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arc detriomphe

  • VANVES GOUTERA-T-ELLE UNE DERNIER FOIS A L’AMBIANCE DE FOLIE COLLECTIVE DES JO ?

    Parmi les 70 000 personnes attendues pour le défilé des champions cet après-midi, il y aura des vanvéens sur les Champs Elysées et à l’Arc de Triomphe. Pour les autres, peut être seront-ils devant leur poste TV. Pour goûter une dernière fois à cette « ambiance de folie collective » qui s’est emparé de la France pendant ces Jeux Olympiques et Paralympiques.

    Comme l’a si bien exprimé Anne-Laure Mondon ex-conseillère municipale de Vanves, sur son site Facebook au soir de la clôture des Jeux Paralympiques : « Ce soir une page se tournera, la vasque ne s’envolera pas dans le Jardin des Tuileries…Ceux qui me connaisse savent le rapport douloureux que j’entretenais avec Paris 2024, moi qui avais travaillé pour la candidature de la France à l’Exposition Universelle de 2025 et vécu des coulisses pas toujours très en phase avec les valeurs de l’Olympisme… Mais le 26 juillet, scotchée devant la Cérémonie d’ouverture des JO, mon cœur a chaviré (merci aux Expos universelles de nous avoir légué de tels décors). Dès le lendemain je me mettais aux couleurs des jeux en me procurant la mascotte ! S’en sont suivies des heures à suivre les épreuves des jeux (un peu plus encore que pour les JO précédents), les cérémonies puis les épreuves des jeux paralympiques qui m’ont littéralement transportées »  soulignait-elle.

    «Des heures à vibrer devant toutes ces épreuves, connues et inconnues comme la Boccia ou le Goalball (vécue également au Parc des Expos de Versailles). Des heures à découvrir les parcours d’athlètes paralympiques exceptionnels, le dépassement de soi et des performances incroyables. Nous sommes emplis d’émotions et d’images indélébiles ». Beaucoup de vanvéens comme elle, veulent conserver « un peu de ces quelques semaines magiques…Si nous pouvions garder en héritage de ces Jeux, le respect, la communion, la bienveillance, la bonne humeur partagés durant ces JO et JOP. Nous sommes un grand pays, nous pouvons être fiers de nos valeurs. Il ne tient qu’à nous de ne pas retomber dans une morosité ambiante, de croire en nous et de nous unir derrière de beaux projets pour faire rayonner notre si beau pays, riche de son patrimoine, de ses traditions, valeurs et savoir-faire ! « Seul on va vite, ensemble on va plus loin ! »

    C’est important de le dire à un moment où c’est le retour à la normale : Les 185 kilomètres « privatisés » pour les JO et les Jeux paralympiques, en service depuis le 15 juillet, sont de nouveau empruntables depuis Jeudi. Mais ils pourraient bien revenir à l’avenir. Il n’y a plus de stations de métro et de correspondance fermées  notamment sur les lignes empruntés par les vanvéens, la 12 et la 13, et notamment Champs-Elysées Clemenceau depuis le 9 Septembre, et surtout Concorde depuis le 13 au lieu du 22. C’est le temps des démontages aux quatre coins de la capitale, des installations temporaires ayant accueilli les épreuves depuis le 26 juillet dernier  au Stade de France, dans l'ensemble des Arenas (Arena Paris Sud, Adidas Arena, Arena Bercy, etc), mais aussi l'ensemble des sites olympiques de Paris centre (place de la Concorde, Hôtel de Ville, etc) qui prendra fin fin Octobre.

    Alors même que les Jeux de Paris 2024 touchaient à leur faire, Anne Hidalgo a souhaité que les anneaux, les agitos, la vasque (sur cette photo prise de l’hôtel Mercure de Vanves parue sur son site facebook) et les statues restent dans la capitale et trouve une place de façon plus ou moins pérenne dans les rues de la capitale. Sauf qu’à l’origine, aucun n’a été pensé pour durer et leur maintien n’est pas si simple, en suscitant leurs lots de polémiques : Les anneaux pourraient rester sur la Tour Eiffel jusqu’aux Jeux Olympiques de Los Angeles. Les statues de femmes dévoilées lors de la cérémonie d’ouverture pourraient être installées le long de la rue de la Chapelle, dans le 18e arrondissement, réhabilitées à l’occasion des Jeux olympiques. Enfin, Valérie Pécresse a proposé d’installer  les Agitos sur le siège de la région ÎDF à Saint-Ouen, «à quelques encablures du village des athlètes, comme un signal qui nous oblige dans les années à venir à construire une région inclusive et accessible!».

    Voilà pour l’héritage en dehors des équipements sportifs, du village olympique…d’une augmentation des adhérents dans certains clubs sportifs… et peut être d’une meilleure accessibilité du métro parisien historique, en dehors des progrès accomplis sur l’ensemble du réseau francilien (métro, bus, tramway, Transilien etc…).

    Mais ceci est une autre histoire sur laquelle reviendra le Blog demain à la suite d’une initiative prise par des maires de communes voisines de Vanves pour le ligne 13

  • LES CELEBRATIONS DU 11 NOVEMBRE 2023 A VANVES EN TROIS PHOTOS : RAVIVAGE ET PRISE DE FLAMME

    Les cérémonies marquant le 105e anniversaire de l’armistice du 11 Novembre 1918  ont revêtu un caractère particulier cette année non seulement parce que c’était  le centenaire de la Flamme de la Nation et de cette cérémonie du ravivage qui a lieu tous les soirs à 18H30 sous l’Arc de Triomphe, au niveau national, mais aussi parce qu’au niveau vanvéen, il y a eu une forte présence de jeunes avec ces collégiens de 6éme du collège Saint Exupery

    «Monter vers l’Arc de Triomphe depuis les Champs Elysées était impressionnant ! » témoignait l’un de ces quarante collégiens, même si ce soir là, ils n’ont pas été gâté par un temps pluvieux et venteux qui les ont frigorifié. « C’était la première fois que je participais à cette cérémonie même si j’étais déjà venu visiter l’Arc de Triomphe » ajoutait ce jeune de 3e qui a été l’un des quatre jeunes portes-drapeaux  (sur la dizaine présent) de la cérémonie à Vanves hier matin. Et à une prise de la flamme, vendredi soir,  qui a été ramené à Vanves, en présence du maire, des présidents de la FNACA, de l’UNC, d’élus et d’anciens combattants

  • VANVES CELEBRE LES 100 ANS DE LA FLAMME DE LA NATION AVEC 40 COLLEGIENS DE ST EX

    Les cérémonies marquant le 105e anniversaire de l’armistice du 11 Novembre 1918 revêtent un caractère particulier cette année avec le centenaire de la Flamme de la Nation et de la cérémonie du ravivage qui a lieu tous les soirs à 18H30 sous l’Arc de Triomphe, depuis le 11 Novembre 1923, où André Maginot, ministre de la guerre alluma pour la première fois la Flamme Sacrée.  Des représentants de l’UNC et de la FNACA avec une quarantaine de collégiens de Saint Exupery participeront à cette cérémonie ce soir suivi de la prise de la flamme qu’ils ramèneront à Vanves dans une lampe de tempête,  comme c’est de tradition à la veille de chaque 11 Novembre,  pour les cérémonies du lendemain, qui sera posée dans un flambeau  devant le monument aux morts 

    L’idée est due à un journaliste ancien combattant, Gabriel Boissy : « Je voudrais que l’on vit sur cette tombe quasi abandonnée, quasi oubliée, brûler une flamme vivante ». Après l’aval des autorités de l’époque, le projet fut rapidement mis au point, un ferronnier Edgar Brandt réalisa un dispositif selon les plans de l’architecte Favier qui fut placé à la tête du tombeau : Ainsi la flamme surgit de la gueule d’un canon braqué vers le ciel, encastré au centre d’une sorte de rosage représentant un bouclier renversé dont la surface ciselée est constituée par des épées formant étoile.  La cérémonie immuable fut conçue par Jacques Péricard, ancien combattant et père du député maire de Saint Germain en Laye, célèbre chroniqueur Radio-TV. Et le 11 Novembre 1923, en présence d’une foule d’anciens combattants, André Maginot, ministre de la Guerre, alluma la Flamme sacrée. Le culte de l’Inconnu fut établi par les anciens combattants et les victimes de guerre qui viennent chaque soir à 18H30, raviver cette flamme, redonnant une force nouvelle à ce symbole national «signe d’un message d’espérance qui relie passé et avenir ». Elle a été quelque peu modifié au fil du temps, avec à l’initiative du Général Dary alors à la tête du Comité de la Flamme, la lecture d’un texte en début de cérémonie pour rappeler l’historique et le sens de ce ravivage.

    Le culte du Soldat Inconnu est perpétré par une association « La Flamme sous l’Arc de triomphe » qui regroupe plusieurs associations d’anciens combattants et un Comité de la Flamme avec ses commissaires, dont fait partie Paul Guillaud, président de l’UNC Vanves/Malakoff, pour veiller à la bonne organisation de cette cérémonie quotidienne et accueillir les délégations françaises et étrangères. « Nous sommes des facilitateurs. Nous devons faire en sorte que, dans le respect du cérémonial et du protocole, les autorités et les présidents d’associations, ainsi que l’ensemble des personnes qui participent, se sentent cornaqués, gentiment dans une communion de respect et de recueillement, mais avec le solennité nécessaire » explique-t-il en faisant remarquer que jusqu’à encore récemment « les postes de commissaires, étaient encore pratiquement réservés aux anciens combattants ou anciens militaires » et désormais ouverts à tous les citoyens volontaires, après une période de formation en tant qu’aspirant

    « J’ai souhaité intégré ce groupe, car il est nécessaire que les actes de mémoire perdurent. Le tombeau du Soldat Inconnu, est un lieu privilégié, rassemblant sous la voute, le souvenir des sacrifices de tous nos morts depuis le premier conflit mondial, jusqu’à nos morts pour la France ou en service en OPEX, et désormais malheureusement en OPINT sur le territoire national ». D’ailleurs cette Flamme du Soldat Inconnu est désormais la « Flamme de la Nation » à l’initiative du général Combette, ancien président de la Flamme (de 1999 à 2009) qui la voulait moderne et tournée vers l’avenir et la Jeunesse, cette modification ayant été officialisé dans les nouveaux statuts de la  « Flamme de la Nation ». Ainsi, depuis 1923, la Flamme ne s’est jamais éteinte et a toujours été ravivée, et pour cela, des hommes ont risqué leur vie aux moments les plus sombres de notre histoire.

    « A chaque cérémonie, je ressens la même émotion lors du ravivage proprement dit ou durant la minute de silence et la Marseillaise chantée en force sous l’Arche. Cette cérémonie, journalière, s’est tenue chaque soir, au crépuscule, lors de l’occupation allemande, et c’est un honneur d’y participer aujourd’hui, plus de 90 ans après sa création » confie Paul Guillaud  qui considère « qu’un peuple sans mémoire est un peuple sans histoire. Le monde combattant évolue, les témoins des conflits anciens disparaissent, de nouveaux conflits émergents, mais il ne faut pas que nos enfants oublient, et il faudra qu’ils transmettent ce souvenir à leurs enfants. Se souvenir, ce n’est pas seulement l’affaire des anciens combattants, mais aussi et surtout celle de la jeunesse. C’est à elle de forger le monde en y associant le passé qu’elle a à connaitre, et l’avenir qu’elle a, à construire. Ainsi, dans le souvenir et l’hommage à nos morts, la participation au ravivage doit être pour tous les jeunes, une ouverture vers leur citoyenneté, pour la préservation de la paix et un avenir de fraternité ».  

    Au retour de cette cérémonie jusqu’en 2013, la Flamme était accueillie au son du tambour entre le monument aux morts et l’hôtel de ville où elle était entreposée dans le hall jusqu’au lendemain, après une courte cérémonie et le discours du président du président ou d’un représentant de l’une des associations d’anciens combattants qui présidait à tour de rôle chaque année la prise de la Flamme  pour la ramener à Vanves. Mais pour des raisons de sécurité-incendie, cette cérémonie s’est déroulée devant l’hôtel de ville en 2014, puis devant le monument aux morts en 2015, puis a été abandonnée en 2016