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pharmacies

  • UNE RENTREE A VANVES MARQUEE PAR DES ANNULATIONS, DES TESTS ET QUELQUES TENSIONS

    Cette semaine de Rentrée pour la nouvelle année s’est déroulée sur fond de crise sanitaire, avec des suppressions ou des reports de rendez-vous comme le repas paroissal prévu le 15 Janvier pour célébrer la Saint Remy reportée en Mai, comme les « galettes » traditionnellement organisé par les associations à cette époque, le banquet des seniors, des matchs comme c’était le cas pour le basket qui devait jouer à Tourcoing à cause de joueurs contaminés, des congrés et salons annulés ou reportés en Mars au parc des exposition…. Dans certaines communes, les classes d'instruments à vent dans les conservatoires er les leçons individuelles et collectives ont été annulée jusqu'à fin janvier, à cause de la propagation du variant Omicron. Les pharmaciens sont  sous pression avec ces longues files d’attente devant les barnums blancs pour se faire tester surtout, et vacciner (sur laphoto devant la pharmacie de l’Eglise).

    Selon les dernières données de Santé publique France, un test au Covid-19 sur cinq s’avère positif en IDF. Le taux de positivité est de 20,5 % dans la région contre 17,1 % au niveau national. Un résultat qui s’explique par un nombre record de tests réalisés ces derniers jours : 9,5 millions de testes réalisés la semaine derniére (+25%) contre 3 millions de tests hebdomadaires en 2020 et 6 en Août  2021. La hausse du nombre de cas positifs témoigne «d’une circulation virale toujours plus intense, dominée par le variant Omicron» affirme SPF. Cela s’explique également par un nombre de tests réalisés ces derniers jours. Le taux d’incidence se rapproche des 3.000 cas pour 100.000 habitants dans la Région. Une tension hospitalière se fait déjà ressentir. Les scientifiques prévoient un pic épidémique à la mi-janvier.

    Dans les écoles, la tension est grande actuellement après l’annonce d’un nouveau protocole considéré comme « hors sol » annoncé par le ministre de l’Education la veille de la Rentrée dans le Parisien, heureusement allégé depuis peu….  «Ce nouveau protocole sanitaire rend la situation ingérable. Il veut que dans un cas de contamination dans une classe, tous les élèves devaient passer un test antigénique. Puis, un second test, deux jours après le premier cas et un troisième, quatre jours après. Si l’un des élèves était déclaré positif pendant ce laps de temps, la démarche des trois tests devait être relancée du début. On arrive plus à gérer» expliquait un responsable d’un syndicat enseignant qui ajoutait : «Depuis trois jours, les directions scolaires ne font que rappeler les parents. Ce protocole entraine une consommation massive d’autotests car les écoles demandent aux parents d'utiliser des autotests, et ils se tournent donc vers les pharmacies. Les pharmacies ne savent pas si elles seront remboursées et sont réticentes à fournir des tests, alors que le stock diminue. Les parents reviennent voir les écoles sans avoir d'autotests et sont déboussolés. Ils n'en peuvent plus et les directions scolaires aussi !».

    Et certains témoignages de parents vanvéens sont édifiants, car emmener les enfants à l’école, c’est devenu depuis la rentrée une sorte de parcours du combattant pour beaucoup d’entre eux. Selon le nouveau protocole, les élèves de moins de 12 ans doivent subir trois tests en cinq jours et justifier à chaque fois d’un résultat négatif pour pouvoir revenir en classe. Encore faut-il pouvoir se faire tester. «On a fait une heure de queue par deux degrés» racontait à France Info, une maman d’une écolier en CP. Même galère pour Louise, qui elle est en CM1 : «On en fait presque toutes les semaines. (…) C’est un peu beaucoup !» témoignait une autre mére. «Trois tests je trouve ça un peu lourd pour les enfants (…) mais c’est imposé !» ajoutait un père de famille devant une pharmacie dont la plupart sont déjà saturées et à bout.. Selon un pére de famille qui déposait ses deux garçons à l'école du parc hier matin, un enseignant faisait le tri à l'entrée, en laissant certains élèves aller en classe, en renvoyant d'autres se faire un test.   

    Face à la demande croissante de tests la ville de Montrouge propose depuis lundi un dépistage covid dans les écoles pour faciliter la vie de tous. Les enfants cas contacts au sein d'un établissement scolaire montrougien peuvent se faire tester directement dans leur école grâce à une cellule mobile de dépistage COVID mise en place par la Ville en accord avec l’Edication nationale. Et à Vanves, c’est pour quand ? Mais ce n’est pas tout, dans le contexte actuel,  les absences  des enseignants malades ou contaminés, n’arrangent pas le situation, que ce soit dans le primaire ou le secondaire. Cette semaine à Lemel, les parents doivent se débrouiller pour cause d’absence ces deux premiers jours de lasemaine, à cause de l’absence d’un enseignant, et de la grève jeudi, Vanves n’est pas épargné. C’est pourquoi  les syndicats ont appelés les enseignants et les professionnels de l’éducation à la grève à partir du 13 janvier prochain, ce qui ne va pas arrangés la situation de parents excédés. Parmi les revendications : « Des consignes discutées et adaptées à la réalité, communiquées clairement et directement aux collègues et avec des délais de mise en place ; des équipements de protection et de prévention en nombre (masques chirurgicaux et FFP2, autotests, capteurs de CO2), dès les prochains jours et pas dans plusieurs semaines ; un recrutement de personnels via les listes complémentaires des concours et via des contrats décents pour les enseignants et CPE contractuels ainsi que pour les assistants d’éducation» décrit le SE-Unsa dans un communiqué

  • 66% DES PHARMACIENS DE VANVES ET D'ILE DE FRANCEVACCINENT OU VONT LE FAIRE

    66,7% des pharmacies franciliennes vaccinent ou ont l’intention de vacciner contre 71,2% au plan national, ce qui fait de notre région, l’une des zones géographiques en léger recul, selon une étude du Guide Santé qui a dévoilé une carte de France par département des pharmacies prêtes à vacciner contre la COVID-19. A Vanves qui recense entre 15 et 20 pharmacies, pzu d’entre elles vaccinent comme la pharmacie de l’église (place de La République)  mais pas les pharmacies du Parc (rue Vieille Force) ou du (place de Lattre de Tassigny) dans le centre ancien  par exemple, avec la pharmacie du Plateau rue J.Jaurés

    Cette étude, réalisée avec le concours du Professeur J.-M. Chabot, a consisté à analyser les données de 11 160 pharmacies (sur un total national de 21 699 pharmacies contactées dont 15 773 ont répondu aux agents enquêteurs du guide Santé) sur le territoire métropolitain. Parmi elles, pas moins de 7 947 ont déclaré avoir l’intention de vacciner, soit 71,2%. 94,5% des pharmaciens d’officine interrogés ont été formés à la vaccination et 87,6% déclarent que la vaccination anti-Covid19 ne se fera que sur rendez-vous pris par téléphone (83% des prises de rendez-vous). «Il est vrai que leur proximité avec les patients est réelle, qu’ils en ont acquis la compétence, qu’ils s’en  donnent les moyens logistiques et qu’ils ont désormais l’expérience ou la pratique de la vaccination anti-grippale …Mais tout ceci ne se déroule pas encore dans un réel état d’esprit d’exercice coordonné entre médecins, infirmières et pharmaciens» constate-t-il

    Si sur l’ensemble du territoire national, une très large proportion des pharmacies interrogées a l’intention de vacciner et s’est organisée pour le faire, certaines zones géographiques sont en léger recul par rapport à la moyenne nationale : C’est le cas en en Ile de Fracne, où 1048 sur 1570 pharmacies interrogées sont favorables à la vaccination, soit 66,7%,.  La plupart des départements de la région présentent des chiffres inférieurs à la moyenne nationale. Le Val d’Oise est le département qui se distingue le plus avec 70,42% des pharmacies qui ont l’intention de vacciner (100 sur 142 interrogées). Le département le plus éloigné de la moyenne est la Seine-et- Marne, avec seulement 63,74% de pharmacies indiquant leur intention de vacciner (116 sur 182 interrogées).  Il existe cependant quelques disparités selon les communes. A Argenteuil, 75% des pharmacies interrogées souhaitent vacciner (8 sur 10 interrogées) contre 65,21% à Paris (238 sur 365 interrogées). A Saint-Denis, on en dénombre 55% (6 sur 11 interrogées), à Fontainebleau 50% (2 sur 4 interrogées) et 60% à Versailles (6 sur 10 interrogées). A Cergy, les quatre pharmacies interrogées ont répondu positivement.

    Les raisons principalement avancées pour ne pas vacciner sont pour 47.5% le fait que les locaux sont inadaptés pour 23,75% que les ressources humaines sont insuffisantes, ou encore pour 15,58 % qu‘il y a une insuffisance de formation à la vaccination. 77,7%, soit la majorité des pharmaciens estiment pouvoir vacciner autour de 10 patients par jour alors que seulement 3% déclarent ne pouvoir vacciner que moins de 10 patients par jour. Il est décompté en moyenne 2,35 pharmaciens en exercice par officine de pharmacie (en équivalent temps plein).  «L’état des lieux de la vaccination en pharmacie que notre enquête nationale révèle, montre bien que s’appuyer sur les officines permettra de donner un véritable coup d’accélérateur à la campagne de vaccination contre la Covid-19» déclare le Docteur Jean-Pascal Del Bano, co-fondateur du Guide Santé.