Vanves est vraiment entrée aujourd’hui dans la célébration de Pâques avec le chemin de croix à 12H à St François et à 15H à St Remy, l’office de la passion du Seigneur ou de la Passion à 19H au Prieuré Saint Bathilde (Bénédictines) : Célébration de la Passion du Seigneur et à 20H à St François. Suivi demain de la veillée ou la vigile Pascale à 21H30 à St Remy ou à 22H au Prieuré Saint Bathilde (Bénédictines). Enfin, la messe de Pâques dimanche à 10H à Saint François, et au prieuré Saint Bathilde (Bénédictines), à 11H15 à St Remy.
C’est l’occasion de vous parler d’un « cybercuré » comme l’a dénommé le journal La Croix dans un article paru à la fin Mars 2011 : Il s’agit du pére Raymond d’Izarny, prêtre sulpicien octogénaire en retraite qui anime depuis dix ans un site de vulgarisation sur la foi chrétienne qui attire chaque année un million d’internautes : cybercuré.cef.fr. A consulter justement au moment de ces temps chrétiens très forts d’autant plus qu’il l’a créé « pour ceux qui cherchent des réponses sur la foi sans pour autant fréquenter l’Église ».
« Au début des années 2000, le Pére Raymond d’Izarny fut l’un des pionniers du Web chrétien. Peu, même parmi les curés blogueurs les plus en vue, sont aujourd’hui capables de rivaliser avec ce retraité à la nature discrète. Lui, d’ailleurs, ne prétend pas donner son opinion sur l’actualité ni créer un « buzz » quelconque, mais simplement éclairer un public le plus large possible sur la foi chrétienne. « Quand j’ai lancé « Cybercuré », nous n’avions que 300 à 400 visites par jour, se souvient le Pére d’Izarny . Aujourd’hui, il y en a dix fois plus, avec des records de 6000 à 7000 connexions pour Noël, soit un million de visites dans l’année » raconte la Croix en constatant que «Ce site », c’est sa « raison d’être» : « À ce stade, ma priorité n’est plus tant l’écriture – 250 fiches ont déjà été mises en ligne – que leur mise en valeur sur les moteurs de recherche. À quoi cela sert-il d’écrire si l’on n’est pas lu ? » fait remarquer ce blogeur au journaliste de La croix, « qui passe fréquemment six heures par jour devant son clavier, malgré ses 88 printemps : « Ce site, c’est ma raison d’être. J’ai des difficultés à me déplacer, j’entends de plus en plus mal, mais mes facultés intellectuelles, elles, sont intactes».
DEPUIS SA CHAMBRE, IL VOYAGE !
« Je n’écris pas pour un petit cercle de croyants convaincus, mais pour tous ceux qui cherchent des réponses sur la foi sans pour autant fréquenter l’Église », insiste-t-il. L’ouverture d’esprit : c’est manifestement le secret de jouvence d’un homme qui revendique la dimension « œcuménique et interreligieuse » de son entreprise et qui garde un œil attentif aux évolutions de société, notamment l’influence de l’islam. Une année, alors que le Jeudi saint coïncidait avec la fête de la naissance du prophète Mohammed, c’est précisément cette fiche qui fut la plus consultée… « Sans doute par de jeunes chrétiens qui ont des copains musulmans, croit-il deviner. C’est inouï de voir le nombre de questions liées aux mariages mixtes, à l’éducation des enfants issus de deux cultures… » raconte le journaliste de la Croix en indiquant qu’il reçoit des messages sans arrêt de France, du Canada, de Belgique ou d’Afrique… « Depuis sa chambre, il voyage ».
ECRIRE COURT AVEC DES MOTS SIMPLES
« Autant dire que le P. d’Izarny n’envisage pas une seconde la retraite numérique : « Tant que je peux, je continue… Que ferais-je autrement ? » Il avoue toutefois chercher quelqu’un pour l’aider à traquer « les liens défectueux » et à répondre aux courriels. Seul, ce travail est titanesque. En attendant, cette figure incontournable du diocèse de Nanterre – même l’évêque le surnomme « cybercuré » – s’étonne de l’intérêt suscité par son expérience. Et bien qu’il se soit retiré depuis plus d’un an au Foyer de la Solitude – maison de retraite sulpicienne à Issy-les-Moulineaux –, il est tout sauf un homme esseulé. Connecté à la terre entière, il s’autorise encore de rares escapades dans le quartier. Ses neveux et nièces lui rendent visite. C’est d’ailleurs l’une d’elle qui l’a initié aux techniques du « journalisme américain » : « J’applique scrupuleusement ses conseils : écrire court, choisir des mots simples… Voilà pourquoi ça marche ! »