Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

SANTE - Page 5

  • VANVES EN QUASI CONFINEMENT

    Pourtant rien de visible ne le montre, mais dans notre ville, comme beaucoup d’autres, certains habitants se sont confinés ou sont inquiets. Et on les comprend, même si une tendance à la baisse se fait fait sentir en Ile de France

    Avec une décrue des nouveau cas qui se fait sentir, les chiffres des hospitalisations et des contaminations restent fort en Ile de France : Entre le 3 et le 9 janvier 2022, près de 500.000 Franciliens ont été contaminés. Le taux d’incidence est historiquement haut : 4.044 cas pour 100.000 habitants, en moyenne. Le variant Omicron plus contagieux est majoritaire (96 % des cas) en IDF Cette très forte circulation est due à une couverture vaccinale incomplète. Dans la région, seul 1 Francilien sur 7 est vacciné, indique Santé Publique France. Les jeunes sont les personnes les plus touchées par le coronavirus : 6.280 cas pour 100.000 jeunes. En cause : la rentrée scolaire ainsi que les soirées et les dîners. Toutes les réunions privées sont des hauts lieux de contamination. Les hôpitaux restent surchargés, particulièrement en Seine-Saint-Denis et à Paris. À eux deux, ces départements représentent la moitié des 3.800 hospitalisations. Mais comme en a fait état le président de l’AP-HP dans un mail envoyé aux médecins et soignants «le nombre de patients ayant une forme grave de Covid-19 n'augmente plus en Ile-de-France. Nous avons désormais un solde négatif, c’est-à-dire que le nombre de patients qui rentrent est inférieur à celui des patients qui sortent. Pour autant, il y a toujours des entrants en réanimation avec des formes graves de maladies, contaminés par le variant Delta. C'est pourquoi il faut encore être extrêmement prudent à l'échelle individuelle, notamment lorsque l'on est pas vacciné. Les patients qui viennent en réanimation pour des formes graves de la maladie ne sont pas vaccinés pour leur grande majorité, ou si elles le sont, ce sont des personnes avec des comorbidités ou une immunodépression» indiquait un médecin urgentiste ……

    C’est pourquoi Vanves se confine sans être confiné : Ainsi le match de basket a été annulé le week-end dernier, car 4 joueurs sont contaminés. Des parents d’élèves dont les enfants d’une classe de l’école du Parc doivent partir en classe de neige à la Féclaz (en Savoie (chalet du col du Sire sur la photo) jeudi, restent suspendu à une décision d’annulation, pour deux raisons : un des écoliers de cette classe,  a été contaminé, le directeur ayant prévenu les autres parents de ses camarades de classe de faire tester leur enfants lundi matin, avant de les emmener à l’école. Et la Savoie, lieu de destination des classes de neige organisées par des communes franciliennes  comme Vanves, a vu de nombreuses annulations  tout au moins jusqu’à fin Février, comme les salons et congrés au parc des expositions de la porte de Versailles. Et une épée de Damoclés plane au dessus de nombreux événements pour l’instant maintenu. Sans parler de tous ceux qui ont limités les contacts ou se sont confinés chez eux, comme Emile, 95 ans, un habitué du café l’Appart dont la famille lui a demandé de ne pas sortir de chez lui. Certains EHPAD ont pris des mesures drastiques avec port du masque FFP2 obligatoire pour les visiteurs. Beaucoup de vanvéens télétravaillent aussi et limitent leurs déplacements

  • LE PORT DU MASQUE SUSPENSU A PARIS ET DANS LES YVELINES MAIS PAS DANS LES HAUTS DE SEINE ET VANVES BIEN SUR

    «En somme, j'arrive de Paris à pied et sans masque (il y a du monde là-bas !) et je dois sortir de ma poche ce ridicule attribut lorsque j'ai passé le périphérique et que je suis entré à Vanves où la foule ne se presse pas en extérieur. On est vraiment tombé sur la tête. Qui peut encore espérer qu'on respecte les autorités qui nous gouvernent ? » remarquait ces jours-ci un vanvéen sur les réseaux sociaux. Car le port du masque est obligatoire sur la voie publique et dans les parcs et jardins des Hauts de Seine, dès 11 ans. Il n'est pas obligatoire en forêt, mais reste recommandé en cas d'affluence.

    Mais depuis la semaine dernière, grâce à des recours, en région parisienne, les tribunaux administratifs des Yvélines Jeudi dernier, et de Paris Vendredi vendredi, ont suspendu les arrêtés préfectoraux rendant obligatoire le port du masque. Conséquence directe : les parisiens comme les Versaillais ne peuvent plus être sanctionné d'une amende de 135 euros si on ne porte pas de masque, voire 1500 € en cas de récidive. Les tribunaux saisis ont tous avancé les mêmes motifs. A Paris, le juge des référés a considéré que la mesure prise par le préfet de Paris «ne répondait pas aux impératifs de stricte proportion aux risques sanitaires encourus : En rendant obligatoire le port du masque sur la voie publique et dans les lieux ouverts publics, sans limiter cette obligation aux lieux et aux heures de forte circulation de population, la décision de la préfecture de police de Paris n'était pas équilibrée» a-t-il tranché. Du côté du tribunal des Yvelines, il a reconnu une accélération des contaminations dans le département, mais il a estimé que «la mesure portait une atteinte excessive, disproportionnée et non appropriée (...) à la liberté individuelle». Il a considéré que «cette obligation ne pouvait être imposée qu'à condition que la situation épidémiologique locale le justifie et que le port du masque soit limité aux lieux et aux heures de forte circulation» tout en estimant que « les zones rurales à faible densité doivent être différenciées des zones plus densément peuplées, où le risque de contamination en extérieur est plus élevé ».

    Le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal,  a confirmé qu'un nouvel arrêté pour préciser les endroits toujours concernés par le port du masque obligatoire en extérieur, à Paris, sera déposé prochainement, indiquant « qu'il fallait définir de manière plus fine les conditions dans lesquelles le masque doit être porté en extérieur…Le ministère de l'Intérieur va prendre un nouvel arrêté» a-t-il déclaré en  soulignant que «ce qui a motivé la décision (du tribunal administratif de Paris), c'est de dire que l'obligation du port du masque était trop générale sur un territoire aussi important que la capitale».  Plus largement, la semaine dernière, le conseil d’Etat a indiqué que les préfets ne pouvaient imposer le port du masque en extérieur que sous certaines conditions : c’est-à-dire «en limitant l’obligation aux lieux et aux heures de forte circulation de population... ».

    Les deux décisions de justice prises dans les Yvelines et à Paris risquent de faire jurisprudence et d’entrainer beaucoup d’autres décisions similaires à travers la France. Et c’est le cas, puisque Vendredi, le tribunal administratif de Nantes a suspendu l'arrêté préfectoral sur le port du masque obligatoire en extérieur, qui s'appliquait dans les 207 communes de Loire-Atlantique, estimant que «la mesure du port du masque généralisé portait atteinte à la liberté individuelle des personnes de façon disproportionnée et non appropriée».

    Si les préfets dont les arrêtés ont été suspendus souhaitent imposer à nouveau le port du masque en extérieur, ils devront modifier leurs textes. C'est d'ailleurs ce qui se prépare, la préfecture des Yvelines ayant déclaré à l'AFP, «prendre acte de la décision du tribunal administratif de Versailles et l'étudier pour adapter l'obligation du port du masque en extérieur, notamment en termes de zones et d'horaires». Un nouvel arrêté a donc été rédigé hier tant dans les Yvelines qu’à Paris qui s'applique à partir d'aujourd'hui a t-on appris hier soir 

  • UNE RENTREE A VANVES MARQUEE PAR DES ANNULATIONS, DES TESTS ET QUELQUES TENSIONS

    Cette semaine de Rentrée pour la nouvelle année s’est déroulée sur fond de crise sanitaire, avec des suppressions ou des reports de rendez-vous comme le repas paroissal prévu le 15 Janvier pour célébrer la Saint Remy reportée en Mai, comme les « galettes » traditionnellement organisé par les associations à cette époque, le banquet des seniors, des matchs comme c’était le cas pour le basket qui devait jouer à Tourcoing à cause de joueurs contaminés, des congrés et salons annulés ou reportés en Mars au parc des exposition…. Dans certaines communes, les classes d'instruments à vent dans les conservatoires er les leçons individuelles et collectives ont été annulée jusqu'à fin janvier, à cause de la propagation du variant Omicron. Les pharmaciens sont  sous pression avec ces longues files d’attente devant les barnums blancs pour se faire tester surtout, et vacciner (sur laphoto devant la pharmacie de l’Eglise).

    Selon les dernières données de Santé publique France, un test au Covid-19 sur cinq s’avère positif en IDF. Le taux de positivité est de 20,5 % dans la région contre 17,1 % au niveau national. Un résultat qui s’explique par un nombre record de tests réalisés ces derniers jours : 9,5 millions de testes réalisés la semaine derniére (+25%) contre 3 millions de tests hebdomadaires en 2020 et 6 en Août  2021. La hausse du nombre de cas positifs témoigne «d’une circulation virale toujours plus intense, dominée par le variant Omicron» affirme SPF. Cela s’explique également par un nombre de tests réalisés ces derniers jours. Le taux d’incidence se rapproche des 3.000 cas pour 100.000 habitants dans la Région. Une tension hospitalière se fait déjà ressentir. Les scientifiques prévoient un pic épidémique à la mi-janvier.

    Dans les écoles, la tension est grande actuellement après l’annonce d’un nouveau protocole considéré comme « hors sol » annoncé par le ministre de l’Education la veille de la Rentrée dans le Parisien, heureusement allégé depuis peu….  «Ce nouveau protocole sanitaire rend la situation ingérable. Il veut que dans un cas de contamination dans une classe, tous les élèves devaient passer un test antigénique. Puis, un second test, deux jours après le premier cas et un troisième, quatre jours après. Si l’un des élèves était déclaré positif pendant ce laps de temps, la démarche des trois tests devait être relancée du début. On arrive plus à gérer» expliquait un responsable d’un syndicat enseignant qui ajoutait : «Depuis trois jours, les directions scolaires ne font que rappeler les parents. Ce protocole entraine une consommation massive d’autotests car les écoles demandent aux parents d'utiliser des autotests, et ils se tournent donc vers les pharmacies. Les pharmacies ne savent pas si elles seront remboursées et sont réticentes à fournir des tests, alors que le stock diminue. Les parents reviennent voir les écoles sans avoir d'autotests et sont déboussolés. Ils n'en peuvent plus et les directions scolaires aussi !».

    Et certains témoignages de parents vanvéens sont édifiants, car emmener les enfants à l’école, c’est devenu depuis la rentrée une sorte de parcours du combattant pour beaucoup d’entre eux. Selon le nouveau protocole, les élèves de moins de 12 ans doivent subir trois tests en cinq jours et justifier à chaque fois d’un résultat négatif pour pouvoir revenir en classe. Encore faut-il pouvoir se faire tester. «On a fait une heure de queue par deux degrés» racontait à France Info, une maman d’une écolier en CP. Même galère pour Louise, qui elle est en CM1 : «On en fait presque toutes les semaines. (…) C’est un peu beaucoup !» témoignait une autre mére. «Trois tests je trouve ça un peu lourd pour les enfants (…) mais c’est imposé !» ajoutait un père de famille devant une pharmacie dont la plupart sont déjà saturées et à bout.. Selon un pére de famille qui déposait ses deux garçons à l'école du parc hier matin, un enseignant faisait le tri à l'entrée, en laissant certains élèves aller en classe, en renvoyant d'autres se faire un test.   

    Face à la demande croissante de tests la ville de Montrouge propose depuis lundi un dépistage covid dans les écoles pour faciliter la vie de tous. Les enfants cas contacts au sein d'un établissement scolaire montrougien peuvent se faire tester directement dans leur école grâce à une cellule mobile de dépistage COVID mise en place par la Ville en accord avec l’Edication nationale. Et à Vanves, c’est pour quand ? Mais ce n’est pas tout, dans le contexte actuel,  les absences  des enseignants malades ou contaminés, n’arrangent pas le situation, que ce soit dans le primaire ou le secondaire. Cette semaine à Lemel, les parents doivent se débrouiller pour cause d’absence ces deux premiers jours de lasemaine, à cause de l’absence d’un enseignant, et de la grève jeudi, Vanves n’est pas épargné. C’est pourquoi  les syndicats ont appelés les enseignants et les professionnels de l’éducation à la grève à partir du 13 janvier prochain, ce qui ne va pas arrangés la situation de parents excédés. Parmi les revendications : « Des consignes discutées et adaptées à la réalité, communiquées clairement et directement aux collègues et avec des délais de mise en place ; des équipements de protection et de prévention en nombre (masques chirurgicaux et FFP2, autotests, capteurs de CO2), dès les prochains jours et pas dans plusieurs semaines ; un recrutement de personnels via les listes complémentaires des concours et via des contrats décents pour les enseignants et CPE contractuels ainsi que pour les assistants d’éducation» décrit le SE-Unsa dans un communiqué