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VANVEENS - Page 3

  • 40 ANS DE CARRIERE MUSICAL POUR MARTIN BARRAL, LE CHEF D’ORCHESTRE VANVES

    Martin Barral qui dirige l’orchestre symphonique du Campus d’Orsay donne un concert ce soir à l’ODE, le conservatoire de musique de Vanves . Il célébre cette année ses 40 ans de carrière musical et de chef d’orchestre, tout d’abord avec De Musica, puis maintenant à la tête de cette formation.

    Ce vanvéen de pur souche, avait créé en 1984 avec une bande de copains du conservatoire de Caen, une formation musicale, De Musica, qui a commencé à jouer à Vanves en 1987/88, grâce à Jean Louis Beydon, alors directeur du conservatoire de Vanves  qui les a accueilli, prêté une salle pour répéter, soutenu lors d’un premier concert en écrivant un article dans Vanves Infos…Plusieurs parrains lui ont mis le pied à l’étrier comme Philippe Aïche, violon solo de l’orchestre de Paris, qui a intégré l’orchestre où il est resté pendant 2 ans, et lui appris son métier de chef d’orchestre. Mais aussi des solistes internationaux qui sont venus cautionner la qualité de son travail  comme Isabelle Flory, Nadine Pierre, JP Audoli, M.Perez, Marc Zuili, V.Wagner, N.Bone, M.Strauss, Yury Boukoff), La suite pour De Musica, c’est la consécration, avec les appréciations élogieuses des plus hautes instances musicales,   des enregistrements  de CD qui l’ont amené pour la parution du second CD de Quantz « le flutiste de Sans souci » à jouer à Musicora à la Cité de la Musique sur le stand de Radio France. Il a dirigé, à l’invitation de Christophe Dechavanne, un requiem de Mozart en hommage aux victimes du Sida, un concert annuel de Yamaha à Gaveau, le concert du 150éme anniversaire de Cartier en Juin 1997 à l’hôtel de Ville de Paris… 

    Ainsi Martin Barral, c’est 40 ans de passion pour la direction d’orchestre alors qu’il s’était destiné à être violoncelliste : « Quand j’étais dans un orchestre, à chaque fois, j’écoutais très attentivement ce que disait le chef. Cela  me passionnait, de voir avec son bras, son bâton, ou avec deux mots,  arriver à transformer le son. Certainement cela me concernait, plus que peut être certains autres. Je n’avais absolument pas la prétention que je pouvais le faire un jour : me mettre debout et dire aux musiciens « voilà comment vous devez jouer à partir de maintenant ». Certains chefs disent que c’est un métier qui ne s’apprend pas. Si vous n’êtes pas fait pour cela, vous ne le serez jamais, quel que soit le travail que vous faites ! C’est une vocation. Et j’ai surtout eu de la chance : D‘abord Philippe Aïche, ensuite l’orchestre Lamoureux pendant 15 ans où j’ai énormément appris, enfin en regardant ce que faisait les autres : j’ai été écouter les répétitions de l’orchestre de Paris lorsqu’il y  avait Philipe Aîche, en étant au 4éme rang avec la partition et en écoutant tout ce que disait le chef. Après il y a toutes les études d’harmonie, d’analyses…. » témoignait il sur le blog. Son seul regret est de ne plus pouvoir donner de concert dans cette église Saint Remy qui a une acoustique merveilleuse. Mais peut être qu’un miracle pourrai s’accomplir en cette année olympique

  • BRUNO JEUDY, UN JOURNALISTE HABITANT VANVES A LA TETE DE LA TRIBUNE DIMANCHE

    Un vanvéen se trouve à la tête de la rédaction du premier numéro d’un nouvel hebdomadaire généraliste du dimanche qui parait demain, 8 Octobre, comme prévu, « La Tribune Dimanche » : Bruno Jeudy, ex-journaliste de Paris Mach, viré par Vincent Bolloré que les vanvéens voient souvent commenter l’actualité politique sur BFM-TV, ou dans des émissions de la Cinq ou Public Sénat

    «Réaliser un journal en 80 jours, c’est un peu comme un marathon couru par un sprinteur» expliquait il hier sur France Infos en présentant cet hebdo qui sera vendu en format berlinois au prix de 2,40 €. Il fera 48 pages, au lieu des 32 annoncées pour ce premier numéro «la confession d'une personnalité importante qui a un peu quitté la politique il y a quelques années». Il assurait que «ce premier numéro sera formidable ! Il va faire 48 pages et le premier succès, c'est qu'il y aura beaucoup de publicités ce qui veut dire que le marché l'a bien accueilli. Mais on voudrait surtout que les lecteurs soient heureux de l'avoir dans les mains dimanche. Ils le seront parce que la promesse de ce journal d'être généraliste, c'est à la fois pour moitié d'explorer le monde, la politique, l'international, le business, l'écologie, mais aussi les sciences, l'intelligence artificielle. On traitera moins les faits divers que l'on retrouve beaucoup sur les chaînes d'info le samedi». Bruno Jeudy a défini La Tribune Dimanche comme « nuancé et prescripteur », ne voulant pas d’un titre « anxiogène » et dans lequel « l’opinion n’a pas sa place… On fera des coups journalistiques, des interviews et il y aura un grand format enquête » expliquait il sur France Info. Le tirage devrait être de 120 000 exemplaires. La direction espère en vendre 30 000. Un abonnement à 9 € par mois permettra d’avoir accès au journal dès le samedi soir, ainsi qu’à La Tribune

    «Moi, je ne cherche pas des électeurs, je cherche des lecteurs et pour avoir des lecteurs, il faut être bons !» at-il répondu lorsque France Infos lui demandé s’il espérait des lecteurs qui lisaient avant le JDD ? Est-ce une revanche pour vous qui avait été viré de Paris-Match à l'été 2022 ? «  À l'époque, j'ai pris mes responsabilités, ça a été un déchirement. J'en ai pleuré de quitter le journal, mais la page est tournée ! ». Des anciens journalistes grévistes du JDD ont rejoint sa rédaction dont il a constitué une équipe tout au long de l’été 2023. Soazig Quéméner, rédactrice en chef politique de Marianne, sera sa numéro deux. Ludovic Vigogne, de L’Opinion, sera aussi de la partie, avec lequel il avait co-écrit un livre sur Nicolas Sarkozy après son élection à l’elysée. Le quotidien liste également la présence de Philippe Vandel, Anna Cabana et François Clemenceau.

    En tous les cas, pas question de faire de la Tribune Dimanche,  un anti JDD :  « Je sais bien qu’on veut nous opposer, mais plus il y aura d’offres, mieux ce sera ».  Bruno Jeudy concède tout de même que la crise au JDD a « accéléré » la sortie de La Tribune dimanche. Mais il rappelle aussi que Jean-Christophe Tortora avait ce projet en tête depuis longtemps. Mais, surtout, tous les deux préfèrent évoquer la concurrence avec les autres titres du dimanche, dont les régionaux, avec la nécessité de se faire une place sur un marché occupé entre autres par Le Parisien Dimanche, L’Équipe dimanche et Dimanche Ouest-France.

  • OBSEQUES DE PAUL HAJDER, PRESIDENT DE LA FNACA VANVES DECEDE 61 ANS APRES LA FIN DE LA GUERRE D’ALGERIE

    Les obséques du  président FNACA Vanves, Paul Hajder (sur la photo lors d'un dépôt de gerbe à côté du maire ) décédé le 21 avril 2023, ont lieu cet après midi à 15H au cimetière intercommunal de Clamart. Ue cérémonie très simple voulue par la famille, sans drapeaux, sans fleurs, ni couronnes, ni discours. Malgré les vacances, des représentants du monde combattant vanvéen, des membres de la FNACA, de la municipalité de Vanves seront présents pour accompagner à sa dernière demeure, ce vanvéen attachant, d’origine polonaise, amateur de lecture et  passionné  d’histoire….dont le Blog a retrouvé un témoignage sur sa guerre d’Algérie

    Membre de la FNACA, il avait pris le relais le 17 novembre 2012 de Jacques Dumont à la tête de la section vanvéenne de cette association d’anciens combattants de la guerre d’Algérie. Durant sa présidence, Paul Hajder avait organisé à Vanves le 7 Avril 2018 le congrés départemental de la FNACA 92. Ayant des responsabilités au plan départemental, il avait participé et suivi de prés l’édification de ce mémorial AFN (Afrique du Nord) des Hauts de Seine, auquel de nombreuses communes dont Vanves, ont participé. 474 noms sont inscrits dont les 4 à 5 vanvéens recensés grâce aux Archives de Vanves et à son directeur, après un long travail de recherche.

    A l’occasion de   la série documentaire  « Algérie, les ineffables mémoires » de mai 2021, dans le cadre de l’épisode 1 «Guerre d’Algérie : Mais qu’a donc fait Papa dans cette galére ? » où les réalisateurs sont allés à la rencontre de ces »bleus », de ces bidasses d’à peine 20 ans, à l’époque, Paul Hajder avait apporté son témoignage :  «J’ai été appelé, j’avais 20 ans et quelques jours. Moi, j’étais un petit peu au courant parce qu’au village, j’avais des copains d’école primaire, qui étaient plus âgés que moi, qui avaient déjà fait l’Algérie et qui racontaient un peu leur parcours » - « Au courant de quoi ? » demande l’intervieweur - « Du danger qu’il y avait, des embuscades qu’il y avait, qu’en fait ce n’était pas de la pacification mais que c’était bel et bien de la guerre. Donc, moi, j’étais au courant de ça » racontait-il se « retrouvant avec des garçons de mon âge qui n’étaient jamais sortis de leur village. La seule fois où ils sont sortis de leur village, c’était pour aller au chef-lieu de canton pour passer le conseil de révision »

    Il racontait notamment ce souvenir : « Dans le secteur d’Azazga, au-dessus de Tizi Ouzou, en Kabylie, notre Jeep du 2ème RPIMA est tombée dans une embuscade, et quand nous sommes allés les chercher, on les a retrouvés à poil, on leur avait piqué leurs vêtements, leurs armes, par contre les parties génitales dans la bouche … Alors, ça, ça m’a marqué, parce que j’ai dit : quand même, la guerre c’est la guerre, c’est une chose, on se tue, ok, mais au moins le respect du mort. On ne le touche plus. Alors, maintenant quand on parle de torture, là, cela me fait un peu rigoler, c’est vrai que j’étais un peu au courant parce qu’en tant que radio, j’étais tenu au droit de réserve. Je ne pouvais pas divulguer tout ce que je savais, normal. C’est vrai que les corvées de bois, j’en ai eues. Je savais que le gars qui partait, il n’allait pas revenir. Mais, bon, je n’y ai jamais participé, mais j’étais au courant».

    Démobilisés, 28 ans après, ces jeunes qui avaient quittés leurs parents, parfois une copine ou une épouse et troqués leur jeunesse contre un fusil, étaient devenus vieux et silencieux, des anciens combattants les poches remplies de photos de bonnes et franches rigolades au pays de la torture. Mais ils y avaient laissé leurs rêves et leurs illusions et revenaient avec leurs cauchemars et leurs fantômes. « Chez mes parents, cela s’est passé normalement, je veux dire. Je n’ai pas été spécialement marqué, je n’en parlais pas» témoignait il  - « Et alors qu’est-ce que vous avez raconté au final à vos enfants, de tout ça ? » : « Plutôt les bons côtés, les souvenirs joyeux, les fêtes qu’on faisait, parce qu’on faisait quand même des fêtes, le côté cocasse, le côté imbécile de certains sous-offs en particulier. Je garde le souvenir, les gorges d’El kentatra, par exemple, sur la route de Biskra, la route qui va au Sahara, quand vous partez de Constantine, vous n’avez que la latérite, c’est-à-dire que vous avez de la terre rouge partout. Vous faites 200 km, de la terre rouge, de la terre rouge, de la terre rouge, tout d’un coup vous arrivez dans les gorges d’El kentatra, il y a un virage, vous avez cent mille palmiers qui vous pètent à la figure » tout en confiant  « remuer les souvenirs, cela ne sert à rien» et en reconnaissant que « J’y allais pas de gaîté de cœur en Algérie ». Mais comme tous ces camarades de la FNACA il s’est battu pour que la France rende hommage à ses fréres d’armes morts là bas, au sein de cette association