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SANTE - Page 8

  • VENDREDI VANVES ET LA REGION : LES ELUS VEULENT AVOIR LA MAIN SUR L’AGENCE REGIONALE DE SANTE

    Un voeu a été voté par le conseil régional de la semaine dernière, pour demander à l'Etat d'expérimenter la «régionalisation du système de santé» sur une proposition du groupe UDI dont fait parti Bernard Gauducheau maire de vanves-conseiller régional. Ce voeu, adopté à 114 voix pour et 62 voix contre, mandate Valérie Pécresse, à oeuvrer auprès du gouvernement et du Parlement afin que la région «déroge à titre expérimental aux dispositions législatives régissant l'exercice des compétences de l'Etat sur la santé ». Pour les élus UDI La régionalisation peut et doit être un remède à l'incapacité de l'Etat central de réformer notre système de santé au-delà de simples mesures paramétriques » estiment ses élus UDI pour lesquels « la région a pallié aux failles de l'Etat au début de la pandémie».

    Créées en 2010 sous la présidence de Nicolas Sarkozy, les ARS sont placées sous la tutelle du ministère de la Santé, et ont été aux premières loges de la lutte contre le Covid depuis presque deux ans, notamment dans notre région avec son infatigable directeur qui a passé la main cet été à Amélie Verdier, Aurélien Rousseau, ex-Dircab de Pierre Mansat qui a lancé la Métropole du Grand Paris avec Bertrand Delanoë en 2001. Elle a notamment lancé les opérations  de dépistages dans les gars,  de vaccination en relayant l’opération nationale «avec vers», et des vacibus  de vaccinations au pied des tours, des vacci’drives, des barnums dans les centres commerciaux etc…montant des partenariats avec des associations ou des bailleurs sociaux  pour aller vacciner…  

    Les groupes de gauche et le groupe macroniste ont dit leur opposition au projet. «Vous voulez créer ici une jurisprudence extrêmement dangereuse» a prévenu Prisca Thevenot (LREM). «La question de la régionalisation a déjà été discutée par la représentation nationale» LFI en constatant que «cette orientation n'a pas été retenue en raison du principe d'égalité de traitement de tout citoyen quel que soit son lieu de résidence sur le territoire». Les socialistes ont  dénoncé «une nouvelle étape dans la remise en cause de l'égalité républicaine». Les écologistes ont souligné «l'exemple de l'Italie, passée à un système régionalisé de santé dans les années 1970 et qui en est revenue». Pour les communistes, les ARS sont déjà «une régionalisation des gouvernances des politiques de santé qui a montré son échec». Le débat est très vif concernant une structure très impliqué dans la Santé, pour l’ARS-Ile de France, des franciliens, et pas uniquement sur le COVID qui a occupé tous ls esprits pendant ces deux ans. Et cette revendication n’est pas très nouvelle

  • LE PASS SANITAIRE ET LE MASQUE SONT MAINTENU A VANVES POUR L’INSTANT

    Pas d’assouplissement du pass sanitaire pour l’instant qui est maintenu pour l’instant en France, avec levée du port du masque à l’école primaire à partir du 4 Octobre dans les départements où le taux d'incidence se stabilise au-dessous du seuil de 50 pour 100.000 habitants, a annoncé Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement (sur la photo au forum des associations) à l’issue du conseil de défense mercredi dernier. De surcroît, «les jauges qui s'appliquent dans certains établissements recevant du public seront levées dans ces mêmes départements» a-t-il ajouté, en précisant qu’il s’agit essentiellement du secteur culturel, notamment les salles de concert debout ainsi que les discothèques. 

    Même si la décrue de l'épidémie «se confirme jour après jour», avec notamment, mardi dernier, 41 départements sur 101 sont sous ce seuil d'alerte de 50 pour 100 000 habitants, ce quu n’est pas le cas des Hauts de Seine et l’ensemble de la Région Ile de France :  Il est certes passé en-dessous des 100 pour 100 000 habitants alors qu’il s’établissait à plus de 200 dans plusieurs départements il y a encore quelques semaines : 96,8 dans le 78, 96,1 dans le 95, 86,4 dans le 92, 86 dans  le 94, 82% à Paris, 77,9% dans le 77, 76,9 dans le 91 à la mi-Septembre, sauf en  Seine Saint Denis qui connait un taux de 118,4. «la prudence s'impose !» aux yeux de ministre, conseiller municipal de Vanves. «Le pass sanitaire s'est confirmé comme étant un outil très efficace pour maintenir ouverts des lieux qui auraient dû être refermés si le pass sanitaire n'avait pas existé»  a-t-il détaillé alors que plusieurs épidémiologistes ont mis en garde contre une reprise épidémique à la faveur de l'automne et de conditions climatiques favorables au virus. «Il n'y a pas de décision d'adapter le pass sanitaire qui continue à s'appliquer dans les mêmes conditions qu'aujourd'hui (...) évidemment dès qu'on pourra l'adapter on le fera mais aujourd'hui ça n'est pas le cas !».

    Il a indiqué que le gouvernement allait «continuer à travailler sur une adaptation du pass sanitaire… Mais l’heure n’est même pas au pass sanitaire territorialisé, même si Emmanuel Maron s’était dit prêt à «lever certaines contraintes» dans «les territoires où le virus circule moins vite» . Un projet de loi est même en cours d’élaboration pour proroger le pass sanitaire au-delà du 15 Novembre

  • LE POINT SUR LES VACCINATIONS AU CENTRE D’ISSY-VANVES

    Ala mi-juillet, la barre symbolique des 15 000 personnes ayant reçu leur deuxième dose au centre de vaccination d'Issy-les-Moulineaux était franchie. Six semaines plus tard, début Septembre, la Région Ile de France avait  21.030 décès au total depuis le début de la pandémie avec +15 morts en 24h. «Actuellement, on compte 455 cas graves en réanimation (+19) et 2.050 personnes hospitalisées (+44).  En Ile-de-France, le taux d'occupation des lits de réanimation est actuellement à 39,67 % et le taux d’incidence  à 147,30. Le taux de positivité aux tests est de 1,5 % et le taux de reproduction R est à 0,92» indiquait Santé Publique Publique France. Les Hauts-de-Seine comptent 355 (+11) hospitalisations dont 57 (+6) en réanimation et 2.777 décès (+4) 

    «A l’ouverture du centre Issy-Vanves, le nombre de doses allouées à notre centre n’était pas très important et le public n’arrivait pas à prendre de rendez-vous sur Doctolib car les créneaux disponibles étaient rapidement pris. Aussi, grâce aux élus d’Issy-les-Moulineaux et de Vanves qui effectuaient des permanences à l’accueil, une liste d’attente était complétée quotidiennement. Nous pouvions ainsi contacter les personnes inscrites lors de désistements. Désormais, le nombre de doses allouées est conséquent et la population peut plus facilement s’inscrire sur Doctolib» expliquait  récemment Catherine Rigal directrice du Centre sur le site Internet de la Ville d’Issy les Moulineaux. «En ce qui concerne le personnel, nous sommes plusieurs à établir les plannings : les médecins gèrent le leur, les CCAS des deux villes gèrent celui du personnel administratif et je gère celui des infirmiers. Les vacations ne dépassent pas 4h car, à raison de 400 vaccinations par jour, le travail est dense» poursuivaitt elle. «Depuis janvier le personnel et le public font corps pour lutter contre ce virus. L’arrivée du vaccin a été un vrai soulagement, un espoir pour tous. Quant à l’ambiance au centre, elle est chaleureuse, le public est très reconnaissant envers le personnel».

    «Malgré la durée, nous sommes toujours mobilisés et heureux de rendre ce service à la population. Je suis admirative de l’engagement, aussi bien des professionnels de la santé que des agents administratifs. Les élus qui ont assuré l’accueil du centre durant ces longs mois ont été également un soutien primordial pour la bonne gestion du public. Les moments les plus marquants ont été le 1er trimestre de vaccination ainsi que les paliers à chaque âge nouvellement concerné par la vaccination. En effet, nous sentions l’urgence pour la population d’en bénéficier et le stress de n’avoir pas pu obtenir un rendez-vous. Enfin bien sûr, les moments d’augmentation des doses attribuées qui nous permettait de répondre à la demande très forte» souligne -t-elle en envidageant les 3 prochains mois : «Je pense à la 3ème dose en commençant par les personnes âgées et les personnes fragiles en septembre, à la vaccination des collégiens et des lycéens à la rentrée. Le centre sera encore ouvert plusieurs mois. Pas d’inquiétude particulière cependant, nous sommes prêts à assurer dans la bonne humeur