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CINEMA - Page 4

  • AUDIENS A VANVES : DEJA 10 ANS DE PRESENCE ET D’ETUDES SUR LA PRODUCTION ET LES EMPLOIS DU SECTEUR CINEMATOGRAPHIQUE ET AUDIOVISUEL EN ILE DE FRANCE

    « Voilà 10 ans qu’Audiens est installé à Vanves dans cet immeuble qui a bien vieilli. Certains de nos visiteurs croient qu’il est tout neuf. Un immeuble avant-gardiste car  il a été le premier immeuble HQE de la Région Ile de France. Il coute 50% moins cher que les autres immeubles pour son entretien. Le seul inconvénient est l’air conditionné. Lorsqu’on passe du chaud au froid ou l’inverse, diffusé dans l’immeuble en fonction des saisons,  c’est pour 6 mois car le système ne permet pas  de changer rapidement en fonction de la température extérieure » confiait à quelques journalistes, Patrick Béziers directeur général d’Audiens Vendredi matin, en attendant l’arrivée de Jean Paul Huchon, président de la Région. « C’est un lieu extrêmement remarquable. L’un des plus beaux immeubles francilien, et attaché au développement durable sans exagération » confiait ce dernier en  arrivant. « Nous aussi, on réfléchit à réunir tous nos services dans un même immeuble. Peut être à l’extérieur de Paris. Mais on verra cela après les élections, en 2016, moi ou mes successeurs ! ».

    Comme chaque année, à quelques exceptions prés, à quelques semaines du festival de Cannes, Jean Paul Huchon préside chez Audiens, la présentation de l’étude annuelle sur « la production et cinématographique en Ile de France et les chiffres de l’emploi » réalisée par la Commission du Film Ile de France présidée par Olivier-René Veillon, avec Philippe Degardin directeur des études d’Audiens. Un observatoire a été créé par cette commission et cet organisme de prévoyance qui s’occupe beaucoup, dans la coulisse, des professionnels des médias et des spectacles, et a connu un début d’année difficile avec l’assassinat des journalistes de Charlie Hebdo. Il permet de traiter ainsi une base de 500 millions de données dont 2 millions entrent chaque année dans ce big data de la prévoyance. Ainsi cette étude qui porte sur l’année 2014 montre que la croissance de l’emploi dans ce secteur est à l’ordre du jour : + 3,7%   d’emplois permanents (19 500), + 3% d’emplois intermittents (115 000), après un repli de 2% en 2013. Il parait que cette croissance provient de la politique de soutien de la Région qui aident la production cinématographie depuis le choix des lieux de tournages, grâce notamment à un salon spécifique (au Carré du Temple en 2015)  jusqu’à sa diffusion en numérique dans les salles (aide à l’équipement numérique), en passant par la production et la post-production.   

    La Région a ainsi aidé 900 œuvres depuis la création de ce soutien  en 2001 dont 70 en 2014, soit 50% du temps de tournage cumulé en France. « Grâce au travail de la commission du film qui est très au fait des procédures, composés d’élus mais aussi de professionnels, pour décider d’aider ou non tel ou tel réalisateur. Cette aide leur permet de boucler le budget du film et le tour de table » expliquait JP Huchon. Les 4 films sélectionnés pour le Festival de Cannes 2015 par la France ont été aidés par la Région Ile de France : « Dheepan » de Jacques Audiard, « La loi du marché » de Stéphane Brizé, « Marguerite et Juliel » de Valérie Donzelli, et « Mon roi «  de Maïwen

    Mais cette hausse est aussi le résultat d’une progression de la production internationale en Ile de France grâce à son patrimoine : «L'Île-de-France attire les réalisateurs du monde entier en raison de la qualité de ses décors, et des nombreux talents artistiques et techniques, prêts à contribuer à des projets cinématographiques ambitieux » indique Olivier-René Veillon, en ajoutant que «  les chinois qui ont commencé à tourner en Ile de France leur premier film en 2005, sont amoureux du Château de Fontainebleau qui les fait rêver . Nous avons de belles perspectives en 2015 avec des équipes de production hollywoodienne, chinoise, indonésienne. 2013 aura ainsi été l’année de nombreux tournages internationaux majeurs, comme « My Old Lady » d’Israël Horowitz, ou « Three Days to Kill » avec Kevin Costner, ainsi que de la montée en puissance du studio Illumination Mac Guff, qui fabrique les films d’animation du studio Universal, et qui est, tous secteurs d’activité et toutes entreprises confondues, le premier créateur d’emplois en Île-de-France ».

  • LE JOUR LE PLUS COURT FAIT SON CINEMA A VANVES

    « Tout juste avant Noël, il n'est pas interdit d'anticiper un peu sur la date du solstice d'hiver ... alors ...le CIV vous invite au « JOUR LE PLUS COURT » qui se tiendra le Vendredi 19 décembre à 20H30 au Théâtre ».

    Une initiative nationale lancée voilà 4 ans par le CNC et reprise par l'Agence du Court Métrage cette année. Elle a pour objectif de mettre les films courts à l'honneur. « La FFCV, notre Fédération nationale et CINEVIF, notre organisation régionale relaient chaque année aux Clubs de la Région les invitations à participer ; il n'y a ni jury, ni sélection, ni prix, seulement la satisfaction de proposer son film à un public différent de celui auquel on s'adresse généralement dans nos rencontres interclubs » explique Nicole Bost présidente du CIV (Ciné Image Vanves) qui organise cette soirée au cinéma de Vanves, avec plusieurs réalisateurs qui présenteront une dizaine de films, dont quelques vanvéens : Philippe Fagot qui présentera un reportage : « Coq à Saint Domingue, un destin » qui montre une tradition qui perdure ; Bernard Plaçon avec un film « minute » : « Rêves » ; Josiane et Jean Pierre Gojard avec un documentaire « sur les pas de Papy Paul » ou quand on entrouve une vieille malle, dans le grenier de famille. Enfin, le film laurét de la 50éme Coupe de l’Amitié sera présenté : « Le silence est d’or » de Greg Rugguiiieri et de l’association  Ya Fouey » (Club de Juvisy). « Quand le monde entier est sourd, à quoi sert d’avoir l’usage de la parole ? Il serait temps que les entendants fassent un effort pour apprendre à signer ».

  • VANVES, LE GROUPE AUDIENS ET LA REGION : RENDEZ-VOUS ANNUEL SUR LES RESULTATS DU CINEMA EN ILE DE FRANCE

    Si l’immeuble d’Audiens à Vanves est connu et salué par Jean Paul Huchon qui le connait bien, la raison en est toute simple : Le président de la Région Ile de France s’y rend chaque année pour la conférence de presse annuelle sur les résultats de l’étude réalisée par l’Observatoire de la production audiovisuelle et cinématographique sur l’emploi dans ce secteur dans la Région Capitale. Mais cette fois-ci, les résultats pour l’année 2012/13 ont été présenté dans l’hémicycle de la Région pour les 10 ans de la Commission du Film. Alors que beaucoup de vanvéens profitent de ce week-end pour aller au cinéma, il faut savoir que leur région a permis à 600 films de voir le jour depuis sa création. Elle accompagne les sociétés de production (une trentaine de longs métrages aidés chaque année en moyenne) et les industries techniques qui créent de l’emploi qualitatif, tout en veillant à préserver la diversité culturelle : aidés par la Région, « Jeune et Jolie », « Le Passé », « L’Ecume des jours » ou encore « Minuscule » ont rencontré un grand succès en salles. Elle a aussi accompagné de jeunes réalisateurs comme Sébastien Betbeder (2 automnes, 3 hivers), Justine Triet (La Bataille de Solférino), ou Antonin Peretjatko (La fille du 14 juillet) qui incarnent le renouveau de la création française, source d’activité pour l’industrie du secteur.  Elle a accompagné aussi, avec constance, le long métrage d’animation dont la réussite internationale est l’un des traits marquants de ces 10 dernières années. 

    Cette commission a contribué à ce que l’Ile de France continue à être la première région françaises des lieux de tournage (prés de la moitié des films d’initiative française et 80% des tournages étrangers en France ont été tournées en Ile de France) car son action est déterminante pour renforcer l’attractivité de notre Région et faire face à la concurrence de pays européens, aux coûts inférieurs. Dernièrement les 42 épisodes d'une série chinoise (« Fleurs et brumes ») ont été tournés à Paris, ainsi  que des productions américaines (« Red 2 », « Les schroumpfs 2 ») bénéficiant comme les autres du crédit d'impôt international. S'ajoutent aussi des productions japonaises, britanniques (« Week-end » ou « The love punch »), indiennes, russes et même pour la première fois indonésienne.

    Cette 8éme étude montre une mutation sensible du secteur : Seules 10 % des sociétés de production françaises (191 entreprises) ont produit les 209 films français sortis en salles : trois en ont sortis 5 (Pathé Production, Gaumont, Les Films Pelléas), trois autres 4 films, sept 3 films,  vingt quatre  2 films, 154 sociétés un seul !. « L’écart se creuse, d’une part, entre les sociétés de production qui produisent plusieurs films par an, conquièrent des parts de marché à l’international et développent l’emploi permanent et, d’autre part, les sociétés qui n’ont pas la possibilité de produire un film chaque année et encore moins d’accéder au marché international, ce qui se traduit par un moindre recours à l’emploi permanent » indique les auteurs de cette étude. 

    Ils ont constatés une croissance de 4% de l’emploi permanent (19 200 ) dans un secteur où la moitié des entreprises n’ont aucun salarié permanent mais intermittent :  « L’emploi permanent continue de croître de manière significative mais aussi très inégale. Cette croissance s’appuie essentiellement sur la réussite d’entreprises qui, par leur capacité d’innovation et leur stratégie internationale affirmée, sont devenues des leaders mondiaux dans leur domaine : Illumination Mac Guff  produit les films d’animation du studio américain Universal come « Moi moche et méchant 2 » plus gros sucés de tous les temps, d’Europa Corp, de Studio Canal ou encore de Wild Bunch. Cette croissance profite exclusivement à l’Ile de France qui concentre l’essentiel des entreprises de dimension internationale du secteur » indiquent ils

    Ainsi un palier a été atteint dans l’emploi intermittent : « Il est en baisse pour la première fois depuis dix ans avec 113 002 emplois (- 6%).  Ce phénomène traduit une double évolution : Une partie des anciens emplois intermittents ont été convertis en emplois industriels permanents, notamment dans les sociétés de production de films d’animation. La baisse des investissements dans la production française,  celle, sensible, du budget moyen et des durées de tournage, associée à un nombre élevé de films produits conduit à une diminution relative de la production cinématographique qui pèse sur le recours à l’emploi des intermittents »