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Sports - Page 2

  • VANVES EXPERIMENTERA LA LOCATION DES COURTS DE TENNIS DES LES VACANCES DE JUILLET POUR 6 MOIS

    La décision d’expérimenter pendant six mois,  la possibilité de réserver des créneaux horaires sur les courts de tennis grace à la plateforme Anybuddy, et ce début le début juillet, a été voté à l’unanimité par le conseil municipal du 27 Juin, moins une voix, d’un élu, écologiste (Loic Mechinaud)  qui a voté contre.

    La municipalité a expliqué  que « l’enquête menée sur le sport, grâce aux questionnaires envoyé aux vanvéens, avait fait  paraitre de nouvelles attentes des vanvéens pour pouvoir profiter des équipements sportifs de la ville, notamment sans adhérer à un club sportif, et principalement des courts de tennis afin de faciliter l’accés à ce sport qui est toujours en vogue. C’est pourquoi la villa a proposé de cette faire cette expérimentation pendant 6 mois, renouvelable une fois, avec la société Anybuddy » selon Anne-Caroline Cahen, adjointe au maire chargé des sports

    Cette start up créé en 2017, a développé une application synchronisée avec l’application officielle de la FFT «Tenup » qui permet aux municipalités d’optimiser le taux de remplissage ces courts de tennis, tout en respectant l’utilisation de ses courts par les 700 adhérents de la section tennis,  tant pour leurs loisirs ou les compétitions. La ville qui souhaite commencer très rapidement en ce début Juillet a arrêté des tarifs pour les courts extérieurs (15 € pour les vanvéens, 25 € pour le snon vanvéens, 20 € pour les comités d’entreprises vanvéennes, pour les courts couvers (20 €, 30€ et 25 €.)

    « On partage votre diagnostic ! Il faut rendre accessible ces courts de tennis ! mais la solution proposée présente quelques risques : braquer les adhérents. Limiter l’expérimentation à quelques cours » a listé Loic Mechinaud (EELV)  en s’étonnant « qu’il n’y ait pas eu discussion  avec la section tennis ? » - « Priorité sera donné aux adhérents qui feront leurs choix. Les usagers auront les créneaux qui restent libres. Tous les cours ne seront pas ouvert à la réservation » a répondu la maire adjointe aux sports en précisant « qu’un rapport d’activité sera effectué chaque mois et qu’un premier bilan sera fait après les vacances avec la section, le service des sports et Anybuddy». Jean Cyril Le Goff (Renaissance) a demandé des garanties sur les données des adhérents et des udagers en se référant au respect de la RGPPP

  • LA SECTION TENNIS DU STADE VANVES VA DEVOIR COMMERCIALISER SES COURTS DE TENNIS

    La ville de Vanves devrait lancer une expérimentation d’un mode de gestion de réservation des cours de tennis du PMS André Roche grâce à la plateforme Anybuddy lors du conseil municipal de ce soir : Il s’agit notamment de donner la possibilité  de les  réserver pour une heure, la municipalité  considérant qu’ils ne sont pas assez occupés, actuellement. La section Tennis  aurait été informé officiellement des intentions de l’équipe municipale, ce qui n’empêche pas ce projet de susciter quelques inquiétudes

    Anybuddy est une start-up qui a été créé en 2017 pour faciliter la pratique du sport en la rendant plus accessible, mais aussi plus instantanée. Elle est la première application mobile gratuite qui permet de réserver un terrain de Tennis dans les meilleurs clubs, sans y être adhérent, en se synchronisant à son système de réservation, et en rendant réservable uniquement les créneaux réservables. Encore faut il que la section tennis du stade Vanves ait un logiciel de calendrier ligne ? Comme elle utilise le PMS André Roche qui appartient à la ville,  où sont installés ses courts de tennis, une convention tripartite doit être établie et signée entre Anybuddy, le club de tennis et la municipalité pour «une totale transparence et une possibilité de suivi par la municipalité», ce qui explique cette délibération présentée au conseil municipal. D’ailleurs, sur les 8000 clubs partenaires de cette plateforme, 90%  sont des clubs associatifs utilisant des infrastructures municipales.

    Les réservations faites par les joueurs Anybuddy entrent dans le cadre de gestion du club, et non de la municipalité. En effet, les joueurs Anybuddy qui réservent dans un club sont considérés comme des «adhérents à faible fréquentation» ou «adhérents à la journée». Ils sont sous sa responsabilité pendant toute la durée de leur réservation, Anybuddy ayant souscrit une assurance Responsabilité Civile Professionnelle pour à la fois les joueurs, le club et les installations. Un tel système nécessitera l’installation d’une solution de contrôle d’accès sur chaque court de tennis, ce qui n’est pas le cas actuellement, même si cette plateforme  propose d’automatiser l’accès au terrain en installant gratuitement des boitiers sécurisés

    Cette commercialisation de l’utilisation d’une partie des équipements sportifs vanvéens va à l’encontre de l’esprit de l’association Stade Vanves et de ses fondateurs, à moins d’avoir décidé à plus ou moins long terme, de remettre  en cause ses fondamentaux et d’aller vers un Office Municipal des Sports. Le débat a déjà eu lieu en son temps.  Il est vrai que le souci d’une ville comme Vanves est de rendre accessible ses installations à de nombreux sportifs amateurs qui souhaitent faire du sport, sont prêts à payer pour, mais sans avoir à prendre une licence annuelle ni à suivre des cours ou des entraînements hebdomadaires dans un club. Rien que pour le tennis, on compte pas moins de 3 millions de joueurs non licenciés en France.

    Mais à quel prix ? Au tennis, comme dans chaque section du Stade de Vanves, il reste malgré tout un esprit club entretenu par les plus actifs, face à des adhérents dont une grande majorité sont dans un esprit consommateur que renforce ce genre de plateformes. Beaucoup de dirigeants sportifs vanvéens ont l’impression que les parents laissent leurs enfants à l’école du mercredi (au foot, au basket, au tennis..) comme si c’était une garderie. Sans participer à la vie du club comme beaucoup d’anciens l’ont démontré en participant à l’organisation des déplacements, des rencontres et challenges. Sans parler de l’entretien des terrains : Ainsi,  il est de tradition qu’à la fin d’une partie sur un court de tennis en terre battue, chaque  joueur arrose le terrain et passe le filet. Ce qui ne sera pas le cas avec ses joueurs « d’une heure ». Et problématique pour des courts qui vont vite se détériorer et nécessiteront des travaux d’entretien coûteux chaque année

  • MICHELET POSSEDE DES EQUIPEMENTS SPORTIFS HORS NORMES DEPUIS PLUS DE 150 ANS

    Voilà trois semaines, les installations sportives extérieurs du lycée Micehelet rénovées étaient inaugurées en grande pompe. Occasion de rappeler que cet établissement scolaire, dés sa création, s’était doté d’un complexe sportif hors normes grâce à son immense parc qui entourait ses bâtiments autour du pavillon Mansart.

     Dés son ouverture, le lycée-jardin de Vanves, s’est doté d’un  complexe sportif hors normes :  il  a  tout d’abord édifié un gymnase (occupée maintenant par le CDI) édifié en 1829  qui jouxtait la salle des fêtes (théâtre)  à la structure métallique à fermes Polonceau entièrement dégagée au sol et éclairé par des fenêtres hautes et une vérrière au zénith, garnie de gradins d’un côté, d’une tribune au nord. « Alors que la gymnastique ne devient une discipline reconnue par l’éducation nationale que tardivement » selon Jocelyne Grandiau qui a écrit un livre, avec ses éléves sur le lycée Michelet « Plus de 150 ans d’histoire, 150 ans d’indépendance »

    Ensuite d’un manège en 1880,  ce qui fut une première en milieu scolaire, à l’angle sud est du lycée dont la vaste étendue servait d’aire de gymnastique, avec une vaste carrière permettant d’effectuer des reprises. Il a servit de salle d’armes, voire de stands de tir… Enfin, une piscine, plutôt un bassin de natation, selon l’expression de l’époque,  fut aménagée, à l extérieur en 1881, en contrebas du domaine, avec une clôture de 180 cabines, un pavillon lingeries, où le nageur Jean Taris, 34 fois champion de France, vice champion olympique en 1932 fit ses premiers entrainements. Ce bassin de 32x 15 m, 3m de profondeur, a été remplacé en 1971 par une piscine couverte, plus petite, de 25m de long, dans un bâtiment  comprenant 4 salles de gymnastiques.

    L’éducation nationale favorisait à l’époque l’éducation physique au sens strict, avec le développement de jeux scolaires : lawn tennis, crocket, foot-ball chacun ayant sa place dans le parc. C’est la première fois qu’en 1880/1881, on joua au rugby, on disait foot-ball à l’époque

    Au début du XXe siécle, Le lycée a disposé  de courts de tennis à partir de 1920,  avec un jeu de paume sur gazon, des pistes et des sautoirs avec des terrains de foot et de rugby à partir de 1930 là se trouvait le CNED….poussée peut être par le fait que le lycée accueillait le stage en été prévu dans le cadre du cours supérieur d’éducation physique de l’université préparant  au certificat d’aptitude à l’enseignement de la gymnastique . «On peut dire, sans forfanterie que Michelet a tenu un certain rôle sinon un rôle certain dans la mise en place de l’éducation physique moderne à l’école » écrivait Xavier Renard dans son livre consacré à l’histoire du lycée Michelet « Le château et lycée de Vanves 1693-1798-1998 ».

    Il a été l’un des premiers établissement scolaire a accueillir l’une des premières associations sportives en 1890 affiliée à l’USFSA créé par Georges Saint Clair et Pierre de Coubertin om l’on pratiquait de nombreux sports comme le rugby, l’équitation, la course à pied… et déclaré officiellement le 19 Mars 1923 : l’Union  Athlétic du lycée Michelet (UALM) dont le rugby est à l’origine de sa création avec 4 à 7 équipes avant la guerre de 1914-18. Le lycée Michelet a renoué à cette tradition du rugby grâce à Jean Bourgeois qui a consacré 40 ans de sa vie à former des jeunes à ce sport, rassemblant jusqu’à 150 éléves,  perpétuant une tradition puisque Michelet fut le premier établissement où on joua pour la première fois au rugby en 1880. Enfin, ce lycée accueilli dés la fin des années1970, deux sections sports étude dont une de judo, et l’autre de football