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Sports - Page 6

  • DES NOUVELLES DE L’ENFANT DE VANVES SUR LA ROUTE DU RHUM

    «Après trois bonnes grosses journées de course, les leaders de la Route du Rhum - en Class40 - ont découvert un plaisir nouveau, dont ils doivent s’empresser de profiter : ils naviguent vent de travers ! Après avoir, en Manche comme durant toute la traversée du golfe de Gascogne, grignoté du terrain en avançant au près, dans une mer presque aussi rugueuse qu’un deuxième ligne sud-africain, les solitaires exploitent du vent portant dans une mer un peu moins hachée. Qu’ils ne se réjouissent pas trop vite : l’arrivée dans les parages d’une nouvelle zone dépressionnaire va leur imposer de naviguer face au vent une nouvelle fois dans cette journée de dimanche» indiquait la direction de la course en solitaire dimanche.

    «Les routages nous font toujours passer dans l’ouest de l’anticyclone des Açores, mais je pense rester sur la 1e idée, qui est d’aller chercher les alizés, ce qui ne sera pas simple parce qu’il faudra traverser une belle dorsale dans l’est de l’anticyclone» indiquait Ian lipinski (sur la photo) qui ajoutait «Ça pulse à plus de 30 noeuds sur le Class40». Chez les leaders de la Class40, la distance déjà parcourue était plus de 614 milles au classement pour Ian Lipinski, 6e samedi matin, soit 965 kilomètres. «Une Route du Rhum, c’est des bras, la tête et de la mécanique. Tout est sollicité dans le même temps. Chaque effort fourni gère la situation de l’instant et nourrit demain. Chaque mille que Ian conquiert aujourd’hui a une incidence sur les milles de demain, après-demain, la semaine prochaine». 

  • UN ENFANT DE VANVES SUR LA ROUTE DU RHUM, UN DES FAVORIS AU PODIUM EN CLASS 40

    Théoriquement la 12e édition de la Route du Rhum doit s’élancer de Saint Malo à 14H15 aujourd’hui, avec 3 jours de retards à cause de la tempête, en direction de la Guadeloupe. Parmi les 138 navigateurs en solitaire sur des bateaux réparis en six classes (Ultime, Innoca, Ocean Fifty, Class40, Rhum Multi et Rhum Mono), un enfant enfant de Vanves, Ian Lipinski, un des favoris en Class40  (12 m) aux côtés des Yoann Richomme, Antoine Carpentier, Xavier Macaire, Luke Berry, Ambrogio Beccaria, Corentin Douguet...

    À la barre de ce bateau novateur, signé David Raison,  Ian Lipinski a remporté trois victoires dont la Transat Jacques-Vabre 2019 (en double avec Adrien Hardy). «Depuis 2018, le partenariat avec le Crédit Mutuel m'a donné l'élan nécessaire à la construction et la réussite d'un projet sportif basé sur une rupture technologique» rappelle ce passionné de voile qui été décidé la construction d’un bateau neuf  toujours signé David Raison, commencera fin 2023-début 2024 avec un lancement prévu fin 2024. «À un moment, j'ai eu l'envie de faire le Vendée mais je suis passé à autre chose et je suis content de continuer dans cette classe et de faire une version 2 du bateau» ajoute le double vainqueur de la Mini-Transat (en série en 2015, en proto en 2017). «Prolonger l'aventure et jeter les bases d'un nouveau bateau est une nouvelle étape décisive pour moi et pour ma société SeaPossible »

    Occasion de rappeler que son pére  a été conseiller municipal d’opposition, vice présent des Universités et de la Recherche de la Région Ile de France qui avait à l’époque fait un paraître un journal «L'Arrosée du matin» et d’une mère qui a été enseignante à l’école Gambetta. C’est un passionné de la mer et de la voile qui a commencé à faire de la voile en étant moniteur dans la célèbre école des Glénans, pendant ses années lycéenne et universitaire, en passant 1 à 2 mois par an à encadrer des stages de voiles. «A la fin de mes études, j’ai voulu faire une année comme moniteur de voiles , toujours aux Glénans, et j’ai continué ensuite à évoluer dans le milieu de la voile qui me passionnait. J’ai passé beaucoup de temps à travailler comme moniteur, animer des stages de voile» Confiait il au Blog voilà 5 ans

    Il  a acquis un bateau de croisière à bord duquel il a  sillonné l’Atlantique Nord avec sa femme. Ces croisières, son expérience de moniteurs, ses rencontres avec des marins de la classe Mini ont finis de le convaincre que sa vie s’écrira sur l’océan « J’ai eu, ensuite, la chance de découvrir la course au large en étant invité à participer à une course en double, et petit à petit je me suis intéressé à  la course, comme préparateur de bâteau de course, sur la partie technique et préparation, jusqu’à pouvoir en 2012 de participer à une mini transat et d’acquérir un petit bateau d’occasion de la class mini (un Pogo 2 du chantier Structure). et petit à petit je me suis reconverti comme coureur au large»

  • UN JOURNALISTE SPORTIF DE VANVES, ABDELLAH BOULMA, PARTICIPE A UN LIVRE SUR LES DERIVES DU FOOTBALL

    Ce livre collectif dirigé par Mickaël Correia et Sébastien Thibault « Le grand footoir » décrit les dérives du football expliquées en 15 matches. «Le football est-il en train de se tirer une balle dans le pied ?» À cette question, les auteurs de ce livre - journalistes, essayistes, universitaires et écrivains dont Abdellah Boulma, journaliste vanvéen free lance - apportent des réponses ambitieuses, fascinantes et documentées. Raconter en quinze matches quinze thématiques qui bouleversent le jeu et l'industrie du football : Le sponsoring à outrance, les politiques de sécurité, la gentrification des tribunes, l'uniformisation des stades, les inégalités salariales, l'imposition de l'arbitrage vidéo et du big data, le projet d'une Superligue ou encore le diktat des droits TV sont autant d'occasions pour saisir la fuite en avant du ballon rond et les dérives industrielles d'un spectacle sportif plus que jamais mondialisé...
    Loin de constater que «le football était mieux avant», cet ouvrage collectif fait la démonstration que le sport le plus populaire du monde, aujourd'hui façonné par le capitalisme financier, les politiques de sécurité et la technologie, ne s'appartient plus vraiment. À mi-chemin entre la littérature sportive et l'essai en sciences humaines, les chapitres du livre se lisent comme une anthologie thématique et une mosaïque de récits passionnés, dont l'analyse est inséparable de l'expérience concrète d'un match de football. Les auteurs font en effet le pari de traiter leur thème au plus près du rectangle vert, à partir d'une rencontre sélectionnée moins pour la valeur de son résultat sportif que pour ce qu'elle raconte du monde du football. Abdellah Boulma raconte le dernier match de Platini et la Juve le 17 Mai 1987 à Brescia
    En dévoilant les enjeux cachés derrière un simple match et en pointant les excès d'un modèle économique et institutionnel à bout de souffle, ce livre entend siffler à l'approche de la Coupe du monde organisée au Qatar le coup d'envoi des états généraux du football moderne