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police nationale

  • DIMANCHE PLATEAU DE VANVES : INSECURITE ET INCIVILITE, DES PROBLEMES RECURRENTS

    Un point sur les actions envisagées par la ville pour assurer une meilleure tranquillité des habitants du Plateau a été fait par Kevin Cortés maire adjoint de la sécurité, à la suite d’une question orale. D’autant plusqu’il a été constaté un regain d’incivilité et d’incidents liés à la présence et l’installation de bandes d’individus Place des Provinces, avenue Victor Hugo ou rue Sadi Carnot  qui fasse ressentir aux riverains un réel sentiment d’insécurité, avec notamment des tirs de mortiers cet été et l’arrestation, récemment,  de 3 jeunes gens. «Les habitants de Vanves ont besoin d’une réelle communication sur ce sujet. Vous nous répondez trop souvent que vous ne recevez pas de courriers, que vous n’êtes pas alertés, que les polices Nationale et Municipale ne reçoivent pas d’appel. Les médiateurs ne font pas tout et ne peuvent pas tout faire, les forces polices en sous effectifs non plus. Il est essentiel d’assurer à nos administrés la tranquillité et la sécurité, sans tirs de mortiers, sans graffitis sur des façades fraichement rénovées, sans racket aux alentours du métro, des établissements scolaires et dans les zones piétonnes» a demandé ….

    Kevin Cortés comme lors de la réunion publique sur le Plateau  a rappelé, bien sûr que «Vanves, 2e ville la plus sûre des Hauts-de-Seine et parmi les villes de plus de 20.000 habitants les plus sûres de France pour la 2e année consécutive. Qu’un certain nombre de riverains ressentent un sentiment d’insécurité plus prégnant depuis quelques semaines au Plateau. Mais je dis attention aux généralités. Troubles à la tranquillité et insécurité sont deux notions bien différentes. Ne mettons pas sur un pied d’égalité les jeux de ballon ou les rassemblements bruyants ; et les vols à l’arraché, menaces ou violences verbales et physiques, dont quelques Vanvéens ont malheureusement eu à faire face. On parle de moins d’une demi-douzaine de situations véritablement sérieuses» a-t-il tenu à préciser en revenant sur cette affluence  la permanence de quartier du 26 novembre dernier. «J’attire votre attention sur le fait que la dizaine de Vanvéens qui se sont déplacés n’étaient pas tous venus pour parler sécurité. Et qu’une partie d’entre eux était là à mon invitation, afin d’échanger sur cette problématique. Vous parlez du  travail de fond mené par la Police Nationale». J’y associe la Police Municipale. Car sans l’action conjointe de nos équipes, la connaissance du terrain de nos agents municipaux et sans la qualité de notre dispositif de vidéo-protection, les interpellations n’auraient pas été aussi nombreuses ni aussi rapides».

    Mais il est revenu au cœur du sujet, c’est-à-dire «à une bande d’une petite dizaine d’individus qui a décidé, de se retrouver après plusieurs mois d’absence du territoire vanvéen. La plupart sont connus des services de polices. Et parmi eux des adolescents interdits de territoire dans le cadre du contrôle judiciaire auquel ils sont soumis suite à l’affaire de Beaugrenelle. Notre point de vigilance se porte avant tout sur le 114 avenue Victor Hugo. Puisqu’ils ont décidé d’en faire leur lieu de regroupement depuis octobre ; l’accès à la Place des Provinces ayant été rendue impossible aux deux-roues motorisés par les aménagements de GPSO. Ces aménagements vont se poursuivre puisque dès la semaine prochaine une caméra nomade va être installée au niveau du 114 Victor Hugo. Et une caméra définitive sera installée Place des Provinces au premier semestre 2023. Toujours dans le triple objectif de : dissuader les rassemblements, de renforcer le sentiment de sécurité des riverains et de donner tous les outils à la police nationale pour faire au mieux son travail. Concernant les nombreux tags qui ont fleuris sur les murs de la résidence, il s’agit là aussi de provocations de ces jeunes, notamment à l’attention des forces de l’ordre. Vous aurez noté qu’ils font l’objet d’une grande réactivité des services municipaux et qu’ils sont effacés systématiquement» a-t-il indiqué en faisant remarquer «la Commissaire est également bien consciente de la situation et que des renforts de la Brigade Anticriminalité (BAC) et des effectifs départementaux sont déployés sur le Plateau de jour comme de nuit».

    Kevin Cortés a rappelé le rôle, à coté des médiateurs des éducateurs spécialisés qui mènent un travail de fond absolument capital auprès des jeunes en situation de décrochage ou de marginalisation. «Des dizaines d’adolescents qui chaque année prennent leurs distances avec les fauteurs de troubles et retrouvent le droit chemin. Evidemment en 2023, les Vanvéens pourront toujours compter sur notre police municipale, nos médiateurs et nos éducateurs spécialisés pour poursuivre l’excellent travail qui est le leur au service de la tranquillité publique. L’occasion pour moi de les en remercier à nouveau».

    Il a ensuite évoqué la nouvelle Stratégie territoriale de sécurité et de prévention de la délinquance 2022-2026 « qui sera notre feuille de route pour la suite du mandat. Elle va reposer sur un triptyque porté nationalement autour de la prévention jeunesse et du soutien à la parentalité, de la lutte contre les incivilités et de l’aide aux victimes de violences intrafamiliales.  Pour Vanves, 19 chantiers prioritaires vont être progressivement mis en œuvre ces prochains mois en associant étroitement tous nos partenaires. Notre objectif est de pouvoir apporter une réponse ciblée à chaque situation, avec un accent mis sur la prévention. »

  • LES ELECTIONS A VANVES PAR LE PETIT BOUT DE LA LORGNETTE

    COUT DES ELECTIONS  

    Plus de 600 M€ !  C’est l’estimation du coût global des élections présidentielles et législatives de 2012, d’après le rapport « Moderniser l’organisation des élections » de l’inspection générale de l’administration (IGA), publié en avril 2015. Parmi ceux-ci, 200 M€ ont été engagés par les communes. Qu’en sera-t-il en 2017. Pour Vanves, les frais d’élections (Présidentielles et Législatives)  devraient s’éléver à 8500 € puisque le budget « citoyenneté » passe de 10 500 € à 19 000€ entre 2016 et 2017 (+2,30%). Mais il ne prend pas en charge les 250 € d’indemnité versées à chaque agent municipal qui tient un bureau de vote – 2 par bureaux, soit 42 au total – les chauffeurs et les installateurs du matériel électoral dans les écoles. Ces indeminités sont insrites dans le budget personnel

    SECURISATION DU VOTE

    Ses élections se sont déroulées sous haute tension, même si elle était moins visible à Vanves, après la tuerie sur les Champs Elysées Jeudi dernier, à Paris et en Ile de France. Ce dimanche a été dense pour la police natonale mais les équipes de Sentinelles  amenés à surveiller des lieux aussi variés que des mairies, des écoles ou encore des gymnases, ses véhicules étant visibles dés l’ouverture des bureaux à Vanves. Certains villes ont pris des mesures adaptées  (fouilles, organisation des files d'attente), en cas de forte affluence notamment, avec au moins un policier municipal ou un agent de sécurité à l’entrée de bureaux de vote. « La difficulté de ce genre d’opération, c’est qu’il s’agit de lieux de passage. Il faut être constamment aux aguets. C’est bien plus compliqué que de protéger une foule réunie à un seul et même endroit » expliquait on à la préfecture de police compétent non seulement à paris et la petuite couronne, où s’étaient succédées les réunions la semaine dernière en liaisoin avec les préfets de chaquedépatement. . D'autant que le Code électoral interdit la présence d'hommes armés dans ou à proximité immédiate d'un bureau.  D’ailleurs le préfet de police a, pour la pemière fois, écrit aux maires, avant les élections,   pour préciser « qu’ il appartenait alors « aux maires et aux présidents de bureaux de vote d’arrondissements […] de mettre en œuvre les mesures de vigilance adaptées ».Cela concerne le filtrage et le contrôle visuel des personnes et du contenu des sacs à l'entrée, mais aussi la vérification avant l'ouverture du scrutin de la condamnation des accès non indispensables pour les opérations électorales ou pour assurer l'évacuation du public ainsi que la gestion des files d'attente qui, en cas d'affluence, devront dans la mesure du possible être positionnées à l'intérieur des sites et à l'écart des voies publique

  • UNE RENTREE SCOLAIRE A VANVES DANS UN CONTEXTE PARTICULIER: L’ETAT D’URGENCE INVITE A PRENDRE DE NOUVEAUX REFLEXES

    Prés de 4650 jeunes de 3 à 20 ans font leur rentrée ce matin dans les établissements scolaires à Vanves : Plus de 2200 enfants dans les 6 écoles maternelle et 6 écoles élémentaires de Vanves,  1650 élèves à Michelet dont 650 collégiens, 650 lycéens  et 350 étudiants de classes préparatoires, prés de 500 collégiens au collège Saint Exupery, plus de 350 au LEP Dardenne. Mais cette Rentrée des classes est vraiment particulière cette année.  Devant un « niveau de menace terroriste très élevé », la protection des établissements scolaires fait office de priorité absolue pour cette rentrée entamée pour les  pouvoirs publics,  les collectivités locales  et les chefs d’établissements.  Elle a fait l’objet d’une circulaire interministérielle (Intérieure-Education Nationale) qui balaie toutes les questions et problématiques et a été l’objet une réunion préfecture-inspection académique-collectivités locales.  « C’est un changement de culture pour tout le monde » constate Philippe Wuillamier, Inspecteur d’académie pour les Hauts de Seine     

    Pour  les écoles, une réunion a eu lieu entre la préfecture, l’inspection académique et l’association des maires des Hauts de Seine dont les membres sont très mobilisés. Ils ont beaucoup travaillés sur la sécurité des accès, les clôtures pour les rehausser… Des travaux ont été effectués pour installer des digicodes, des alarmes anti-intrusions dans les bâtiments, des loquets dans les classes…Un courrier a été envoyé par le préfet aux maires pour leur demander de veiller à l’interdiction du stationnement autour des écoles, avec l’installation de mobilier urbain dissuasif (potelets),  le déplacement des containers à verre et autres. « Nous avons demandés aux directeurs d’école dans un premier temps, à la pré-rentrée, de s’assurer que le personnel de l’école connaît bien le protocole et les dispositifs,  dans un second temps d’informer les familles des mesures qui sont mises en place, et également de leur demander leur participation positive : Les parents aiment déposer leurs enfants avec leur automobile le plus prés possible de l’école. Mais nous allons leur demander une coopération pour qu’ils comprennent bien que tout attroupement aux abords des écoles, est contre-productif et créée de la tension inutilement, d’accepter un certain nombre de contraintes, et à eux-même diffuser les informations, et les expliquer à leur tour. Nous souhaitons ainsi développer une communauté de vue et développer une culture partagée » indique l’inspecteur d’académie  en constatant que « les directeurs d’écoles ont fait, depuis Novembre 2015, leur travail avec un sérieux exemplaire. Et ce n’était pas simple, car il  s’agissait de mettre en œuvre des mesures de sécurité efficace comme par exemple « N’importe qui ne peut pas entrer dans une école », sans distiller de panique dans la population, grâce à leur calme et leur détermination ». Ainsi le jour de la Rentrée à Vanves, uniquement, un seul des parents pourra accompagner leur enfant en petit section en maternelle et en CP en élementaire, selon une décision commune prise par le maire de Vanves et l’inspectrice d’éducation nationale de la 18éme circonscription des Hauts de seine (Malakoff-Vanves)

    Dans le 2éme degré, chaque établissement (collège, lycée)  a fait l’objet d’un diagnostic de sécurité   qui est en cours de réactualisation,  en lien avec les collectivités locales compétentes (département pour les collèges, Région pour les lycées). Il  permet de repérer les points de force et de vulnérabilité, et de balayer la façon dont l’établissement s’organise en situation de tension et de crise, avec des recommandations, des propositions de travaux. « Ce sont des outils précieux qui permettent aux uns et aux autres de voir quel type de procédure, ils engagent pour assurer le maximum de sécurité » pour l’inspecteur d’académie. Depuis le 13 Novembre 2015, Michelet a recruté deux quasi vigiles même s’ils n’en ont pas l’uniforme ou la qualité officielle, qui sont présent à la grille en permanence : « Lorsque les élèves entrent dans l’établissement, ils doivent nécessairement montrer leur carnet de correspondance, lorsque des adultes entrent, ils doivent se présenter à la loge où sont recensés leur nom et les raisons de leur visite. Les grilles du bas du parc, le long du bd du Lycée,  ont été fermées y compris pour les équipes sportives de Vanves pour éviter des accès sans contrôle.  On a appelé tout un chacun à la vigilance. Un exercice est prévu avant laToussaint. Nous avons sollicité la Région pour installer des caméras de vidéosurveillance en plus grand nombre, et  des systémes d‘alarme-intrusion  dans tous les bâtiments » indique Bernard Gary, proviseur. Le Préfet des Hauts de Seine a demandé aux principaux et aux proviseurs d’élargir les horaires d’ouvertures le matin et l’après-midi pour éviter les attroupements devant les entrées de leurs établissements.   

    Polices nationale et municipales sont également appelées à renforcer la surveillance de la voie publique aux abords des établissements scolaires durant toute cette période de  Rentrée, qui est une  question très sensible pour les maires. Des patrouilles dynamiques sont organisées dans chaque circonscription par les commissariats, comme à Vanves-Malakoff,  avec un véhicule dédiée pour cette mission, renforcés par des rondes de la « Bac de jour » dans chaque district. Conformément aux instructions des ministres de l’éducation nationale et de l’intérieur, la préfecture et l’inspection d’Académie ont demandé à l’ensemble des établissements scolaires de faire un exercice dit PPMS (Plan Particuliers de Mise en Sécurité), mais dans sa partie attentat-intrusion, avant la Toussaint : « On leur demandera ensuite d’en faire un autre au plan  départemental en lien avec la préfecture, ce qui permettra aux écoles de se repérer à rapport à quelque chose de très particulier car on entre vraiment dans l’introduction de la culture  de la gestion du risque dans les écoles. Et un troisième en cours d’année spécifique sur les intrusions et les attentats » indique l’inspecteur d’académie en insistant sur un point : « « Il faut que cela soit rassurant pour les familles ! ». Ces exercices se feront sur des thèmes comme le filtrage des accès, les alertes, la manière de fermer les portes, de connaître les issues de secours…  « Il n’est pas question de simuler un attentat ! L’objectif est que tout le monde prenne de nouveaux réflexes » insiste t-il