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tombe du soldat inconnu

  • VANVES CELEBRE LE CENTENAIRE DU 1ER RAVIVAGE DE LA FLAMME DE SA SECTION UNC

    «Honneur et émotion d'être rassemblés en ce jour particulier devant la tombe du soldat inconnu» a déclaré Bernard Gauducheau, maire de Vanves qui a participé, vendredi soir,  au ravivage de la flamme du Soldat Inconnu comme son prédécesseur Frédéric Pic voilà 100 ans. Celui-ci avait alors participé au premier ravivage de la flamme de la toute jeune section UNC Vanves créée le 12 Octobre 1924. Cent ans après,  le 28 Novembre 2024, Paul Guillaud,  onziéme président de cette section et Commissaire de la Flamme, avait souhaité marquer cet anniversaire avec quelques anciens combattants et OPEX,  des élus, et des vanvéens associatifs qui ont découvert pour certains, cette cérémonie, immuable et  émouvante  qui se déroule chaque soir à 18H30 sous l’Arc de Triomphe.  

    Ce soir là, elle était présidée par le Directeur Général de l’Armement, accompagné du Général d’Armée Bruno Dary, président de La Flamme sous l’Arc de Triomphe, avec la présence des AOR  de la DGA, des lycéens de Maisons Lafitte, avec la musique de la Gendarmerie Nationale, selon un protocole immuable qu’avait présenté Paul Guillaud à la délégation vanvéenne dans le car à l’arrivée à l’arc de Triomphe. L’un des participants qui a découvert cette cérémonie, a promis de revenir avec son enfant pour lui fairedécouvrir ce site historique. Comme quoi, cette  association qui « aide les anciens combattants par des actions socio-humanitaires et civiques», participe aussi  «à la transmission du devoir de mémoire dans un idéal de paix et de fraternité » comme l’évoquait le maire de Vanves

  • 100 ANS APRES SA PREMIERE PARTICIPATION, L’UNC VANVES SERA PRESENTE AU RAVIVAGE DE LA FLAMME SACREE SOUS L’ARC DE TRIOMPHE

    Ce soir,  à 18H30, la Section centenaire de l’UNC de Vanves/Malakoff participe, au ravivage de la Flamme Sacrée  exactement 100 ans après la première participation des anciens combattants vanvéens qui avait été accompagné par F.Pic, le maire de l’époque. Il avait tenu à accompagner ses anciens combattants pour cette « pieuse et simple manifestation » qui permet « d’évoquer le souvenir constant que nous devons garder de ceux qui donnèrent sans compter leur sang pour la France » selon ses propres mots

    Ainsi depuis le 11 Novembre 1923, date à laquelle André Maginot, ministre de la guerre alluma pour la première fois la Flamme sous l’arc de triomphe, chaque soir au cours d’une cérémonie simple et émouvante, une association d’anciens combattants vient refaire le geste symbolique, volonté de mémoire en hommage aux soldats morts pour la France. Et elle s’est toujours déroulée sans interruption, même pendant l’occupation entre 1940 et 1944 :  Une union d’associations – « La Flamme sous l’Arc de Triomphe » - créée dès 1923, regroupe plus de 700 associations et un Comité de la Flamme. Il comprend une cinquantaine de commissaires en service considérés comme les « sentinelles de l’Invisible » et sont des « serviteurs anonymes », tous bénévoles, ainsi que des commissaires honoraires.  Parmi eux des généraux de l’armée française.

    Ils veillent chaque jour sur l’organisation des cérémonies et accueillent les délégations françaises et étrangères. « Nous sommes des facilitateurs. Nous devons faire en sorte que, dans le respect du cérémonial et du protocole, les autorités et les présidents d’associations, ainsi que l’ensemble des personnes qui participent, se sentent cornaqués gentiment dans une communion de respect et de recueillement, mais avec le solennité nécessaire » explique Paul Guillaud (sur la gauche de  la photo avec des jeunes collégiens de St Exupery à la veille du 11 Novembre sous l’Arc ce Triomphe), Président de l’UNC Vanves et commissaire à la Flamme (à la retraite)  depuis 2005 en faisant remarquer que jusqu’à encore récemment « les postes de commissaires, étaient encore pratiquement réservés aux anciens combattants ou anciens militaires » et désormais ouverts à tous les citoyens volontaires, après une période de formation en tant qu’aspirant.

    « J’ai souhaité intégrer ce groupe, car il est nécessaire que les actes de mémoire perdurent. Le tombeau du Soldat Inconnu, est un lieu privilégié, rassemblant sous la voute, le souvenir des sacrifices de tous nos morts depuis le premier conflit mondial, jusqu’à nos morts pour la France ou en service en OPEX, et désormais malheureusement en OPINT sur le territoire national ». D’ailleurs cette Flamme du Soldat Inconnu est désormais la « Flamme de la Nation » à l’initiative du général Combette, ancien président de la Flamme (de 1999 à 2009) qui la voulait moderne et tournée vers l’avenir et la Jeunesse, cette modification ayant été officialisée dans les nouveaux statuts de la « Flamme de la Nation ».  « Elle représente tous les morts pour la France. Car les Morts pour la France ne sont pas des morts comme les autres. Leur mort concerne bien entendu leur famille charnelle à laquelle ils ont fait si cruellement défaut. Mais au-delà de cette cellule humaine, elle concerne la communauté nationale toute entière et si leur souvenir ne restait pas vivant, alors ils seraient vraiment morts ! »

  • L’UNC DE VANVES SOUS L’ARC DE TRIOMPHE POUR LE RAVIVAGE DE LA FLAMME SACREE

    La section UNC de Vanves a présidé lundi soir à 18H30 la cérémonie du ravivage de la flamme qui a lieu tous les soirs à cette heure sous l’Arc de triomphe.  Hasard des circonstances, presque cent ans aprés, à deux ans prés, puisqu’elle a participé pour la première fois à cette cérémonie un 28 Novembre 1924, quelques mois après sa création le 24 Mai 1924. Frédéric Pic, maire de Vanves à l’époque avait tenu à accompagner ses anciens combattants pour cette « pieuse et simple manifestation » qui permet « d’évoquer le souvenir constant que nous devons garder de ceux qui donnèrent sans compter leur sang pour la France » selon ses propres mots.

    La cérémonie se déroule selon un protocole immuable avec plus ou moins d'ampleur : défilé et dépôt de gerbes, avec les drapeaux dont celui de la Flamme, ravivage de la flamme grâce au glaive transmis à un ou plusieurs participants  qui permet au feu sacré de tripler  de volume,  minute de silence, Marseillaise, puis  signature du  livre d’or qui conserve la trace de tous ceux qui viennent rendre un hommage particulier au soldat inconnu.

    Ainsi, depuis le 11 Novembre 1923, date à laquelle André Maginot, ministre de la guerre alluma pour la première fois la Flamme sous l’arc de triomphe, chaque soir au cours d’une cérémonie simple et émouvante, une association d’anciens combattants vient refaire le geste symbolique, volonté de mémoire en hommage aux soldats morts pour la France. L’idée est due à un journaliste ancien combattant, Gabriel Boissy : « Je voudrais que l’on vit sur cette tombe quasi abandonnée, quasi oubliée, brûler une flamme vivante ». Après l’aval des autorités de l’époque, le projet fut rapidement mis au point, un ferronnier Edgar Brandt réalisa un dispositif selon les plans de l’architecte Favier qui fut placé à la tête du tombeau : Ainsi la flamme surgit de la gueule d’un canon braqué vers le ciel, encastré au centre d’une sorte de rosage représentant un bouclier renversé dont la surface ciselée est constituée par des épées formant étoile.

    Le Ravivage conçu par Jacques Péricard, ancien combattant est une véritable prouesse car il nécessite à une heure fixe la présence d’une délégation d’anciens combattants. Le culte du Soldat Inconnu est perpétré par une association « La Flamme sous l’Arc de triomphe ». Ainsi, depuis 1923, la Flamme ne s’est jamais éteinte et a toujours été ravivée, et pour cela,  des hommes ont risqué leur vie aux moments les plus sombres de notre histoire. Et même nos ennemis d’alors  l’ont respecté : Ainsi un certain 14 Juin 1940, alors qu’un immense drapeau à croix gammée était hissée au sommet de l’Arc, les officiers allemands feront preuve de correction et d’attitude respectueuse. Et lorsqu’un petit groupe d’anciens combattants ira accomplir le geste pieux, une trentaine d’allemands présent, rendront hommage à leur vainqueur de 1918. Et ce rite continuera sans discontinué durant cette période jusqu’à la Libération de Paris en Août 1944, les 22, 23, 24 Août, notamment où ce sera au risque de leur vie que les anciens combattants iront accomplir le geste sacré.