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covid-19 - Page 3

  • UN ETE CONTAMINE A VANVES ET EN ILE DE FRANCE ?

    Tous les indicateurs pointent du doigt l’éventualité d’un été contaminé. L’Ile-de-France enregistre une nouvelle augmentation des chiffres liés au Covid-19 : En effet, tous les départements franciliens, à part la Seine-Saint-Denis, affichent des taux d'incidence supérieur à 500 cas détectés pour 100 000 habitants. C'est à Paris que ce chiffre est le plus important, puisqu'il atteint 761. Des données qui indiquent une résurgence de l'épidémie après plusieurs semaines d'accalmie.  Cette reprise coïncide avec la tendance nationale : le nombre de nouveaux cas en France a bondi de près de 50 %, avec près de 44.000 cas nouvelles infections par jour en moyenne. 

    « Là, c’est très clairement une reprise épidémique qui est liée à l’arrivée de nouveaux variants de la famille Omicron, qui s’appellent BA.4 et BA.5 » assurait l’infectiologue Anne-Claude Crémieux sur France Info. Si la plupart des indicateurs sont à la hausse, la tension hospitalière reste basse dans la majorité des départements franciliens à l'exception de la Seine-et-Marne dans laquelle 44% de lits sont occupés par des patients Covid.

    «L'immunité procurée par la dose de rappel administrée en janvier arrive à son terme. De ce fait, les personnes vulnérables son plus facilement contaminées et risquent des formes graves» indiquait Benjamin Davido, infectiologue à l'Hôpital Poincaré de Garches dans les Hauts-de-Seine sur France Infos.  Il pointait également du doigt le fait que «l'on incite plus les gens à se faire tester. On compte environ 200 000 tests par jour actuellement alors que lors des vacances de Noël nous avoisinions le million de tests quotidiens. Paradoxalement, le nombre de tests positifs et de plus en plus important alors que les gens se testent de moins en moins». IL déplore la levée des restrictions sanitaires récentes comme la fin du port du masque dans les transports,  en expliquant que «cela convainc la population que le Covid n'existe plus alors que sa circulation reprend». Il appelle de ses vœux un port du masque «dans les endroits où la possibilité de transmission du virus est forte» en rappelant que «les transports en commun comme le métro sont occupés par des populations plus jeunes qui sont souvent moins vulnérables aux formes graves, mais le fait de ne plus porter le masque accélère la circulation du virus». En tous les cas, l’Agence nationale de santé publique incite à faire preuve d’une « forte vigilance dans les semaines à venir. ». D’ailleurs certains pharmaciens de Vanes ont constaté un augmentation du nombre de vaccins effectué sà la veille des dépats en vacances, comme cet artiste venu se faire vacciner avant son départ pour le festival d’Avignon où il va côtoyer chaque 300 à 400 personnes pendant un mois, comme il l'expliquait

    Un nouveau projet de loi concernant le coronavirus devrait être présenté en Conseil des ministres le 22 juin. Cependant le contexte politique a entrainé son annulation. Or selon la loi du 11 novembre 2021, la France est toujours en «état d'urgence». Cette mesure est protégée jusqu'au 31 juillet 2022 et permet à l'exécutif d'adopter des mesures d'urgence face au coronavirus comme le port du masque obligatoire, l'instauration d'un confinement ou d'un couvre-feu, ou la mise en place du pass vaccinal ou sanitaire. Le nouveau texte devrait désormais évoquer des «mesures de freinage» sans précisions supplémentaires sur la nature de ces «mesures», de la part d’Olivia Grégoire,  porte-parole du gouvernement. L'objectif du nouveau projet de loi est de  «pouvoir rester vigilants à l'endroit de la remontée possible du Covid-19». Cette semaine, le ministère de la Santé devait  appeler à la remobilisation contre le nouveau variant Omicron. Certains réclament le retour des gestes barrières.

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  • VANVES DANS LE CREUX DE L’OREILLE

    ANNIVERSAIRES : Deux entreprises vanvéennes ont célébrées en ce début Mai, leurs anniversaires :  la doyenne des sociétés vanvéenns tout d’abord avec les Procédés Chenel qui a 125 ans,  célébré le 6 Mai dans ses locaux de la rue Jean Bleuzen. Le maire a eu l’occasion, ce soir là, de faire citoyen d’honneur de la ville Guy Chenel, qui s’était installé à Vanves, proche du parc des expositions, car son entreprise était spécialisée dans la conception, la réalisation et le montage de stands pour les salons. Ensuite, l’hôtel Mercure du groupe Accor qui a eu 40 ans le 23 Avril dernier et les a célébré mardi soir 10 Mai (sur la photo) en présence de nombreuses personnalités et de membre du groupe Accor. Un hôtel de 388 chambres qui vie grâce notamment au parc des expositions qui assurent à 50% sa clientèle. Il a énormément souffert de la crise sanitaire mais espère rebondir grâce à la reprise des congrés et salons, et surtout de la constitution d’un pôle hôtelier  important de 2500 chambres dans ce secteur francilien avec laconstuction de nouveaux hôtels

    LEGISLATIVES : Gabriel Attal qui avait été élu pour la première fois dans la 10ème circonscription des Hauts-de-Seine en 2017, est le favori cinq ans après. Il devrait l'emporter, car à Boulogne et à Vanves, Emmanuel Macron a récolté dès le premier tour respectivement 45% et 35% des voix. Mais rien n’est acquis jusqu’au soir de l’élection.  Il avait fait tandem avec Florence Provendier comme suppléante qui l’avait remplacé à l’Assemblée lorsqu’il avait été nommé Ministre. Il aura face à lui une candidate socialiste de  la NUPES (Nouvelle Union Populaire Ecologique et sociale) qui est la responsable de la section PS d’Issy les Moulineaux,  Cécile Soubelet, ce qui manque pase sel pour un ex-PS. Elle  est né à Paris et a grandi dans les Yvelines dans une ville de grande mixité sociale. « Solidement ancrée à Gauche, je suis de la génération Millenials qui ne conçoit pas la lutte contre les inégalités, sans y inclure l’environnement » explique-t-elle. «Diplômée de science politique, je suis experte en stratégie de communication» ajoute cette militante PS qui s’était présenté aux municipales en 2020 sur la liste PS à Issy les Moulineaux, passionnée par la culture et les pays hispaniques à travers le monde. Le RN a investi Hadrien Petit dans la 10e, Reconquête ne présentant pas de candidat pour l’instant. Par contre qu’en est il du candidat de droite LR ou UDI ? Il paraîtrait, selon Le Parisien qu' André Santini, maire UDI d’Issy-les-Moulineaux et Bernard Gauducheau, maire UDI de Vanves, auraient demandé le retrait de Sandrine Bourg (LR), laissant le champ libre à Gabriel Attal, l’actuel porte-parole du gouvernement.

    BAS LES MASQUES : Le masque ne sera plus obligatoire dans les transports dès le 16 mai dans les bus et les trains, a annoncé Olivier Véran tout en précisant que celui-ci demeurait recommandé dans ces espaces collectifs. Six mois après le début de la pandémie, en Mai 2020 après le premier confinement, le gouvernement français avait mis en place des restrictions, avec notamment l'obligation de voyager masqué. La mesure n'a jamais été abandonnée par le gouvernement, alors que le masque n'est plus obligatoire au cinéma, dans les salles de sport ou encore dans les supermarchés et magasins depuis le 14 mars 2022.  Dans une interview accordée à Brut, en Avril dernier, Emmanuel Macron avait alors indiqué «qu'il était raisonnable » d'envisager une levée de l'obligation cet été . Une décision qu'il avait toutefois «conditionnée à une baisse consolidée des cas de contamination et du nombre d'hospitalisations». Ces derniers jours le bruit courait que nouvelles instructions gouvernementales, pourraient intervenir rapidement, pour autoriser les voyageurs à tomber le masque. C’est fait !

  • LES RESTRICTIONS LEVEES A VANVES 2 ANS APRES LE PREMIER ET DUR CONFINEMENT MALGRE UN FREMISEMENT DE L’EPIDEMIE

    Voilà deux ans, un mardi à midi, le premier confinement à cause de l’épidemie du COVID-19 entrait en vigueur  du 17 Mars au 11 Mai. Tout le monde se souvient de ce weed-end du 15 Mars : l’annonce samedi soir par le Premier ministre de la fermeture des bars-cafés-restaurants-hôtels, vécu comme un véritable coup de massue par les restaurateurs, comme le racontait le patron du Petit Vanves sur le blog. Le 1er tour du scrutin des élections municipales, le dimanche, sous haute protection sanitaire dans les bureaux de vote avec respect des distanciation, gestes barrières, masques, gel hydroalcoolique… où l’ambiance était sereine, mais peu fréquenté (52,96%). Et le confinement annoncé le lundi lors de l’allocution du président de la République qui déclarait : «Nous sommes en guerre ! », et appliqué le mardi à midi

    Tout cela parait bien loin alors que toutes les restrictions ont été levées depuis hier, Vanves retrouvant une vie normale avec toutes ces animations du printemps re-programmées, et qui avaient été annulées. Des images restent dans le souvenir des vanvéens : Ces longues files d’attente à Carrefour Market, Intermarché, Franprix qui étaient dévalisé au début, mais aussi devant les pharmacies de Vanves, les autres commerces d’alimentations restés ouvert au marché, avec un circuit barriéré. Ces rues désertées et ce silence qui s’était abattu sur la ville seulement perturbées vers 20H par ses applaudissements pour remercier le parsonnel soignant. « Il devenait possible de percevoir les sens de la nature comme le chant des oiseaux ou les bruissements des feuilles dans les arbres. Autant de sonorités qui sont habituellement difficiles à entendre, masquées par le bruit incessant de la circulation et des activités humaines»  

    De nouveaux rendez-vous s’étaient instaurés grâce au net - les vidéos où le maire donnaient des informations et des recommandations diffusées chaque vendredi sur le site Facebook de la ville – ou à Zoom – avec les visio-apéro dominicaux instaurés par le péce curé Auville pour partager quelques nouvelles, échanger, adresser un message, donner quelques nouvelles. Beaucoup d’initiatives étaient lancées par la ville comme ce réseau de solidarité municipal qui a rassemblé jusqu’à 170 bénévoles et qui peut être ré-initié pour chaque coup dur, pour trouver des masques, ouvrir des centres de dépistages, soutenir les commerçants dont certains, non essentiels, avaient fermés, grâce à GPSO, le Département et la Région.

    Mais tout cela parait bien loin, même si l’épidémie reste encore très présente, car cette levée de ces restrictions intervient alors qu'un «frémissement épidémique»  se fait sentir sur le territoire national et  niveau régional. Les chiffres de l'Agence Régionale de Santé d’Ile de France montre un taux de positivité à 12 %, soit 1,1% de plus que la semaine dernière.  Après une période d'accalmie du fait de la décrue du variant Omicron, les chiffres de l'épidémie de Covid repartent à la hausse par rapport à la semaine dernière dans tous les départements franciliens. Sur l'ensemble de la région, tous les départements affichent un taux d'incidence supérieur à 200 pour 100 000 Habitants (474 à Paris)  Pour rappel, le seuil d'alerte fixé par le gouvernement se situe à 50 cas pour 100 000 habitants. La tension hospitalière est également en hausse dans plusieurs départements. Bien qu'elle reste modérée dans la plupart d'entre eux, elle atteint cette semaine 51% en Seine-Saint-Denis et 62% dans la Seine-et-Marne.

    «Cette hausse du nombre de cas s'explique par le fait que la population ne pense plus au COVID, car elle a d'autres sujets de préoccupation comme le conflit en Ukraine ou la campagne présidentielle. Il s'agit d'un relâchement généralisé, car on ne parle plus du COVID et que certaines personnes annulent même leur dose de rappel en prétextant l'accalmie des contaminations» expliquait un infectiologue à l'Hôpital Poincarré-Garches qui alertait sur la temporalité utilisée par le gouvernement. «Si l'on veut apprendre à vivre avec ce virus, il faut s'inscrire dans une temporalité longue. Il ne s'agit pas de dire aux gens que le virus va disparaître du jour au lendemain. Le fait d'avoir fixé le 14 mars comme date de fin des restrictions a donné l'impression à la population que la pandémie était terminée, mais l'hypothèse d'un rebond épidémique plus important ne peut pas être exclu à ce stade» concluait-il.