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SANTE - Page 2

  • VANVES APPELLE A LA VIGILANCE CONTRE LE MOUSTIQUE TIGRE

    « Depuis quelques années, la saison estivale et les périodes de fortes chaleurs sont marquées par la présence du moustique tigre dont la propagation doit être limitée afin de réduire les risques de maladies » indiquait la mairie de Vanves sur son site Internet voilà quelques jours en invitant à adopter les bons gestes. Des vanvéens durant l’été s’étaient alarmés de sa propagation dans notre commune comme dans la région   

    Pour limiter les risques de propagation de la dengue, l’agence régionale de Santé (ARS) avait autorisé 6 opérations de démoustication sur le territoire francilien,  au cours de l’été dont deux dans l’Essonne (Draveil, Verrières-le-Buisson), deux dans le Val-de-Marne (Saint Mandé, Maisons-Alfort),  une à Paris dans le 13e à Paris et  une autre dans les Hauts de Seine à Colombes.  Mais plusieurs communes franciliennes avaient appelé à l’aide comme Châtillon où la maire Nadége Azzaz avait envoyé un courrier à l’ARS et les habitants d’Antony qui avaient signé une pétition recueillant prés de 2000 signatures pour que la mairie fasse intervenir l’ARS.

    Il faut savoir que dans les cas les plus grave, l’Agence régionale de démoustication (ARD), opérateur privé spécialisé dans la détection et l’élimination de moustiques en Ile de France intervient avec un traitement à base d’insecticide qui vise les lieux de repos du moustique tigre (buissons, bosquets, feuillages etc.) dans un périmètre de 150 mètres de rayon du site localisé (sur la photo à Courbevoie). Elle ne vise pas à éliminer toute trace du moustique tigre mais à réduire le risque de propagation de la dengue, maladie infectieuse dont certaines complications peuvent être sévères. Des agents revêtus de combinaisons et de masques ont ainsi pulvérisé à pied et depuis un camion un insecticide homologué et qui présente l’intérêt de se dégrader rapidement, sur tous les espaces verts, buissons et arbres, dans les endroits où se reposent les moustiques. Les rues ont été interdites au trafic dans les villes où elles sont été réalisées. Ces opérations ont été précédée d’une information auprès des habitants (porte-à-porte et distribution de dépliants dans les boites aux lettres) des zones concernées qui ont été invités à rentrer leurs plantes d’extérieur, à bien fermer leurs fenêtres, à garder à l’intérieur leurs animaux domestiques.

    Ces opérations sont menées pour réduire le risque de transmission de la dengue suite à un cas avéré, donc sous la responsabilité de l’ARS qui n’intervient que dans ce type de situation. En effet, les ARS ne déclenchent les opérations de démoustication que lorsqu'un malade est identifié et que le moustique a été présent à proximité pendant sa période de virémie. Par ailleurs, les collectivités locales ont un rôle majeur à jouer dans la lutte contre les moustiques vecteurs de maladies, que ce soit par la sensibilisation des populations ou la mise en œuvre d’actions pour éliminer les gîtes de développement des moustiques.

    Depuis le 1er janvier 2020, l’ensemble des départements du territoire métropolitain est considéré comme à risque d’implantation et de développement du moustique tigre. Et il est présent et actif dans tous les départements franciliens. Les autorités surveillent l'implantation de ce moustique en raison de sa capacité de transmettre des maladies tropicales (Zika, dengue ou chikungunya) après avoir piqué des personnes malades. Les actions de lutte anti-vectorielle sont menées par l’Agence pour empêcher la survenue d’un cas autochtone, ce qui ne s’est jamais produit dans la région. D’ailleurs, une surveillance dite « renforcée » est mise en œuvre du 1er mai au 30 novembre correspondant à la période d’activité du moustique tigre.

  • UNE RENTREE A VANVES MARQUEE PAR LE RETOUR DU COVID ET D’UNE CERTAINE CRAINTE

    La rentrée  à Vanves et en Ile de France, est marquée par le retour sur le devant de la scéne du Covid-19. L’auteur du blog s’en est même aperçu, lors d’un dimanche d’Août lorsque se promenant parc F .Pic,  où il fut témoin d’un échange assez vif mais courtois entre  un jeune homme qui  voulant s’asseoir sur l’un des bancs des ses allées bien ombragée à côté d’une dame bouquinant un livre, lui demanda si cela ne la gênait pas, s’entendit répondre. « Vous ne pouvez pas rester là. Le covid est de retour. D’ailleurs vous ne n’avez pas de masque ! ». C’était quelques jours après les premières informations faisant état d’une légére recrudescence de l’épidémie qui manifestement terrorisait certains d’entre nous. Il ne put s’empêcher, en se levant du banc, de lui faire remarquer qu’elle ne portait pas de masque, ce qui n’était pas très prudent de sa part… 

    Il est vrai qu’au 30 août, Santé Publique France relevait 2081 cas, soit 916 de plus par rapport aux résultats enregistrés 15 jours avant en Ile de France. Le nombre de passages aux urgences pour suspicion de Covid était, lui aussi, en hausse, avec 518 cas enregistrés contre 282 il y a trois semaines. La situation actuelle n’est pas une surprise pour les observateurs de l’épidémie. Depuis trois ans maintenant, le même scénario se répète. « On a une circulation qui reste élevée, avec des vagues qui démarrent généralement au mois d’aout et s’accélèrent à la rentrée, à la faveur des contacts qui se font dans le monde professionnel et scolaire, où les contacts entre les individus se font plus fréquents » analysait un épidémiologiste  dans les médias.

    Les températures élevées enregistrées actuellement dans la région peuvent également avoir un impact sur la propagation de l’épidémie. «Avec les fortes chaleurs, on a tendance à se calfeutrer, à fermer les fenêtre pour ne pas laisser entrer la chaleur. Ça peut favoriser la transmission», détaillait il. D’autant plus chez ceux qui ont l’air conditionné

    Le ministre de la Santé Aurélien Rousseau  qui dirigé l’ARS (agence Régionale  de Santé) d’Ile de France, pendant la crise sanitaire, estimait que  « le rebond de l’épidémie n’était pas particuliérement inquiétant » ajoutant qu’aujourd’hui, « l’OMS n’émet pas d’alerte ». Mais la situation reste à surveiller. « Si on se place du point de vue de la saturation des hôpitaux, la situation n’est pas inquiétante. Du point de vue des nouvelles infections et des risques qu’elles supposent, c’est plus inquiétant. On a toujours des grosses incertitudes sur les conséquences à moyen ou à long terme d’une contamination. Même si c’est difficile à ce stade de bien évaluer cette littérature, des études tendent à montrer que le virus peut augmenter le risque de développer un certain nombre de pathologies chroniques après l’avoir contracté, comme le diabète. Être infecté, même si vous êtes vacciné, ne vous protège pas totalement de développer un Covid long ou qui évolue plus tard en une maladie chronique. La meilleure façon d’éviter ça, c’est encore de ne pas être contaminé » expliquait l’épidémiologiste

    À l’heure actuelle, le suivi de l’épidémie s’effectue essentiellement par le biais des résultats de tests PCR et antigéniques. Le nombre de cas relevé est sous-estimé par rapport au nombre réel de contaminations, parfois asymptomatiques. Et c’est le sous-variant d’Omicron, EG5, aussi appelé Eris, qui est le plus répandu sur le territoire national. « Il est plus transmissible, c’est pour ça que c’est lui qui domine. Il n’y a pas de données particulièrement inquiétantes sur sa dangerosité. A priori, le nouveau vaccin qui va arriver devrait être efficace pour le contrer » indique l’épidémiologiste.

    Pour éviter la circulation du Covid-19, les moyens sont désormais bien connus, à travers les gestes barrières et le port du masque. Mais la prévention passe aussi par l‘adaptation des bâtiments contenant du public. « Il faudrait améliorer la qualité de l’air intérieure dans les lieux comme les crèches, les écoles, les hôpitaux, les lieux de soins… Les contaminations étant favorisées dans les lieux clos, le développement de purificateur d’air dans ces structures devrait être une priorité publique », estime-t-il. Des aménagements ont déjà été mis en œuvre dans notamment dans 300 lycées franciliens qui disposent de purificateurs d’air grâce une aide financière de la région en 2022. Mais dans la plupart des cas, la principale solution à privilégier en attendant de nouveaux équipements est le masque bien sûr comme le conseillait cette vanvéenne

  • LE PREFET DES HAUTS DE SEINE MOBILISE DES VILLES COMME VANVES CONTRE LE 7e VAGUE

    La 7e vague de Covid-19 touche de plein fouet la région Île-de-France. Les chiffres indiquent que les taux d’incidence augmentent dans l’ensemble des départements franciliens - Selon des chiffres de l'Agence régionale de santé francilienne, le taux d’incidence au 3 juillet y était de 1100 cas positifs pour 100 000 habitants et le taux de positivité des tests est à 26,5%. -  et les recommandations de remettre le masque notamment dans les transports se multiplient côté gouvernement.

    La Première ministre Elisabeth Borne a demandé aux préfets et autorités sanitaires d'encourager le port du masque «dans les lieux de promiscuité et espaces clos, notamment les transports en commun». Jusqu'à présent, il s'agit de recommandations, sans obligation. Mme Borne a aussi appelé à «amplifier les messages de prévention, comme aérer régulièrement les espaces clos, se tester dès les premiers symptômes et s'isoler immédiatement en cas de positivité».

    Dans les Hauts-de-Seine, le préfet Hottiaux a indiqué dans un communiqué que «le taux d’incidence  dépasse les 1100 cas/100 000 habitants, que plus de 68 000 tests sont réalisés par semaine et que  le taux de positivité atteint 26,5% (la moyenne régionale étant à 26,2%.).  «Pour faire face à cette dégradation et pour ne pas engorger le système hospitalier, déjà fortement éprouvé», il en appelle à « la responsabilité de chacun à l’approche des vacances d’été Depuis le début de la crise sanitaire, je sais pouvoir compter sur la responsabilité et la mobilisation des alto-séquanais. Cet été encore, protégez-vous et protégez les autres !» concluait il.

    Ce rebond épidémique rime avec le retour des bonnes vieilles habitudes pour faire barrage : lavage des mains, gel hydroalcoolique, aération régulière dans les lieux de vie, ou encore retour du masque dans les transports en commun dans notre région, même si ce n’est pas encore, à nouveau, obligatoire. Parmi les usages faisant leur retour en force : les tests. Même si ceux-là n'ont pas totalement disparu. «On a vraiment observé une demande croissante de tests depuis bientôt deux semaines. Ces demandes concernent les tests antigéniques en pharmacies, mais aussi les achats d’autotests», explique Bruno Maleine, président du conseil régional de l'ordre des pharmaciens d’Île-de-France. «On a beaucoup de demandes de la part de cas contacts ou de cas symptomatiques. Ces derniers jours, beaucoup de patients viennent avec des symptômes classiques, comme un mal de gorge ou un mal de tête, soupçonnant la clime ou les courants d’air d’être responsables. Mais très souvent, quand on testait, ça devenait positif», ajoute-t-il.

    Ainsi face à la remontée des cas, gouvernements et scientifiques insistent sur l'intérêt des doses de rappel. Car si la protection des vaccins diminue avec le temps face à l'infection, ils restent efficaces contre les risques de formes graves.