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femmes

  • VANVES ET LES MUNICIPALES PAR LE PEIT BOUT DE LA LORGNETTE: Les femmes ont pris la campagne en main

    Drôle de campagne municipale à Vanves : A Rien n’y comprendre.

    Tout d'abord, le candidat communiste Boris Amoroz méne campagne contre le projet de réforme des retraites, par tous les moyens et sur tous les sites, de la radio poutiniste RT jusque devant le Lycée Michelet lundi matin, pour empêcher la tenue des épreuves continue  du nouveau bac, ce que les manifestants ont réussi à faire.

    Ensuite, un lieu de campagne habituellement fréquenté aux heures de pointe du métro, le matin et le soir, l’est maintenant le dimanche : le passage du métro fort emprunté par les vanvéens qui font leurs courses au marché de Malakoff qui vient de ré-ouvrir sa halle rénovée et attire avec bien de succés que le marché de Vanves, les Vanvens grâce à des prix attractifs, et une véritable animation.  Tous les listes étaient présentes dimanche dernier, et le seront les prochains dimanches jusqu’au scrutin des 15 et 22 Mars

    Enfin, mais surtout, les femmes ont l'air d'avoir pris les choses en main. Deux exemples : Pour la liste Vanves en tête, la direction de campagne qui a été confiée à l’adjoint au Maire chargé de l’urbanisme semble plutôt animé par deux femmes, l’épouse et la belle fille du maire. Ce qui pourrait expliquer une certaine agressivité dans les propos notamment du maire et de ses lieutenants, et des dérapages sur les réseaux sociaux de la part de ses supporters.

    Chez les Marcheurs, François Saimpert qui a rejoint Séverine Edou sur la liste Vivre Vanves, manage l'équipe de campagne, en abreuvant ses membres de textos, pour les mobiliser sur le terrain

  • CENTENAIRE DE LA GUERRE 1914-18 A VANVES : 13 – UN 11 NOVEMBRE 1914 MARQUE PAR LES PREMIERS MORTS VANVEENS, LES RUMEURS, LES REQUISITIONS ET LA MOBLISATION DES FEMMES

    Le Blog Vanves Au Quotidien rappelle au fil de chaque week-end et de l’actualité qui marque l’année, les événements qui se sont déroulés voilà cent ans. L’heure en ce 11 Novembre est à l’hommage des morts pour la France durant ce conflit 1914-18  à Vanves comme dans tous les villes et villages de France, devant leur monument aux morts.  Et plus particulièrement aujourd’hui qui marque les débuts d’une célébration qui devrait se dérouler jusqu’au 11 Nombre 2018, même si les premières manifestations ont commencé à l’occasion du 100éme anniversaire de la déclaration de guerre et de la mobilisation fin Juillet/début Août. Occasion de revenir sur l’ambiance qui régnait alors et sur ce 11 Novembre 1014

    Rien de particulier ce jour là à Vanves voilà 100 ans, mais sur le champ de bataille, le plus jeune combattant trouvait la mort, à 18 ans : Lucien Etienne Poisson. Matelot de 3éme classe sans spécialité, il faisait parti du 2éme régiment de fusiliers marins. Il s’était porté volontaire pour 5 ans au 5éme corps des équipages de la flotte le 24 Juin 1914.  Un autre vanvéen trouvait ce jour là, la mort au combat, au bout de la Grurie à Vienne le Château : Henri Ernest Masson, ancien préposé à l’Octroi de Vanves. A cette époque, sur le front ouest, la guerre se transforme en guerre de position. Le front qui passe par Arras, Reims, Verdun, Saint Mihiel, Pont à Mousson, Saint Dié, s’étend de la mer du Nord à la Suisse, sur prés de 750 km, avec à l’Ouest une guerre de tranchées qui commence, et à l’Est une guerre de mouvement qui reste à l’ordre du jour. 7 jours plus tard, le 17 Novembre, le premier agent communal succombait à ses blessures : Le cantonnier Sudreau

    Ses 3 à 4 premiers de mois de guerre, à Paris et en région parisienne, ont été marqué par « les réquisitions des chevaux, voitures et harnais nécessaires au complément des armées », Les femmes ont commencé à tricoter  « avec l’acharnement d’une armée d’active » des maillots, des chaussettes, des moufles, des passes montagnes. D’autant plus que pensant que la guerre serait courte, rien n’avait été prévu au niveau de l’uniforme pour l’hiver qui fut cette année particulièrement rude, comme le montrent quelques photos de l’exposition « Vanves au coeur de la guerre » prises au magasin de l’habillement avec ses soldats qui portaient des chandails  et même des « moumoutes» non réglementaires. La bicyclette moderne telle que nous la connaissons, devient le mode de transports le plus courant, comme aujourd’hui grâce à véli’b, puisque tous les véhicules ont été réquisitionnés. L’absinthe est interdite de vente. Les femmes se retrouvent receveuses ou conductrices de tramways…..En ce mois de Novembre 1914, le conseil municipal crée un Fonds Municipal du Chômage  qui est alimenté par des subventions de l’Etat, du département, de la ville (18 236 frs),  et des souscriptions de particuliers. « Une commission assure la répartition des secours distribués à tout chef de famille privé de ressources par la guerre ou partielle de son emploi, du fait de la guerre » indiquait la délibération qui prévoyait de verser 50 C par jour. 

    L’un des faits notoires est la germanophobie qui s’est emparé des parisiens et des banlieusards qui s’en prennent à des cafés, des boutiques, de entreprises dont le nom est à consonnance germanique mais qui n’ont pas la moindre origine allemande. L’affaire du Bouillon Kub  a marqué cette époque. Le bruit a couru que la société créée par un suisse, Julius Maggi,  était une entreprise allemande, et que sa publicité, par voie d’affiches apposées dans tous les lieux publics, servait à signaler les points stratégiques aux allemands. Les autorités militaires et préfectorales  envoyérent des télégrammes aux maires, mais aussi aux chefs de gare pour faire enlever ses affiches  « qui pourraient exister dans votre commune, le long des voies ferrées et particulièrement aux abords des ouvrages d’arts importants, viaducs, bifurcations… », ce qui fut le cas à Vanves «  au 1 rue de Paris (J.BLeuzen),  place du Val (du Maréchal de Lattre de Tassigny) et sur le mur d’une maison située face à la gare » selon une note que possèdent les Archives de la Ville, de deux agents communaux. Ce qui valut un sérieux préjudice à cette société qui vendait alors 6 millions de bouillons par mois. « Nous, ça ne nous a pas étonné qu’on enlève les panneaux si on pensait que c’était de la pub pour les produits allemands. En temps de guerre, c’est normal de ne pas acheter des produits du pays ennemi. Même en temps de crise, on dit qu’il faut plutôt acheter des produits français. Par contre, qu’on les soupçonne d’espionnage, c’est exagéré. On comprend pas vraiment non plus pourquoi ils confondaient les allemands et les suisses » commentait la presse de l’époque qui était alors aux fausses nouvelles et aux rumeurs.

    A SUIVRE...

  • FEMMES DE VANVES ET D’ILE DE FRANCE : UNE PLACE A PART !

    A l’occasion de la journée internationale de la femme, l’Institut d’Architecture et d’Urbanisme (IAU) d’Ile de France  a publié une étude sur les franciliennes : « Elles occupent de plus en plus de postes de cadres. Elles ont bénéficié, ces dix dernières années, d’importants gains d’emplois dans les activités de conseils aux entreprises. Toutefois, en termes de diversifications et rémunération, la parité n’est pas encore atteinte ». Extraits d’une étude forte intéressante qui contribue au débat à l’occasion des élections régionales

     

    Plus de 5,96 millions de femmes ont été recensées en Ile de France pour 5,57 millions d’hommes. Avec 1070 femmes pour 1000 hommes, la région capitale apparaît sensiblement plus féminisée que la province. Plus jeunes, plus actives, plus diplômées, les franciliennes accèdent aujourd’hui plus souvent à des postes à responsabilité. Prés de la moitié de la population active francilienne est féminine (2,88 millions de femmes actives, soit plus de 48%). Elles sont de plus en plus actives, plus que la moyenne des françaises (71% contre 67%) et des européennes (64%), en particulier à un âge où elles élèvent leurs enfants. Ainsi 87% des franciliennes de 25 à 49 ans sont actives. Depuis une dizaine d’années, elles accèdent plus souvent à des postes de cadres, et occupent des emplois à haute valeur ajoutée. 53% ont le bac, contre seulement 48% des franciliens. « La forte implication des femmes dans la vie professionnelle et leur plus haut taux de fécondité constituent des spécificités françaises au sein de l’UE » notent les auteurs de cette étude.  53% possèdent le bac (contre 48% pour les hommes), en revanche, elles ont moins souvent un diplôme universitaire supérieur, lettres et sciences humaines étant les  formations les plus féminisées (75%) devant les formations artistiques (61%), le droit-économie (60%) et les filières scientifiques (37%). La part des femmes dans l’apprentissage est en progression mais reste faible (37%).

    Les femmes ont bénéficié plus que les hommes, des gains d’emplois de la période 1999/2008, notamment dans les  secteurs des services aux entreprises (activités de conseils juridiques, comptables et financiers, conseil en communication, publicité, études de marché), de l’action sociale et de la santé (activités hospitalières, accueil de jeunes enfants, personnes âgées, aide à domicile, action sociale, activités associatives), et du commerce qui totalisent 85% des gains d’emplois féminins, sachant que les femmes ont bénéficié de plus de la moitié des gains d’emplois observés entre 1998-2008 (255 000 emplois salariés sur 500 000).    Ainsi depuis 10 ans, on observe une bipolarisation croissante de l’emploi féminin vers des secteurs plus qualifiés à haute valeur ajoutée (conseils aux entreprises,…),  et des secteurs d’activités peu valorisés proposant des emplois peu qualifiés (secteur social, aide à la personne…).

     

    Un créateur d’entreprise sur 4 est une femme, la part des femmes restant en moyenne plus faible plus faible en Ile de France (28%) qu’en France (30%). Cependant, elles sont aussi nombreuses que les hommes dans les services aux particuliers, et plus dans le secteur éducation, santé et action sociale. « Pour elles, la création d’entreprise relève plus souvent d’une opportunité quand elle ne représente pas une solution leur permettant d’accéder à l’emploi ». Mais leurs entreprises sont moins pérennes que les autres, le taux de survie à 3 ans étant de 54%, soit 6 points de moins que celles créées par les hommes. En France seulement 8% font partie des conseils d’administration dans les 500 premières sociétés françaises.

    L’écart homme/femme s’est réduit en matière de chômage, et l’emploi féminin a été moins touché par la crise (+19%) que l’emploi masculin (+29%).  Elles travaillent beaucoup plus souvent à temps partiel (21%) que les hommes (7%). Enfin, le salaire moyen net à temps complet est de 20 467 € pour une femme contre 27 751 € pour un homme, soit un salaire supérieur de 26%. Et à l’âge de la retraite, les inégalités se poursuivent, les femmes percevant une retraite inférieure de 46% à celle des hommes. Beaucoup de femmes âgées vivent en dessous du seuil de pauvreté du fait de petites pensions et de la faiblesse du minimum vieillesse (667 € par mois pour une personne seule).

     

    « On constate que les situation des femmes en Ile de France s’est améliorée sur de nombreux points depuis une dizaine d’années. Les franciliennes sont en moyenne plus diplômées, accèdent souvent à des postes de cadres et occupent des emplois à plus haute valeur ajoutée. Cependant des inégalités importantes persistent et la situation professionnelles des femmes doit encore progresser, notamment dans l’orientation professionnelle, les conditions d’emplois  des secters des services à la personnes, dans le déroulement des carrières, l’accès à des postes de responsabilité et dans le niveau de salaires à compétences égales ».