Ce livre collectif dirigé par Mickaël Correia et Sébastien Thibault « Le grand footoir » décrit les dérives du football expliquées en 15 matches. «Le football est-il en train de se tirer une balle dans le pied ?» À cette question, les auteurs de ce livre - journalistes, essayistes, universitaires et écrivains dont Abdellah Boulma, journaliste vanvéen free lance - apportent des réponses ambitieuses, fascinantes et documentées. Raconter en quinze matches quinze thématiques qui bouleversent le jeu et l'industrie du football : Le sponsoring à outrance, les politiques de sécurité, la gentrification des tribunes, l'uniformisation des stades, les inégalités salariales, l'imposition de l'arbitrage vidéo et du big data, le projet d'une Superligue ou encore le diktat des droits TV sont autant d'occasions pour saisir la fuite en avant du ballon rond et les dérives industrielles d'un spectacle sportif plus que jamais mondialisé...
Loin de constater que «le football était mieux avant», cet ouvrage collectif fait la démonstration que le sport le plus populaire du monde, aujourd'hui façonné par le capitalisme financier, les politiques de sécurité et la technologie, ne s'appartient plus vraiment. À mi-chemin entre la littérature sportive et l'essai en sciences humaines, les chapitres du livre se lisent comme une anthologie thématique et une mosaïque de récits passionnés, dont l'analyse est inséparable de l'expérience concrète d'un match de football. Les auteurs font en effet le pari de traiter leur thème au plus près du rectangle vert, à partir d'une rencontre sélectionnée moins pour la valeur de son résultat sportif que pour ce qu'elle raconte du monde du football. Abdellah Boulma raconte le dernier match de Platini et la Juve le 17 Mai 1987 à Brescia
En dévoilant les enjeux cachés derrière un simple match et en pointant les excès d'un modèle économique et institutionnel à bout de souffle, ce livre entend siffler à l'approche de la Coupe du monde organisée au Qatar le coup d'envoi des états généraux du football moderne
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UN JOURNALISTE SPORTIF DE VANVES, ABDELLAH BOULMA, PARTICIPE A UN LIVRE SUR LES DERIVES DU FOOTBALL
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VANVES VERRA LE PASSAGE DE LA COURSE EN LIGNE CYCLISTE DES JO DE PARIS 2024
Aujourd’hui, comme tous les 23 juin, le monde entier célèbre les valeurs du sport autour de la Journée Olympique, qui commémore la création du Comité International Olympique (en 1984). A deux ans des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, cet évènement festif et populaire prend encore plus d’ampleur et la forme d’une grande fête du sport, à Paris et aux alentours du Stade de France qui se transforment en véritable terrain de jeu à ciel ouvert.
Vanves est engagé dans ce vaste mouvement qui prépare cet événement sportif planétaire qui se déroulera du 26 juillet 2024 au 11 août 2024 pour les JO puis du 28 août 2024 au 8 septembre 2024 pour les Jeux Paralympiques rassemblant plus de 4 milliards de téléspectateurs, 13,5 millions de spectateurs, 45 000 volontaires et 15 000 athlètes représentant 206 nations. L’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques à Paris en 2024 aura des retombées positives indéniables sur la pratique sportive et les politiques conduites par la Ville Vanves en ce domaine. Elle a été identifiée par Paris 2024, avec d’autres villes du département, pour accueillir le passage des épreuves olympiques et/ ou paralympiques, «épreuves sur route», épreuves phares des Jeux Olympiques et/ou Paralympiques qui concerne le cyclisme, qui partira et arrivera au pont d’Iéna après 137 km pour les femmes et 234 km pour les hommes
Comme l’a indiqué la municipalité, lors du conseil municipal du 8 juin dernier, la Ville de Vanves s’est engagé à collaborer avec Paris 2024 afin de satisfaire les besoins et exigences qu’imposent l’accueil et l’organisation des épreuves olympiques sur route. Tout d’abord, Paris 2024 l’a informé que l’état des voiries empruntées par les parcours des épreuves sur route, course en ligne hommes et course en ligne femmes doivent être conformes aux exigences de la réglementation sportive internationale. «Selon les informations qui ont été communiquées, transmises également à la Préfecture des Hauts de Seine et au Département des Hauts de Seine, le parcours emprunterait la route Départementale n°50 (rue Ernest Laval-rue Antoine Fratacci-Boulevard du Lycée)» a indiqué Anne Caroline Cahen, maire adjointe aux sports. Dès lors, un état des lieux précis en vue des interventions à prévoir sera réalisé par Paris 2024 avec les services compétents, validé par les Fédérations Internationales et seront financées par GPSO, le Département et la Ville de Vanves. Par ailleurs, la Ville de Vanves mettra à disposition et déploiera le matériel nécessaire à la sécurisation des parcours tels que des barrières de police, du matériel de protection (GBA, K16)…Elle devra prendre tout arrêté nécessaire pour répondre aux besoins de l’accueil des épreuves olympiques sur route, fixés par les Fédérations Internationales et le schéma directeur de sécurisation des épreuves sur route, prévoir en lien avec GPSO et le département, les plans de déviation et jalonnements routiers ainsi que l’identification et la mise en place de parkings de délestage si nécessaire.
Ainsi Vanves se mobilise pour accueillir les épreuves sur route, épreuves phares des Jeux Olympiques et Paralympiques qui bénéficient d’un attachement particulier des spectateurs français et étrangers. La Ville de Vanves devrait participera aussi à l’identification de potentiels candidats au volontariat des Jeux Olympiques et Paralympiques pour la réalisation de missions sur son territoire. Seule deux écologiques se sont opposées à cette délibération, dont Alexia Pescreminoz et Pierre Toulouse qui a expliqué : «J’ai une position ferme contre les J.O. pour des raisons environnementales et financières. Cela se traduira par une dette colossale ». Comme ses collégues parisiens et franciliens.
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A VANVES COMME EN ILE DE FRANCE, BEAUCOUP SE SONT MIS A LA MARCHE
Si des vanvéens courent le dimanche, d’autres marchent comme en Ile de France où 1,5 millions de franciliens en font une activité sportive régulière, selon l’Institut régional de développement du sport (IRDS) qui scrutent leurs habitudes et pratiques sportives. 1
8 % des 18-75 ans s’y adonnent au moins une heure par semaine et 11 % au moins trois heures, juste derrière la course à pied (22 % au moins une heure par semaine) et le fitness (21 %). Avec pour principales motivations la santé et le bien-être (73 % des marcheurs), le loisir et la détente (66 %). Dans 70 % des cas, sa pratique est réalisée en-dehors de toute structure (clubs, associations) et sans aucun encadrement (guide, moniteur). «La pandémie de Covid-19 a boosté l’activité. Au cours du premier confinement et le besoin de plein air qui en découlait, la marche, moins pénalisée que d’autres disciplines sportives, a connu un franc succès : 42 % des sportifs l’ont pratiquée contre 31 % auparavant. Au sortir du premier confinement, la marche en milieu naturel figurait ainsi en tête des activités sportives, culturelles et de loisirs que les Franciliens souhaitaient davantage pratiquer. Fin 2020, 9 % déclaraient souhaiter découvrir cette activité, soit plus de 600 000 nouveaux marcheurs potentiels».
La marche est un bon moyen d’instaurer une activité physique au quotidien comme le préconise de nombreuses études qui ont démontré les bénéfices d’une activité physique et sportive régulière À ce titre, la marche est appréciée des professionnels du sport-santé pour inciter des personnes souvent éloignées de la culture sportive, à bouger. «Si la marche reste une activité d’intensité modérée pour 86 % des marcheurs et s’apparente, pour une partie d’entre eux, à de la promenade ou de la randonnée de loisir, cela n’empêche pas certains d’en avoir une pratique intensive (14 %). Alors que le profil moyen d’un sportif est plutôt un homme, jeune, très diplômé, celui des adeptes de la marche, en tant qu’activité sportive, est moins stéréotypé. C'est d'ailleurs souvent la seule activité sportive pratiquée avec l’avancée en âge».
Combien de seniors vanvéens m’ont confié à la sortie confinement, qu’il se forçait à faire le tour du pâté de maison , mais que ce fut difficile les premiers jours pour Monique qui est restée cloitrée chez elle voilà deux anspendant plus de deux mois. D’autre se retrouvent au parc F.Pic pour en faire une ou deux fois : .«Pour faire mes 10 000 pas quotidien conseillés » me confiait Mireille en sortant son smart phone. Car beaucoup d’adeptes ont recours aux applications connectés (44%). Depuis un smartphone ou des appareils dédiés (montre, bracelet connecté…), ces outils les aident à organiser leurs sorties, suivre leurs performances (vitesse, distance...), mesurer leur état de santé (fréquence cardiaque…) et se fixer des objectifs.
D’autrres s’adonnent à la marche nordique, la marche aquatique (longe-côte) ou encore la marche urbaine qui se sont fortement développées.
Enfin, la marche est un outil d’appropriation des territoire : «Les marcheurs réguliers pratiquent cette activité à proximité de chez eux, et dans une moindre mesure, sur leur lieu de vacances. La moitié d’entre eux revendiquent un besoin de contact avec la nature, contre 30 % pour les autres sportifs. Cependant, ils marchent aussi en milieu urbain, au sein de l’espace public, un moyen de découvrir la ville autrement. Les collectivités s’en saisissent pour créer ou renforcer une identité territoriale, fréquemment appuyées par la Fédération Française de randonnée et ses comités» indique l’IRDS en citant le sentier métropolitain du grand Paris, un parcours de 600 km porté par plusieurs collectivités ou encore la Randonnée des trois Châteaux en Seine-et-Marne.
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