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DEPUTE

  • PREMIERS PAS DANS L’HEMICYCLE DU DEPUTE DE VANVES ET DEJA DES QUESTIONS ET DES CHOIX

    Gabriel Attal n’a pas fait partie, mardi après midi lors de l’installation de la nouvelle assemblée nationale du « bureau d'âge » de  l’élection de son président,  présidée par le doyen,  Bernard Brochand (LR) 79 ans, car il n’était pas le plus jeune, pourtant à 28 ans.  A des journalistes qui suivent les travaux de l’assemblée Nationale, il expliquait « qu’il  se sent investi de la responsabilité de montrer que la jeunesse fait son entrée » alors que, « jusqu'à présent, on avait l'impression que les jeunes parlementaires, c'étaient des FN ».

    Cette première semaine est cruciale pour ces bizuts, car toute la vie du mandat parlementaire à venir se décide les 10 à 15 premiers jours, avec le vote des présidents de groupes, de commissions, la distribution des postes… « Postuler aux postes qui vous intéressent, n’attendez pas qu’on vous les propose, car cela ne viendra pas »… « Il faut rentrer tout de suite dans le dur, ne pas assister à la vie parlementaire comme spectateur » a dû t-il entendre comme conseils. Il a choisi de siéger dans la commission qui se saisit des questions d’éducation et de jeunesse

    Son siège dans l’hémicycle est le n°19, au 5éme rang à l’extrême droite de l’hémicycle proche de la sortie, intéressant pour s’échapper mais peut être pas le plus médiatique, car les places les plus recherchées sont les sièges prés des micros car ils offrent plus de chance d’apparaître dans le champ des caméras de France 3 ou LCP lors des questions d’actualités. D’ailleurs un député des Yvelines avait trouvé l’astuce de porter uniquement des vestes très claires ces jours là, allant même jusqu’au jaune. Il connaît d’ailleurs très bien cet exercice  car lorsqu’il était aux côtés de Marysol Touraine, ministre de la santé il lui rédigeait les réponses presque en direct grâce à son smartphone. Mais maintenant, c’est lui qui posera les questions.

    Il devrait avoir son bureau au sein même du Palais Bourbon, fort couru pour le prestige et la proximité de l’hémicycle, mais fort peu confortables, vétustes, souvent froid en l’hiver, très chaud l’été. Mais il n’a pas besoin de bureau équipé de lits comme ses confrères de province. Un avantage mais qui peut se révéler problématique, et qu’Isabelle Debré a vérifié au Sénat : Les parlementaires franciliens sont très sollicités pour assurer les permanences de séance lorsqu’elles se déroulent le week-end généralement, ou de nuit,  car leurs collègues de province ont rejoint leur circonscription généralement du vendredi matin  au lundi soir .

    Il s’apercevra vite d’un dilemme qui touche généralement tous les députés : privélégier le travail législatif, ce que permet et facilite  maintenant la loi sur le non cumul, ou privilégier sa circonscription. D’autant plus que  comme bon nombre de ses nouveaux députés, peu implantés localement, il doit faire face à un  réseau d’élus bien installés et potentiellement hostiles, et doit mieux se faire connaître des habitants de sa circonscription

  • LES DEPUTES DE VANVES : UNE HISTOIRE ELECTORALE MOUVEMENTEE ET COMMUNE A ISSY

    Même si les candidats désignés ou potentiels ont fourbis leurs armes, le véritable lancement de la campagne se déroule cette semaine, à cinq semaines du 1er tour, avec l’inauguration, hier soir, de la permanence de Jeremy Coste candidat UDI soutenu par André Santini (sur la photo lors de l'inauguration)  qui est son suppléant, la désignation du candidat de la République En Marche. Occasion de faire un petit rappel historique  à la veille de la désignation du 13éme député qui représentera Vanves (et Issy les Moulineaux), puisqu’André Santini ne se représente pas. 12 députés ont représentés Vanves et Issy les Moulineaux depuis 1848. Ils ont fait parti de  1200 parlementaires qui ont incarnés la Région-Capitale entre 1848  et 2017 à travers une demi-douzaine de régimes successifs, et 2 assemblées (Assemblée Nationale et Sénat).

    Vanves a toujours lié son destin à Issy les Moulineaux, car ses habitants ont été représentés  par les mêmes députés dans les limites d’une circonscription qui a été modifiée 17 fois jusqu’en 1967 (date de l’application de la nouvelle réorganisation administrative de la région parisienne avec 8 Départements, décidée en 1964). Elle s’est retrouve soit sans l’une des circonscriptions de la Seine lorsque le système de la proportionnelle était appliquée, soit dans l’une des circonscriptions de l’arrondissement de Sceaux lorsque le scrutin majoritaire était en vigueur. 9 députés se sont succédé : Louis-Désiré Véron (1852-1863), Eugéne Pelletan (1863-1871), Benjamin Raspail (1876-1885), Louis Belleval (1889-1893), Jules Coutant (1893-1898), Auguste Gervais (1898-1910), Claude Nectoux (1910-1928), Frédéric Pic, maire de Vanves (1928-1936), Louis Piginnier (1936-1939).    

    Entre 1945 et 1958, durant la IVéme République, Vanves et Issy les Moulineaux qui ont été incluses dans la 4éme circonscription de la Seine avec d’autres communes, ont été représentées par Maurice Thorez, Marie-Claude Vaillant Coutirier, entre autres … élus au scrutin proportionnel. Enfin, sous la Véme République, 4 députés se sont succédé dans la 11éme circonscription constituée de Vanves-Malakoff-Issy : René Plazanet, maire de Vanves (1958-1962), RPF puis Républicain Social, Léon Salagnac (1962-1964), maire communiste de Malakoff, remplacé par son suppléant, Guy Ducoloné (1964-1986), conseiller général d’Issy les Moulineaux dont il n’a jamais pu conquérir la mairie. Il a fait équipe avec Léon Figuiére, comme suppléant aux élections de 1967 où il a battu André Roche maire gaulliste de Vanves et a été réélu plusieurs fois, en 1968 malgré une forte vague de droite, en 1973 contre un jeune candidat giscardien, Alain Madelin, puis en 1978 et 1981 face à André Santini qui était devenu maire d’Issy les Moulineaux entretemps (Janvier 1980).

    Aux élections législatives de 1986 au scrutin proportionnel sur listes départementales, Guy Ducoloné fut le seeul député sortant communiste rérelu avec Michel Margnes, député socialiste, André Santini manquant de peu d’être élu sur la liste de la majorité à cause d’une liste dissidente conduite par Florence d’Harcourt. Par contre, il l’a été aux législatives de 1988, grâce à un découpage fort habile de Charles Pasqua ministre de l’Intérieur qui enleva Malakoff de la circonscription (10éme), en ajoutant des quartiers de Boulogne et Meudon. Et il est réélu depuis maintenant presque 30 ans. Est-ce sera le cas de son poulain avec l’élection d’Emmanuel Macron à l’Elysée Dimanche dernier. Réponse dans 5 semaines.

  • ELECTIONS LEGISLATIVES A VANVES : LE PS S’ETRIPE A CAUSE DE LUCILE SCHMID !

    Le souhait de Jean Cyril Le Goff, référant du candidat François Hollande aux présidentielles qui espérait que cet « état de grâce » durant lequel les différents courants du PS ont fait cause commune depuis la « primaire », puisse perdurer le plus longtemps possible, pour remporter les législatives, n’aura pas duré plus d’une semaine, en tous les cas dans la 10éme circonscription, avec la candidature dissidente de Laurent Pieuchot, conseiller municipal socialiste d’Issy les Moulineaux face à Lucile Schmid candidat officiellement investie par le PS et EELV après l’accord de Décembre 2011 dans cette circonscription réservée aux Verts

     

    « Les électeurs ont voté pour les propositions de François Hollande. Et le choix qui doît être fait, est de conforter la majorité de F.Hollande qui puisse être en capacité de gouverner sur les 60 propositions qu’il a faîte. Or, les propositions d’EELV sur cette circonscription ont fait 3,2%. Ce n’est pas un choix ! On aurait été dans un résultat équilibré entre EELV et le PS,  je n’aurais pas été vraisemblablement jusqu’à la candidature. La candidature de L.Schmid a été construite dans des conditions d’appareils. Mais il y a aussi la réalité du terrain. Et je ne desespére que le PS revienne sur sa décision en ouvrant ses yeux. J’y suis prêt, et les militants sont prêts.. Aujourd’hui, ce qu’ont envie les électeurs, c’est l’authenticité, pas un arrangement d’appareil. Je suis dans l’esprit du contrat de législature entre le PS et le Mouvement Républicain citoyen » expliquait Laurent Pieuchot Vendredi dernier sur le marché de la Mairie d’Issy les Moulineaux où tous les candidats se retrouvent en fin d’après midi pour tracter et rencontrer leurs électeurs. .

     

    Et pas question, pour lui de retirer sa candidature : « En ce qui me concerne, je suis décidé. D’ailleurs ce n’est pas une décision individuelle, mais les socialistes d’Issy les Moulineaux disaient depuis longtemps qu’on ne peut pas accepter la candidature de Lucile Schmid vu la situation qu’elle a créée sur la circonscription.  Je ne veux pas rentrer dans ce genre de querelle. J’ai regardé les résultats. Les militants PS iséens ont dit « on va à une candidature ». Je sais que dans les autres villes de la circonscription les socialistes soutiennent du bout des lévres sa candidature. Quoiqu’il arrive, si Lucile Schmid est seule candidate, elle perdra. Je préfére qu’il y ait une offre multiple à gauche  pour espoérer être devant elle et peut être de l’emporter au second tour s’il y a ! » ajoutait il.

    Tous les socialistes ne le suivent pas dans cette aventure, notamment à Vanves, où Guy Janvier, Jean cyril Le Goff, Anne Laure Mondon, Fabian Estellano, Valérie Mathey sont derrière Lucile Schmid, foot partie du Comité de soutien et participent au comité de campagne hebdomadaire. Certains élus socialistes accusent Laurent Pieuchot de municipaliser la campagne des législatives à Issy les Moulineaux. « Cela veut dire qu’ils ne connaissent pas bien le terrain ! Nous sommest depuis longtemps dans une circonscription essentiellement santiniste. Je ne suis pas candidat pour être aux municipales, mais pour être député, c'est-à-dire construire et faire vivre la loi. Après que l’on s’appuie sur la réalité de nos territoires sur lesquels il y a un certain nombre des engagements de François Hollande qui résonnent sur le logement, l’emploi, la place des jeunes, ce n’est pas municipaliser le terrain, que de faire référence à ce que vivent le gens pour qu’ils engagent une dynamique de changement » leur répond il remonté comme une pendule.  

     

    Enfin certains de ses collégues l’accusent de faire resurgir une guerre des courants poussés par le sénateur maire PS Philippe Kaltenbach qui dans un communiqué récent dénonçait la gloutonnerie des verts « qui oublient  bien vite leur piètre résultat à l'élection présidentielle » et « leurs prétentions excessives au regard non seulement de ses faibles résultats électoraux, mais également des relations difficiles que ce parti entretient avec les partis de gauche dans les collectivités territoriales. Avant de réclamer des maroquins, EELV devrait commencer par retirer ses candidats présentés contre ceux investis par le Parti Socialiste aux législatives de juin prochain. Les Verts démontreraient ainsi pour une fois leur volonté de construire un partenariat qui ne serait pas qu'à leur seul profit ». Les socialistes isséens avec Laurent Pieuchot ne voient que par lui depuis son élection au Sénat et les primaires socialistes durant l’automne 2011. Alors qu’il est loin de faire l’unanimité au sein de la fédération PS des Hauts de seine, âme dannée de son premier secrétaire fédéral,  Pascal Buchet qui défend l’accord PS/EELV.