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CINEMA - Page 3

  • LA REALISATRICE DU FILM « LES INNOCENTES » S’EST PLONGE DANS LA VIE MONASTIQUE CHEZ LES BENEDICTINES DE VANVES

    « On ne peut pas mettre Dieu entre parenthése !", "La foi : 24H de doute et 1 mn d’espérance !", "Je me suis perdue pour vus sauver ». Qui d’entre nous peut rester insensible à ces trois répliques. Qui ne rejoignent elles pas ? Tirées du film « les innocentes » d’Anne Fontaine. Oui, extraites d’un film, ces répliques donnent le ton à la tragédie horrible portée à l’écran avec génie » témoigne mére Marie-Madeleine Caseau, Pieure des Bénédictines de Vanves, à propos de ce film sur les écrans actuellement et notamment au Cinéma Le Vanves, encore ce soir à 20H30 qui est fondé sur un drame de guerre réel : le viol d’une trentaine de sœurs bénédictines polonaises en 1945, par des soldats russes.

    La mère prieure révèle dans le « Sel et Lumière » de ce week-end que « la réalisatrice a plongé, incognito, dansl a vie monastique au sein de notre Prieuré, désirant saisir de l’intérieur une paret restée cachée dans le film comme elle l’est dans la réalité, la foi. Le dialogue s’est vite engagée avec moi, simplement, sur l’essentiel, en profondeur, abordant l’histoire même du film à venir. Le père Longeat, présent dans nos murs a eu un bel impact : l’ancrage du film dans l’année liturgique parle biais de la musique – de décembre à ai, l’on traverse l’Avent, la Nativité, et le mystère Pascal de mort et de résurrection du Christ » témoigne t-elle en invitant à « Osez aller au cinéma, même en carême »

  • VANVES ET LE FESTIVAL DE CANNES : L’EMPREINTE VANVEENNE DU 7éme ART

    A l’occasion du Festival de Cannes qui a débuté Mercredi dernier,  les vanvéens devraient se plonger dans un ouvrage que posséde sûrement notre bibliothèque municipale,  « Le Cinéma et les Hauts de Seine », édité avec la concours du Conseil Général des Hauts de Seine. D’autant plus que notre commune de Vanves  est citée dans de multiples pages parce qu’elle a accuellie de multiples tournages mais aussi réalisateurs et techniciens de renoms

    L’hôtel de Ville avec sa salle des fêtes a été un site utilisé par plusieurs grands réalisateurs : Yves Boisset pour un film allemand. Claude Lelouch pour des scénes de « La bonne année » (1973) et même pour une publicité sur la bière Adelscot. Ainsi que le PMS André Roche pour un film avec Patrice Bruel où des jeunes footballeurs de la section du Stade de Vanves avaient joué les figurants.  Quelques séries TV ont été filmées à Vanves dont Julie Lescaut entre 1992 et 2008/09 lorsque son équipe de production s’était installé place de la République dans les anciens locaux de DEF Incendie à l’emplacement de l’immeuble où se trouve le magasin, ainsi que « le Commissaire Moulin »

    Mais c’est John Berry, réalisateur américain victime du Maccarthysme dont il faut retenir le nom, car il a vécut à Vanves. Il se fit connaitre avec « He Ran all the way » (Menace dans la nuit) en 1950, émouvante et âpre histoire d’un jeune gangster « à bout de course ». Son engagement dans le syndicalisme l’avait amené à être accusé « d’activités anti-américaines » par la commission du Sénateur Joseph Mac Carthy et à s’exiler en Belgique, puis en France. « Pourquoi pleurer sur de telles bêtises ? Elles existent partout » constatait il en se déclarant toujours engagé : « Constamment tenté par l’égocentrisme, il faut savoir regarder les autres qui crévent de faim, de maladies et qui se battent ». En France, il a réalisé « Ca va barder » (1954) avec Eddie Constantine, « Je suis un sentimental » (1955, « Don Juan «  avec Fernandel, « De Tamango » (1957), « O K Manbo » (1958). Il est tout de même revenu aux USA vers 1963 pour réaliser une série Tv et un autre film « Maya » (1966) et a même tourné une co-production USA-URSS : « un prisonnier de la terre » en URSS. 

    Du côté technique, Lucien Roux, inventeur du procédé Rouscolor a vécut dans notre ville. Cet ingénieur opticien avait inventé  le premier procédé français de film couleur : « Il s’agissait de filmer une scéne avec 4 objectifs accolés munis de 4 filtres de couleurs différentes (vert, rouge, jaune, bleu). Comme le projecteur était équipé de 4 filtres identiques lors de la prise de vue, les 4 images projetées au travers de ces filtres reconstituaient alors ne seule image couleur ». Ce procédé fut utilisé en 1948 par Marcel Pagnol pour « la belle meurtrière » avec Tino Rossi qui fut ainsi le premier film couleur tourné avec un procédé français. Les Actualitées filmées de l’époque l’ont beaucoup utilisés. 

  • AUDIENS A VANVES : DEJA 10 ANS DE PRESENCE ET D’ETUDES SUR LA PRODUCTION ET LES EMPLOIS DU SECTEUR CINEMATOGRAPHIQUE ET AUDIOVISUEL EN ILE DE FRANCE

    « Voilà 10 ans qu’Audiens est installé à Vanves dans cet immeuble qui a bien vieilli. Certains de nos visiteurs croient qu’il est tout neuf. Un immeuble avant-gardiste car  il a été le premier immeuble HQE de la Région Ile de France. Il coute 50% moins cher que les autres immeubles pour son entretien. Le seul inconvénient est l’air conditionné. Lorsqu’on passe du chaud au froid ou l’inverse, diffusé dans l’immeuble en fonction des saisons,  c’est pour 6 mois car le système ne permet pas  de changer rapidement en fonction de la température extérieure » confiait à quelques journalistes, Patrick Béziers directeur général d’Audiens Vendredi matin, en attendant l’arrivée de Jean Paul Huchon, président de la Région. « C’est un lieu extrêmement remarquable. L’un des plus beaux immeubles francilien, et attaché au développement durable sans exagération » confiait ce dernier en  arrivant. « Nous aussi, on réfléchit à réunir tous nos services dans un même immeuble. Peut être à l’extérieur de Paris. Mais on verra cela après les élections, en 2016, moi ou mes successeurs ! ».

    Comme chaque année, à quelques exceptions prés, à quelques semaines du festival de Cannes, Jean Paul Huchon préside chez Audiens, la présentation de l’étude annuelle sur « la production et cinématographique en Ile de France et les chiffres de l’emploi » réalisée par la Commission du Film Ile de France présidée par Olivier-René Veillon, avec Philippe Degardin directeur des études d’Audiens. Un observatoire a été créé par cette commission et cet organisme de prévoyance qui s’occupe beaucoup, dans la coulisse, des professionnels des médias et des spectacles, et a connu un début d’année difficile avec l’assassinat des journalistes de Charlie Hebdo. Il permet de traiter ainsi une base de 500 millions de données dont 2 millions entrent chaque année dans ce big data de la prévoyance. Ainsi cette étude qui porte sur l’année 2014 montre que la croissance de l’emploi dans ce secteur est à l’ordre du jour : + 3,7%   d’emplois permanents (19 500), + 3% d’emplois intermittents (115 000), après un repli de 2% en 2013. Il parait que cette croissance provient de la politique de soutien de la Région qui aident la production cinématographie depuis le choix des lieux de tournages, grâce notamment à un salon spécifique (au Carré du Temple en 2015)  jusqu’à sa diffusion en numérique dans les salles (aide à l’équipement numérique), en passant par la production et la post-production.   

    La Région a ainsi aidé 900 œuvres depuis la création de ce soutien  en 2001 dont 70 en 2014, soit 50% du temps de tournage cumulé en France. « Grâce au travail de la commission du film qui est très au fait des procédures, composés d’élus mais aussi de professionnels, pour décider d’aider ou non tel ou tel réalisateur. Cette aide leur permet de boucler le budget du film et le tour de table » expliquait JP Huchon. Les 4 films sélectionnés pour le Festival de Cannes 2015 par la France ont été aidés par la Région Ile de France : « Dheepan » de Jacques Audiard, « La loi du marché » de Stéphane Brizé, « Marguerite et Juliel » de Valérie Donzelli, et « Mon roi «  de Maïwen

    Mais cette hausse est aussi le résultat d’une progression de la production internationale en Ile de France grâce à son patrimoine : «L'Île-de-France attire les réalisateurs du monde entier en raison de la qualité de ses décors, et des nombreux talents artistiques et techniques, prêts à contribuer à des projets cinématographiques ambitieux » indique Olivier-René Veillon, en ajoutant que «  les chinois qui ont commencé à tourner en Ile de France leur premier film en 2005, sont amoureux du Château de Fontainebleau qui les fait rêver . Nous avons de belles perspectives en 2015 avec des équipes de production hollywoodienne, chinoise, indonésienne. 2013 aura ainsi été l’année de nombreux tournages internationaux majeurs, comme « My Old Lady » d’Israël Horowitz, ou « Three Days to Kill » avec Kevin Costner, ainsi que de la montée en puissance du studio Illumination Mac Guff, qui fabrique les films d’animation du studio Universal, et qui est, tous secteurs d’activité et toutes entreprises confondues, le premier créateur d’emplois en Île-de-France ».