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SANTE - Page 7

  • VANVES ET LE COVID-19 : «L'heure de lever toutes les contraintes n'est pas venue» selon Gabriel Attal.

    «Nous sortons de cette crise la tête haute, grâce aux choix que nous avons faits et à la robustesse de notre système social. La décrue de l'épidémie se poursuit de manière nette et continue» s’est réjouit le porte-parole du gouvernement, à l'issue du conseil de défense la semaine dernière. «Cependant, «l'heure de lever toutes les mesures, toutes les contraintes, n'est pas venue», explique le conseiller municipal de Vanves Gabriel Attal.

    L'adaptation du passe sanitaire «ne sera pas envisagée avant le 15 novembre». Car l'épidémie ne recule pas «dans une trentaine de départements. Cette décision sera d'ordre national et par secteur», a-t-il déclaré, sachant que le Conseil scientifique appelle à la prudence et préconise la sortie différée du pass-sanitaire entre le 15 novembre et la fin d’année 2021. Il indique « qu’il pourrait être global, ou limité à certains lieux, dans lesquels les risques de contamination semblent faibles depuis quelques semaines (comme par exemple les restaurants en extérieur, les lieux culturels à l’exception des concerts, les centres commerciaux, trains…) tout en l’accompagnant d’un maintien du pass-sanitaire pour l’accès à quelques lieux jugés plus à risque (comme par exemple les bars, les concerts, les discothèques, les restaurants en intérieur ou les salles de sport)».

    En attendant, un protocole allégé a été mis en place dans les départements (47 au total) où le taux d'incidence est le plus bas, permettant aux enfants des écoles primaires de ne plus porter le masque en intérieur. Il est étendu ce lundi à 21 départements, mais aucun encore en Ile de France

  • COVID-19 : VANVES BENEFICIE D’UNE ECLAIRICIE SANITAIRE COMME EN ILE DE FRANCE

    «Il faut se donner les moyens, pendant encore plusieurs mois, d'avoir la possibilité de recourir à des mesures, si c'est nécessaire, pour protéger les Français» expliquait encore Gabriel Attal, porte parole du gouvernement à propos du passe-sanitaire qui sera maintenu jusqu’en décembre avec  l’état d’urgence sanitaire, même si le gouvernement réfléchit à une application locale (au niveau départemental).  «L’éclaircie sanitaire s’observe à peu prés partout dans l’hexagone. Mais ce n’est pas parce que la marée est basse qu’elle ne peut pas remonter» ajoutait il à un moment où désormais seul un département, les Bouches-de-Rhône affiche un taux d’incidence supérieur à 100 pour 100 000 habitants, les autres étant au-dessus de la barre de 50 cas pour 100 000 habitants sauf dans 47 départements. Mais voilà les 8 départements franciliens dont les hauts de Seine n’en font pas partie.   

    Ainsi l’obligation du port du masque à l’école primaire est  obligatoire uniquement pour les enfants, celui-ci étant toujours porté par les adultes, et notamment à Vanves  Mais cela ne pourrait être qu’une question de jours pour certains d’entre eux : En Seine-et-Marne, le taux d’incidence est désormais de 56 cas pour 100.000 habitants… et la décrue se poursuit. Au rythme actuel, ce département pourrait franchir le cap des 50 d’ici la fin de la semaine prochaine. Autres départements concernés, les Hauts-de-Seine, avec un taux d’incidence de 63, ou l’Essonne (67 cas pour 100.000). En Seine-Saint-Denis, en revanche, département dans lequel la vaccination peine à progresser, le taux d’incidence est de 91,8. A Paris, le taux d'incidence est de 75.

    C’est pourquoi, dans les Hauts de Seine, l’accent est mis sur les vaccinations, encore et toujours avec les 28 Centres qui restent ouvert – le plus fort maillage en France selon le préfet des Hauts de Seine – dont celui d’Issy les Moulineaux dont dépend Vanves où 20 000 vanvéens-Isséens auront été vaccins d’ici la fin de l’année. «On conserve ce maillage pour la 3e dose » indique le préfet même si les horaires sont adaptés, et qui donnait quelques chiffres sur la vaccination des 12-17 ans qui doivent aussi avoir leur pass-sanitaire pour accéder aux cinémas, aux bibliothèques, dans les centres sportifs, à la piscine ou au restaurant. Le département compte 114 545 ados, dont seulement 57,8% disposent d’un schéma vaccinal complet et 66,4% a avoir reçu une première dose.

  • VENDREDI VANVES ET LA REGION : LES ELUS VEULENT AVOIR LA MAIN SUR L’AGENCE REGIONALE DE SANTE

    Un voeu a été voté par le conseil régional de la semaine dernière, pour demander à l'Etat d'expérimenter la «régionalisation du système de santé» sur une proposition du groupe UDI dont fait parti Bernard Gauducheau maire de vanves-conseiller régional. Ce voeu, adopté à 114 voix pour et 62 voix contre, mandate Valérie Pécresse, à oeuvrer auprès du gouvernement et du Parlement afin que la région «déroge à titre expérimental aux dispositions législatives régissant l'exercice des compétences de l'Etat sur la santé ». Pour les élus UDI La régionalisation peut et doit être un remède à l'incapacité de l'Etat central de réformer notre système de santé au-delà de simples mesures paramétriques » estiment ses élus UDI pour lesquels « la région a pallié aux failles de l'Etat au début de la pandémie».

    Créées en 2010 sous la présidence de Nicolas Sarkozy, les ARS sont placées sous la tutelle du ministère de la Santé, et ont été aux premières loges de la lutte contre le Covid depuis presque deux ans, notamment dans notre région avec son infatigable directeur qui a passé la main cet été à Amélie Verdier, Aurélien Rousseau, ex-Dircab de Pierre Mansat qui a lancé la Métropole du Grand Paris avec Bertrand Delanoë en 2001. Elle a notamment lancé les opérations  de dépistages dans les gars,  de vaccination en relayant l’opération nationale «avec vers», et des vacibus  de vaccinations au pied des tours, des vacci’drives, des barnums dans les centres commerciaux etc…montant des partenariats avec des associations ou des bailleurs sociaux  pour aller vacciner…  

    Les groupes de gauche et le groupe macroniste ont dit leur opposition au projet. «Vous voulez créer ici une jurisprudence extrêmement dangereuse» a prévenu Prisca Thevenot (LREM). «La question de la régionalisation a déjà été discutée par la représentation nationale» LFI en constatant que «cette orientation n'a pas été retenue en raison du principe d'égalité de traitement de tout citoyen quel que soit son lieu de résidence sur le territoire». Les socialistes ont  dénoncé «une nouvelle étape dans la remise en cause de l'égalité républicaine». Les écologistes ont souligné «l'exemple de l'Italie, passée à un système régionalisé de santé dans les années 1970 et qui en est revenue». Pour les communistes, les ARS sont déjà «une régionalisation des gouvernances des politiques de santé qui a montré son échec». Le débat est très vif concernant une structure très impliqué dans la Santé, pour l’ARS-Ile de France, des franciliens, et pas uniquement sur le COVID qui a occupé tous ls esprits pendant ces deux ans. Et cette revendication n’est pas très nouvelle