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groupe audiens

  • AUDIENS A VANVES LANCE UNE MISSON HANDICAP DANS L’AUDIOVISUEL

    Grand Raoût Mercrerdi dernier au siége du groupe Audiens pour le lancement d’une mission handicap pour la branche de la production audiovisuelle. Elle propose aux entreprises et aux salariés du secteur audiovisuel une expertise opérationnelle, un accompagnement individuel et partages d’expériences. Ces initiateurs ont expliqué que la question des personnes handicapés dans ce milieu éo-centrique était tabou, d’autant plus qu’il fonctionne par projets avec des sociétés éphéméres pour réaliser un tournage, un spectacle. IL a fallu 5 ans pour mettre en place cette mission qui ménera des actions d’accompagnements des entreprises et des salariés à travers 4 axes : Apporter un soutien concret aux entreprises qui recrutent des salariés handicapés en faisant la promotion de métiers spécifiques et compatibles avec la handicap. Créer un accompagnemment métier pour ses personnes handicapées. Echanger des expériences sur les bonnes pratiques et le savoir faire du secteur. Communiquer sur le fait que la branche veut avancer dans ce domaine. « Le premier acte de solidarité provient de ce monde en 1840 qui a crée une œuvre sociale des artistes. Ces gens qui ont beaucoup de lieux de travail, ont besoin de retrouver un lieu fixe avec une institution pérenne comme la nôtre aujourd’hui. Cette mission a ce rôle de créer un lien réel et solide avec des personnes isolées » constatait Patrick Brézier, directeur général d’Audiens         

  • VANVES ACCUEILLE DEPUIS 11 ANS UN ACTEUR TRES ETONNANT DE LA PROTECTION SOCIALE SPECIALISE DANS LA CULTURE : AUDIENS

    Le groupe Audiens installé à Vanves depuis maintenant 11 ans dans cet immeuble de l’îlot du métro qui accueille dans une partie de son rez-de-chaussée, une crèche et la section pétanque du Stade de Vanves, fait partie maintenant du paysage économique vanvéen. Au point de faire oublier qu’il est un acteur très important de l’économie sociale et solidaire (ESS) en tant que groupe de protection sociale de la culture, de la communication, et des médias avec 42 600 entreprises cotisantes, 500 000 actifs couverts, 143 000 allocataires d’une pension de retraites. Les vanvéens et les franciliens en entendent parler lorsque chaque année, à la veille du festival de Cannes qui démarre cette semaine, il  présente avec la Commission du Film du Conseil régional, les résultats de l’étude annuelle de l’observatoire de la production audiovisuelle et cinématographique en Ile de France, car il bénéficie d’une base de données  exceptionnelle constituée tout au long de ces années par les entreprises cotisantes et par l’ensemble des déclarations faites à l’organisme pour leurs salariés permanents ou intermittents.

    Patrick Brézier, son directeur général présentait Mercredi dernier devant les journalistes spécialisés le bilan de l’activité 2015 durant laquelle le groupe Audiens s’est pleinement mobilisé pour consolider, par son action institutionnelle et ses services, une protection sociale adaptée aux parcours des professionnels de la culture (au sens large) : « Une solidarité professionnelle qui prend tout son sens alors que la révolution numérique se répercute sur le marché de l’emploi, les métiers et des carrières de plus en plus délinéarisées »précise t-il. Une année marquée par les attentats qui ont endeuillé Paris en 2015, où le monde de la culture a payé un lourd tribu. Il a mis en place des cellules psychologiques à l’écoute des familles et des victimes (150 sont accompagnées) , qui continue à agir, un service d’aide et d’assistance à l’organisation des obsèques d’une trentaine de victimes.

    Ce groupe s’est illustré aussi à l’occasion de la COP 21 en mettant en avant  ECOPROD cofondé en 2009 avec le CNC, la Commission du Film, France TV qui accompagne les équipes ciné et TV dans la maîtrise environnementale des tournages en leur apportant outils, bonnes pratiques et conseils à titre gracieux. Il a d’ailleurs conçu Carbon’Clap@ pour mesurer les émissions de C02 des tournages – prés de 300 professionnels se servent de cet outil – et mis en place des modules de formations destinées aux entreprises audiovisuelles. Il ne faut pas oublier que ses bureaux sont installés dans un immeuble qui était avant-gardiste lorsqu’ il a été construit voilà 11 à12 ans car  il a été le premier immeuble HQE de la Région Ile de France. Il coûte 50% moins cher que les autres immeubles pour son entretien. Le seul inconvénient est l’air conditionné. Lorsqu’on passe du chaud au froid ou l’inverse, diffusé dans l’immeuble en fonction des saisons,  c’est pour 6 mois car le systéme ne permet pas  de changer rapidement en même temps que le climat varie.

    Enfin, il a permis de relancer avec d’autres partenaires le gala de l’union des artistes où des journalistes et des artistes présentent des numéros de cirque au cirque d’hiver à Paris (le 13 Juin prochain) au profit justement des artistes retraités et vivant dans des maisons de retraites. Il a crée une fondation Audiens Générations qui soutient des projets et initiatives favorisant le lien social et la transmission générationnelle dans les domaines de la culture, de la communication et des médias. Elle soutient, à travers des prix qu’elle décerne avec l’Institut de France,  le Festival du Périgord Noir pour son projet « Tous artistes : Au Mamamouchi, jed dis oui  ! » qui développe des actions pédagogiques dans les milieux ruraux et périurbains de l’Aquitaine  afin de favoriser l’écoute musicale et susciter des vocations. Mais aussi « 1000 visages production » pour son projet « je filme mon quartier » atelier de formation aux métiers du cinéma dédié aux habitants des zones urbaines sensibles franciliennes, ou l’association Polysson qui fait entrer la musique dans les services de gérontologie du Sud Ouest de la France grâce à des duos de musiciens venus jouer au chevet des personnes âgées    

  • VANVES, LE GROUPE AUDIENS ET LA REGION : RENDEZ-VOUS ANNUEL SUR LES RESULTATS DU CINEMA EN ILE DE FRANCE

    Si l’immeuble d’Audiens à Vanves est connu et salué par Jean Paul Huchon qui le connait bien, la raison en est toute simple : Le président de la Région Ile de France s’y rend chaque année pour la conférence de presse annuelle sur les résultats de l’étude réalisée par l’Observatoire de la production audiovisuelle et cinématographique sur l’emploi dans ce secteur dans la Région Capitale. Mais cette fois-ci, les résultats pour l’année 2012/13 ont été présenté dans l’hémicycle de la Région pour les 10 ans de la Commission du Film. Alors que beaucoup de vanvéens profitent de ce week-end pour aller au cinéma, il faut savoir que leur région a permis à 600 films de voir le jour depuis sa création. Elle accompagne les sociétés de production (une trentaine de longs métrages aidés chaque année en moyenne) et les industries techniques qui créent de l’emploi qualitatif, tout en veillant à préserver la diversité culturelle : aidés par la Région, « Jeune et Jolie », « Le Passé », « L’Ecume des jours » ou encore « Minuscule » ont rencontré un grand succès en salles. Elle a aussi accompagné de jeunes réalisateurs comme Sébastien Betbeder (2 automnes, 3 hivers), Justine Triet (La Bataille de Solférino), ou Antonin Peretjatko (La fille du 14 juillet) qui incarnent le renouveau de la création française, source d’activité pour l’industrie du secteur.  Elle a accompagné aussi, avec constance, le long métrage d’animation dont la réussite internationale est l’un des traits marquants de ces 10 dernières années. 

    Cette commission a contribué à ce que l’Ile de France continue à être la première région françaises des lieux de tournage (prés de la moitié des films d’initiative française et 80% des tournages étrangers en France ont été tournées en Ile de France) car son action est déterminante pour renforcer l’attractivité de notre Région et faire face à la concurrence de pays européens, aux coûts inférieurs. Dernièrement les 42 épisodes d'une série chinoise (« Fleurs et brumes ») ont été tournés à Paris, ainsi  que des productions américaines (« Red 2 », « Les schroumpfs 2 ») bénéficiant comme les autres du crédit d'impôt international. S'ajoutent aussi des productions japonaises, britanniques (« Week-end » ou « The love punch »), indiennes, russes et même pour la première fois indonésienne.

    Cette 8éme étude montre une mutation sensible du secteur : Seules 10 % des sociétés de production françaises (191 entreprises) ont produit les 209 films français sortis en salles : trois en ont sortis 5 (Pathé Production, Gaumont, Les Films Pelléas), trois autres 4 films, sept 3 films,  vingt quatre  2 films, 154 sociétés un seul !. « L’écart se creuse, d’une part, entre les sociétés de production qui produisent plusieurs films par an, conquièrent des parts de marché à l’international et développent l’emploi permanent et, d’autre part, les sociétés qui n’ont pas la possibilité de produire un film chaque année et encore moins d’accéder au marché international, ce qui se traduit par un moindre recours à l’emploi permanent » indique les auteurs de cette étude. 

    Ils ont constatés une croissance de 4% de l’emploi permanent (19 200 ) dans un secteur où la moitié des entreprises n’ont aucun salarié permanent mais intermittent :  « L’emploi permanent continue de croître de manière significative mais aussi très inégale. Cette croissance s’appuie essentiellement sur la réussite d’entreprises qui, par leur capacité d’innovation et leur stratégie internationale affirmée, sont devenues des leaders mondiaux dans leur domaine : Illumination Mac Guff  produit les films d’animation du studio américain Universal come « Moi moche et méchant 2 » plus gros sucés de tous les temps, d’Europa Corp, de Studio Canal ou encore de Wild Bunch. Cette croissance profite exclusivement à l’Ile de France qui concentre l’essentiel des entreprises de dimension internationale du secteur » indiquent ils

    Ainsi un palier a été atteint dans l’emploi intermittent : « Il est en baisse pour la première fois depuis dix ans avec 113 002 emplois (- 6%).  Ce phénomène traduit une double évolution : Une partie des anciens emplois intermittents ont été convertis en emplois industriels permanents, notamment dans les sociétés de production de films d’animation. La baisse des investissements dans la production française,  celle, sensible, du budget moyen et des durées de tournage, associée à un nombre élevé de films produits conduit à une diminution relative de la production cinématographique qui pèse sur le recours à l’emploi des intermittents »