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SANTE - Page 10

  • LE PARC DES EXPOS A COTE DE VANVES REPREND PETIT A PETIT VIT AVEC UN VACCINDROME ET L’ACCUEIL D’EXAMENS

    Emmanuel Macron a inauguré jeudi matin, avec Olivier Véran, le premier vaccinodrome parisien. Il est situé au sein du parc des expositions de la porte de Versailles dans le 15e arrondissement où se tiennent les grands salons comme celui de l’Agriculture. Il participera à la montée en charge de la campagne vaccinale avec 2.000 injections par jour. 

    Il a ouvert dans l’un de ses bâtiments, le hall 5 où se déroule généralement le Congrés des Maires. Installé en moin d’une semaine et géré par la brigade des Sapeurs-Pompiers de Paris, il permettra d’accueillir 20 lignes de vaccination, et offrira  la possibilité de « vacciner dehors comme à l’intérieur ». Ce vaccinodrome devrait injecter du Pfizer, du Moderna. Il s’agira dans tous les cas de doses supplémentaires affectées à Paris et non pas de doses retirées aux autres centres de la capitale. Cette ouverture intervient alors que le gouvernement s’est fixé comme objectif d’atteindre la barre des 20 millions de premières doses injectées au 15 mai, puis des 30 millions un mois plus tard, d’autant plus que le chef de l’Etat a débridé les vaccinations par ses déclarations.

    Ainsi l’activité encore très timide, reprend dans ce parc des expositions dont une partie est à Vanves (Hall 7)  avec un  déconfinement qui lui permettra d’’accueillir un premier salon début Juin avec Rétro-Mobile. Mais ses riverains ont pu apercevoir ces derniers quinze jours de très nombreux jeunes sortir du Hall 7 en fin de matinée et d’après-midi notamment rue du 4 Septembre et Marcel Yol. Ils venaient de passer les épreuves écrites du concours de recrutement des professeurs des écoles (CRPE) mais aussi pour les BTS du secteur tertiaire et des secteurs de l'industrie, des arts et de la santé,  le DCG,  lle BTS, remplaçant la maison desExamens dans le Val de Marne

  • LE BUS SANTE FEMMES FAIT SA PREMIERE ETAPE DE SA TOURNEE 2021 A VANVES

    Le bus Santé Femmes est devenu un dispositif incontournable en prévention santé et conseils de vie notamment pendant la crise de la Covid-19  pour toutes les femmes isolées des Hauts-de-Seine et des Yvelines.  L'Institut des Hauts-de-Seine, avec le soutien des deux Départements poursuit son action de terrain grâce aux tournées du Bus Santé Femmes qui reprennent durant ces mois de mai et de juin 2021 tout en s'adaptant aux consignes sanitaires avec Vanves pour première étape printanière Vanves devant Audiens (rue Jean Jaurés)

    Dans le contexte sanitaire et social actuel, le Bus Santé Femmes devient un dispositif essentiel très sollicité par les communes urbaines et périurbaines des Hauts-de-Seine et des Yvelines. Il permet d'accompagner les femmes les plus fragiles qui ne se rendent pas dans les structures d'accueil spécifiques pour plusieurs raisons : absence ou méconnaissance des lieux d'accueils, difficulté à obtenir un rendez-vous, obligations personnelles et familiales, vulnérabilités...Sans rendez-vous, de manière anonyme et gratuite, ce Bus Santé vient à la rencontre des femmes sur leurs lieux de vie dans le but de rompre leur solitude, de combler les insuffisances de dépistages et de les soutenir dans leurs démarches juridiques grâce à une équipe de professionnels : un médecin (pour des conseils santé), une infirmière pour effectuer les dépistages essentiels (auditif, visuel, cholestérol, diabète), un psychologue (entretiens individuels), un officier de prévention (prévention des violences faites aux femmes, harcèlement...), un avocat (pour des conseils juridiques) et un travailleur social sur le territoire des Yvelines.

    Une enquête interdépartementale « Sourire de Femmes » a été lancée le 12 Mars dernier par Georges Siffredi, président du CD 92 et Bénédicte de Kerprigent, Directrice générale de l'Institut des Hauts-de-Seine, sur le Bus Santé Femmes au Plessis-Robinson à l'occasion de la semaine départementale des droits des femmes. Cette consultation sera distribuée tout au long de l'année à 2 500 femmes rencontrées sur le Bus Santé Femmes ainsi qu'au sein d'associations qui accompagnent les habitantes des Hauts-de-Seine et des Yvelines. Ce questionnaire,  a pour objectif de mesurer les habitudes de vie quotidienne des femmes habitant les Hauts-de-Seine et les Yvelines, dans les domaines de la vie personnelle, de la santé, de la vie professionnelle, sociale et environnementale, afin d'en dresser un panorama

  • L’EVENEMENT DE LA SEMAINE A VANVES : UN DECONFINEMENT EN 4 ETAPES AVEC UNE EPEE DE DAMOCLES

    Ce déconfinement en quatre étapes annoncé par Emmanuel Macron, pourratt toutefois être retardées dans les départements où le taux d'incidence est durablement supérieur à 400 cas pour 100 000 habitants, en actionnant «les freins d’urgence sanitaires dans les territoires où le virus circulerait trop, i ly  aurait  une augmentation très brutale de ce taux et une menace de saturation des services de réanimation». À l'heure actuelle, huit départements sont concernés : les Bouches-du-Rhône, l'Oise, Paris, la Seine-et-Marne, l'Essonne, la Seine-Saint-Denis, le Val-de-Marne et le Val-d'Oise, mais heureusement pas les Hauts de Seine et les Yvelines. Même si les commerçants vanvéens, restaurateurs, cafetiers mais aussi les salles de sports…sont rassurés, il n’en reste pas moins une épée de damoclés au dessus de la tête des franciliens. Beaucoup attendent de voir ayant été échaudés par les reports de l’an dernier

    Un travail de concertation a été lancé avec les secteurs professionnels concernés, pour définir les assouplissements à venir «d'ici le début de l'été, en fonction de l'évolution de la situation sanitaire fragile, ce qui imposait d'organiser la réouverture du pays par étape, de manière forcément prudente et progressive» selon Matignon qui semble privilégié un déconfinement territorialisé par département. D’autant plus que la France est dans une situation moins favorable que le 11 Mai 2020  lors du 1er confinement avec 6000 patients hospitalisés en réanimation (2600 en 2020) et 30 000 nouveaux cas par jour (1000 à 2000 en 2020) selon les chiffres publiés par Santé Publique France. Selon les modélisations de l’Institut Pasteur «le déploiement de la vaccination ne suffira pas à éviter une nouvelle vague dés l’été si les mesures de restrictions sont levées trop vite» à cause notamment de la contagiosité du variant britannique +60% supérieure au variant historique). «Si on lève les mesures de freinages de façon plus progressive, le rebond sera décalé à une période où on aura davantage vacciné et où la reprise épidémique sera moins importante» soulignait Simon Cauchemez, modélisateur à l’Institut Pasteur cité par Le Monde.

    Selon cet Institut, un relâchement total des mesures de restrictions ne serait possible que si 90% de la population adulte était vacciné d’ici le 1er Septembre : Il faudrait injecter plus de 590 000 doses par jour contre un peu plus de 350 000 en moyenne actuellement. Or, comme le faisait remarquer Philippe Juvin, médecin-chef des urgences à l’hôpital Georges Pompidou vendredi dernier, «le taux de vaccination en Ile de France, est moins important que dans d’autres régions, alors qu’elle est la plus touchée par le Covid-19 et en a le plus besoin». Aux yeux du maie de la Garenne Colombes,  «il faut s’appuyer sur les maires. Il faut que le gouvernement soit très pragmatique en la matiére, et indique que dés des doses n’ont pas pu être injecté à un public prioritaire, elle le soit à d’autres personne. Car je m’inquiéte, en tant que maire, de voir ma population tomber malade. On a perdu beaucoup de temps en Mars-Avril. Et on le paie aujourd’hui. Il faut accélérer les vaccins, surveiller les variants et déconfiner par territoire»