunion publique de quartier au printemps dernier, que la demande a été faite, que des études devraient être lancé puisqu’il existe une solution - l’insertion d’un ascenseur dans la trémie d’escalier existante pourrait être envisagé – mais pour le stravaux, ce sera une autre paire de manche. Ce projet ne devrait pas aboutir avant plusieurs années comme ce fut le cas pour les murs anti-bruit.

  • UN SCHEMA REGIONAL POUR VANVES AFIN DE RENATURER, DESENSIFIER

    Si Anne Hidalgo a préconisé la «ville du quart d’heure» dans son PLU climatique, Valérie Pécresse défend la «Région des 20 minutes» pour rapprocher les commerces et services des logements des Franciliens pour qu'ils y soient à 20 minutes maximum, à l’occasion de l’adoption du SDRIF-E (Schéma Directeur de la Région Ile de France- Environnemental) qui doit être adopté aujourd’hui par le Conseil Régional auquel assistera Bernard Gauducheau, conseiller régional.

    Un document d’un bon millier de pages et de cartes, fruit d'heures de travail d'urbanistes, économistes, élus locaux, entreprises, habitants et même de l'Etat, pour planifier un développement harmonieux de la première région de France, sachant que cet objectif concerne plutôt la grande couronne avec la création de 27 centralités et de 117 polarités qui regrouperont les six grands pôles de services essentiels au quotidien : l’éducation, la santé, la culture, les commerces, les sports et les espaces verts. Dans les villes les moins denses, 62 % des habitants n’ont pas accès à un lieu culturel en moins de 20 minutes en voiture. Quant à l’offre commerciale élémentaire comme les boulangeries, ils sont près de la moitié (44 %) à ne pas pouvoir s’y rendre à pied. C’est là que la Région compte concentrer ses efforts en matière d’urbanisation dans les années à venir, alors qu’elle se fixe dans le même temps l’objectif de conserver à 75 % les espaces naturels du territoire. Car la loi sur le zéro artificialisation nette (ZAN) trace des limites de consommation fonciére qui s’imposent à tous. Le conseil régional qui est  prié de réduire de 20 % sa consommation foncière, a  la délicate tâche de répartir les hectares restants, qu'il a « pastillé » selon ses priorités, mais sans moyens supplémentaires. La discussion risque aujourd’hui d’être animé au conseil régional avec plus d’une centaine d’amendements déposés par la Gauche

    «Avec ce schéma directeur environnemental, c’est un nouveau chemin, une vision renouvelée, que nous présentons aux Franciliens !» expliquait, quelques jours avant ce conseil régional, Valérie Pécresse. Dans des villes comme Vanves, dans la zone dense, ce document  de référence pour la planification stratégique du territoire francilien va encadrer la croissance urbaine, l’utilisation de l’espace et favoriser la végétalisation : «Nous allons inciter les collectivités à renaturer les villes pour pouvoir artificialiser dans les villages» avec un objectif d’un espace vert à 10 mn de chez soi. Ce droit à urbaniser s’accompagnera d’obligations en matière de création d’équipements publics et de logements.

    Pour les transports, le vélo est en cœur du SDRIF-E qui prévoit l’intégration du réseau véloroutes avec un objectif de triplement des déplacements à vélo. 15 projets visent aussi à compléter la révolution des transports, parmi lesquels) le prolongement de la ligne 12 jusqu’à Sèvres (Hauts-de-Seine).

    Sur le volet logement, Valérie Pécresse a annoncé l’objectif «de construire 70.000 logements par an, de surcroît abordables pour les 2/3.. Nous n’augmenterons pas la densification de l’hypercentre, c’est-à-dire de Paris et la toute petite couronne, déjà trop dense». L’objectif est le développement d’une vraie vie de quartier

  • VANVES CONCERNEE PAR L’ENQUETE PUBLIQUE SUR LE SDRIF-E

    Le projet de nouveau Schéma directeur de la région Île-de-France (SDRIF-E) a franchi une nouvelle étape avec l'ouverture de l’enquête publique le 1er février qui se déroulera jusqu'au 16 mars 2024 à laquelle les vanvéens sont invités à participer notamment en donnant leur avis en ligne  sur la plateforme www.registre-numérique.fr/sdrif-e.

    Cette enquête publique doit permettre à chaque Francilien de donner son avis sur le projet de SDRIF-E arrêté le 12 juillet 2023 par le conseil régional  qui détermine l’aménagement du territoire pour les 12 Millions de franciliens qui y vivent d’ici à 2040 . Il est le document de référence pour la planification stratégique afin d’encadrer la croissance urbaine, l’utilisation de l’espace et de favoriser le rayonnement international de la Région.  Il met cette fois-ci l’accent sur les problématiques environnementales. En effet, le nouveau SRIDF-E institue pour la première fois l’environnement comme un pilier fondamental du développement francilien, capable de résister aux effets du changement climatique, de lutter contre l’étalement urbain et protéger les espaces naturels, agricoles et forestiers. C’est ainsu que, par exemple, 130 espaces verts à créer ou à agrandir, ont été inscrits  dans le SDRIF-E pour permettre à chaque francilien d’avoir accès à un espace nature à moins de 10 mn

    Au printemps 2024, des ajustements seront apportés au projet afin de tenir compte des observations des Franciliens et des conclusions de la commission d'enquête, ainsi que des avis des personnes publiques associées.  Puis, à l’été 2024, le SDRIF-E sera soumis à l'adoption du conseil régional en séance plénière avant d'être approuvé par décret après avis du Conseil d'État. Afin de faciliter la compréhension des enjeux liés à un projet aussi crucial pour l'aménagement plus sobre et plus polycentrique du territoire régional,

    L’Institut Paris Région a réalisé cette semaine un numéro spécial de sa newsletter (accessible sur son site internet), sur le projet de SDRIF-E ainsi que les étapes antérieures clés auxquelles l'Institut a activement participé, notamment la concertation du panel citoyen et la consultation des acteurs.