Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

VANVEENS - Page 3

  • OBSEQUES DE PAUL HAJDER, PRESIDENT DE LA FNACA VANVES DECEDE 61 ANS APRES LA FIN DE LA GUERRE D’ALGERIE

    Les obséques du  président FNACA Vanves, Paul Hajder (sur la photo lors d'un dépôt de gerbe à côté du maire ) décédé le 21 avril 2023, ont lieu cet après midi à 15H au cimetière intercommunal de Clamart. Ue cérémonie très simple voulue par la famille, sans drapeaux, sans fleurs, ni couronnes, ni discours. Malgré les vacances, des représentants du monde combattant vanvéen, des membres de la FNACA, de la municipalité de Vanves seront présents pour accompagner à sa dernière demeure, ce vanvéen attachant, d’origine polonaise, amateur de lecture et  passionné  d’histoire….dont le Blog a retrouvé un témoignage sur sa guerre d’Algérie

    Membre de la FNACA, il avait pris le relais le 17 novembre 2012 de Jacques Dumont à la tête de la section vanvéenne de cette association d’anciens combattants de la guerre d’Algérie. Durant sa présidence, Paul Hajder avait organisé à Vanves le 7 Avril 2018 le congrés départemental de la FNACA 92. Ayant des responsabilités au plan départemental, il avait participé et suivi de prés l’édification de ce mémorial AFN (Afrique du Nord) des Hauts de Seine, auquel de nombreuses communes dont Vanves, ont participé. 474 noms sont inscrits dont les 4 à 5 vanvéens recensés grâce aux Archives de Vanves et à son directeur, après un long travail de recherche.

    A l’occasion de   la série documentaire  « Algérie, les ineffables mémoires » de mai 2021, dans le cadre de l’épisode 1 «Guerre d’Algérie : Mais qu’a donc fait Papa dans cette galére ? » où les réalisateurs sont allés à la rencontre de ces »bleus », de ces bidasses d’à peine 20 ans, à l’époque, Paul Hajder avait apporté son témoignage :  «J’ai été appelé, j’avais 20 ans et quelques jours. Moi, j’étais un petit peu au courant parce qu’au village, j’avais des copains d’école primaire, qui étaient plus âgés que moi, qui avaient déjà fait l’Algérie et qui racontaient un peu leur parcours » - « Au courant de quoi ? » demande l’intervieweur - « Du danger qu’il y avait, des embuscades qu’il y avait, qu’en fait ce n’était pas de la pacification mais que c’était bel et bien de la guerre. Donc, moi, j’étais au courant de ça » racontait-il se « retrouvant avec des garçons de mon âge qui n’étaient jamais sortis de leur village. La seule fois où ils sont sortis de leur village, c’était pour aller au chef-lieu de canton pour passer le conseil de révision »

    Il racontait notamment ce souvenir : « Dans le secteur d’Azazga, au-dessus de Tizi Ouzou, en Kabylie, notre Jeep du 2ème RPIMA est tombée dans une embuscade, et quand nous sommes allés les chercher, on les a retrouvés à poil, on leur avait piqué leurs vêtements, leurs armes, par contre les parties génitales dans la bouche … Alors, ça, ça m’a marqué, parce que j’ai dit : quand même, la guerre c’est la guerre, c’est une chose, on se tue, ok, mais au moins le respect du mort. On ne le touche plus. Alors, maintenant quand on parle de torture, là, cela me fait un peu rigoler, c’est vrai que j’étais un peu au courant parce qu’en tant que radio, j’étais tenu au droit de réserve. Je ne pouvais pas divulguer tout ce que je savais, normal. C’est vrai que les corvées de bois, j’en ai eues. Je savais que le gars qui partait, il n’allait pas revenir. Mais, bon, je n’y ai jamais participé, mais j’étais au courant».

    Démobilisés, 28 ans après, ces jeunes qui avaient quittés leurs parents, parfois une copine ou une épouse et troqués leur jeunesse contre un fusil, étaient devenus vieux et silencieux, des anciens combattants les poches remplies de photos de bonnes et franches rigolades au pays de la torture. Mais ils y avaient laissé leurs rêves et leurs illusions et revenaient avec leurs cauchemars et leurs fantômes. « Chez mes parents, cela s’est passé normalement, je veux dire. Je n’ai pas été spécialement marqué, je n’en parlais pas» témoignait il  - « Et alors qu’est-ce que vous avez raconté au final à vos enfants, de tout ça ? » : « Plutôt les bons côtés, les souvenirs joyeux, les fêtes qu’on faisait, parce qu’on faisait quand même des fêtes, le côté cocasse, le côté imbécile de certains sous-offs en particulier. Je garde le souvenir, les gorges d’El kentatra, par exemple, sur la route de Biskra, la route qui va au Sahara, quand vous partez de Constantine, vous n’avez que la latérite, c’est-à-dire que vous avez de la terre rouge partout. Vous faites 200 km, de la terre rouge, de la terre rouge, de la terre rouge, tout d’un coup vous arrivez dans les gorges d’El kentatra, il y a un virage, vous avez cent mille palmiers qui vous pètent à la figure » tout en confiant  « remuer les souvenirs, cela ne sert à rien» et en reconnaissant que « J’y allais pas de gaîté de cœur en Algérie ». Mais comme tous ces camarades de la FNACA il s’est battu pour que la France rende hommage à ses fréres d’armes morts là bas, au sein de cette association

  • A VANVES, LES HABITANTS ONT REDUIT LEUR CONSOMMATION D’ELECTRICITE CET HIVER

    Tous les Franciliens ont réduit leur consommation électrique durant l'hiver, alors que planaient de possibles coupures de d’électricité sur leurs têtes, comme partout en France même si Paris et la petite couronne semblaient moins menacés. Et que le gouvernement multipliait les appels à réduire notre consommation.

    Selon une carte  rendue publique par Enedis, il semble bien que dans le secteur résidentiel en France, une baisse de consommation d’électricité de 4% à 14% selon les départements..Les Franciliens et notamment les Parisiens semblent avoir fait les efforts attendus : Paris : -10% ; Hauts-de-Seine : -8,3% ; Yvelines : -8,3% ; Val-d’Oise : -8% ; Seine-et-Marne : -7,4% ; Val-de-Marne : -7,3% ; Seine-Saint-Denis : -5,9% ; Essonne : -5,6%.  

    RTE salue la «mobilisation nationale en faveur des économies d’énergie qui ne s’essouffle pas bien qu’il demeure difficile de distinguer dans ce mouvement les parts respectives de contrainte économique et de sobriété choisie». Et prévient : «L’éloignement du risque pour cet hiver ne signifie pas pour autant la fin de la crise énergétique. En effet, d’une part, la tension observée sur le marché de l’électricité à l’automne 2022 a eu des répercussions économiques importantes, pour les finances publiques et les consommateurs, dont les effets persisteront dans les mois à venir. D’autre part, les perspectives pour les années à venir ne laissent pas présager d’un retour rapide à la situation d’avant crise, que ce soit pour la production du parc nucléaire ou pour le prix du gaz. Dans ce contexte, la poursuite des efforts engagés pour les économies d’énergie et de décarbonation des secteurs utilisant des énergies fossiles constitue un levier puissant pour augmenter la résilience de l’économie française à la crise».

  • UNE REMISE DE L’ORDRE NATIONAL DU MERITE TRES CONVIVIAL A FRANCOISE SAIMPERT A VANVES

    Plus d’une cinquantaine d’amis, de personnalités vanvéennes se sont retrouvés vendredi dernier à l’hôtel Mercure pour la remise des insignes de Chevalier de l’Ordre national du Mérite par Gabriel Attal, ministre des comptes publics à Françoise Saimpert qui a été maire adjoint à Vanves chargée des associations, des animations, du jumelage pendant deux mandats.  
    Après avoir nommé et salué les personnalités présentes (Claire Guichard députée, Isabelle Debré, Présidente de l'Enfant Bleu-Enfance maltraitée) et toute l'assistance, le ministre vanvéens, car il est conseiller municipal rRenaissance de Vanves, a entamé un sympathique discours aussi élogieux qu'amical : « La vie du ministre des Comptes publics n'est pas une vie très simple...pour traverser cette semaine assez dense, faite essentiellement d'interventions sur la réforme des retraites - dont je ne vous parlerai pas ce soir je vous rassure - il y avait une petite lumière au bout du tunnel et cette lumière c'est le moment que nous partageons ce soir, c'est cet honneur, cette joie qui m'est faite de te décorer, chère Françoise, au nom de la République » a déclaré Gabriel Attal
    « Ce soir nous honorons une femme, un parcours, des valeurs: la loyauté, la fidélité, l'amitié, la famille, l'engagement, beaucoup de valeurs qui font de toi une femme profondément républicaine, profondément française.... Née à Vanves et décorée à Vanves, certains pourraient croire que la boucle est bouclée mais quand on voit ton parcours on se dit qu'il n'en est rien, qu'avec toi chère Françoise tout est encore possible. C'est toujours l'impression que nous donne ton parcours: fonctionnaire, journaliste, négociatrice de biens, bénévole, militante puis élue de la République.... La question que tout le monde se pose c'est quelle sera la prochaine étape?  Il t'appartient évidemment de la construire » a-t-il souligné
    « Le fil conducteur de ta vie, c'est la force de l'engagement. Qu'il soit professionnel, familial, associatif ou politique, ce sens de l'engagement n'a jamais cessé de t'habiter. Je parle d'engagement mais de quoi s'agit-il? D'un rapport au monde et d'un rapport aux autres. D'une énergie et d'une intensité. C'est le courage, la constance, la détermination ». Et là, le ministre a enchaîné en apportant une pointe d'humour à son discours:
    «Tu le vois, chaque mot que je prononce est choisi avec soin. Il y a une chose que je sais, d'expérience pour avoir longuement côtoyé Françoise, c'est que le vocabulaire, l'orthographe, la grammaire et la syntaxe constituent pour toi des sujets très précieux. Et même si j'ai l'habitude de parler en public, je fais donc preuve aujourd'hui d'une prudence toute particulière. Celles et ceux qui ont travaillé avec toi, à la mairie, qui oeuvrent à tes côtés au sein de l'association l'Enfant Bleu dont tu es Administratrice, connaissent ta vigilance de chaque instant. Un correcteur automatique peut être faillible, mais pas toi Françoise, tu ne laisses rien passer. - passer ER, je précise ! Mal nommer les choses" jugeait Albert Camus, «c'est ajouter au malheur du monde», ce n'est pas toi qui le contrediras."
    A suivit la biographie « foisonnante » et « élogieuse » de la récipiendaire, depuis 1972. La partie politique de son parcours, dès l'an 2000, est particulièrement détaillée. A partir de sa rencontre décisive avec Isabelle Debré qui devient son mentor et une amie. Parcours bien connu à Vanves : militante qui  tenue de la permanence de la rue Louis Blanc, puis Adjointe au maire de 2008 à 2020, suppléante du maire de Vanves aux Cantonales de 2011, puis celle du député André Santini en 2012 et Conseillère territoriale à GPSO de 2014 à 2020. Jusqu'à sa décision, lors des Municipales de 2020 de rejoindre la liste menée par Séverine Edou et Gabriel Attal. « C'était un très grand honneur de faire campagne à tes côtés parce que la décision que tu as prise, c'est une décision qui a montré combien tu étais loyale et fidèle à tes convictions et combien tu faisais partie de ces élus qui ne renonceront jamais à leurs convictions, qui ne renonceront jamais à leur conception de la politique c'est à dire à une action au service de l'intérêt général qui ne doit jamais devenir ronronnante, qui ne doit jamais devenir l'otage d'un petit clan; et combien tu étais prête à prendre le risque d'abandonner un mandat pour suivre tes convictions, tes amitiés, avec une très grande loyauté » a-t-il précisé
    Un discours très applaudi suivi de l'émouvant et officiel moment de la remise de la médaille «au nom du Président de la République». Puis du discours de remerciements de Françoise Saimpert, tout aussi sincère, amical et et chaleureux. Une cérémonie clôturée par un cocktail où le ministre et les invités (élus, ex-élus, amis et famille) se sont longuement attardés