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VANVEENS - Page 6

  • LE DERNIER POLAR DE PIERRE MEIGE TRES D’ACTUALITE : « Réglements de compte à l’EHPAD »

    Pierre Meige (sur la photo lors d’un Forum des Associations) qui est l’auteur de plusieurs livres vient d’écrire  écrit un polar « réglements de compte de l’EHPAD » publié chez un éditeur vanvéens : Les Editions Au bout de La Rue.

    Inspiré peut être par ces animations dans certains EHPAD de Vanves, dont celui de Larmeroux, cotoyant ses résidents et son personnel « J’ai travaillé pendant plus de quinze ans dans ces usines à fric comme musithérapitre indépendant. Quand je jouais de l’accordéon et que je voyais un ancien ou une ancienne sourire et retrouver la mémoire en se rappelant les paroles d’un air doré de sa jeunesse, je me sentais utile le temps d’un après chantant. Par l’intermédiaire d’un roman noir, j’ai voulu décrire, par l’intermédiaire d’un justicier coriace de 80 piges, le quotidien des ehpadiens que j’ai pu passer dans ces établissementds de fin de vie» explique-t-il

    « Lorsque nous évoquions avec des proches, notre fin de parcours terrestre, au seul mot EHPAD prononcé, nous perdions tout sens de l’humour et nous déclarions solennement : Tout mais pas ça ! ». Et il raconte dans ce livre,  ce Georges Lamardin qui n’a pas eu le choix : «Sa fille a bien manoeuvré pour le placer dans un lieu de fin de vie pour papays un peu trop dérangeant. Dés qu’il a franchit la porte d’entrée et qu’il a vu dans quelles conditions survivaient ses congénéres, il s’est senti l’âme d’un justicier. Ainsi est né Klilly Papy, le justicier du mouroir soi-disant doré. » Ce n’est pas son premier livre dans le genre car il a participé à la collection Detectivariul, Vampires à sang pour sang (tome 18), Trop Robot pour être vrai (tome 34) et en 2014 à un recueil de nouvelles, Mystérieux aux Editions du bout de la rue

    Ce vanvéen qui habitait villa Quincy  depuis des années s’est installé en grande couronne à la campagne, a consacré toute sa vie jusqu’à présent à la musique : chanteur dans des groupes éphémères et pianiste de bar dans le quartier Saint-Germain-des-Prés,  signant six albums chez RCA…mais en cultivant une passion :écrire des essais extrèmement documentés, des romans noirs ou fantastiques, bâtir des poèmes dont on ne se lasse pas de répéter les strophes. Ainsi, il a publié son premier ouvrage De l’autre côté du périph, recueil de poésies (Éditions Bérénice). D’autres ouvrages suivront : La Dame blanche, Noël noir, Les poètes du rock (Éditions de l’Ours Blanc), Mémoire de la cité du 2152 (Collection du patrimoine du 93), Actes de naissance, L’heure injuste (Éditions la Passe du vent), Bains douches (Éditions Arcadia), Gueule d’Ange, Paroles Vanvéennes, A vos plumes poétes, Dites le avec des femmes (Édition du bout de la rue) Manuel historique, poétique et féerique des Hauts-de-Seine et Dernières nouvelles du fond (Édition de l'Ours Blanc), Et Vian Revoilà Boris (Édition Chapitre Douze), 18 extrême rock (L’écailler du sud), Les fantômes de Paris et La poésie m’a sauvé la vie, CD livre (Édition de l'Ours Blanc)….

  • PAUL KOULAK LE COMPOSITEUR DU GENERIQUE DE «FORT BOYARD» QUI HABITAIT VANVES EST DECEDE

    Aujourd’hui, lorsque retentira le générique de «Fort Boyard» dans les postes de télévision, il aura  une résonance toute particulière. Comme l’a révélé Le Progrès, Paul Koulak, le compositeur du célèbre générique, est décédé à l’âge de 78 ans,  le 28 juin à Paris, après s’être longuement battu contre la maladie. «Les équipes de #FortBoyard sont tristes d'apprendre le décès de Paul Koulak, compositeur du générique de l'émission, et présentent leurs condoléances à ses proches» a réagi l’équipe sur l’AFP.

    Ce compositeur qui habitait un pavillon de la rue Aristide Briand avait créé 200 musiques d’ambiance qui ont permis de donner vie à l’univers si particulier du programme. Paul Koulak avait également composé les génériques des dessins animés préférés des enfants, comme L’île au trésor ou encore Tom-Tom et Nana…à partir de ce studio de musique et d’enregistrement installé dans son pavillon pour qui «c’était un gage de liberté» confiait il à l’auteur du blog.

    Originaire de Saint-Chamond, dans la Loire, où il est né le 27 mars 1943, il était d’origine arménienne,  formé au Conservatoire national de musique et de danse de Paris, il avait  notamment collaboré avec Fernand Raynaud, et on avait  pu le voir dans Les Aventures de Rabbi Jacob ou Borsalino. Il avait aussi composé la musique de Sans toi, interprété en 1973 par Martine Clémenceau, à l’Eurovision, reçu le prix Raoul Breton en 1972, écrit pour de grands noms de la chanson française comme Alain Souchon, Jean Michel Caradec, Anne Vanderlove, Colette Renard… mais aussi Graeme Allwright avec lequel il réalisa son disque d’or. Pour la TV, il a commencé à travailler après sa rencontre avec Jacqueline Joubert alors directrice des programmes jeunesse sur l’A 2, sollicité ensuite par Antoine de Caunes, Laurent Cabro, Jacques Antoine, Marie France Brière…jusqu’à Fort Boyard

    Un homme discret toujours souriant comme le montre ses photos, qui faisait quelques apparitions notamment, lors des assemblés générales de l’UNC et du déjeuner qui suivait, ayant sympathisé avec Jean Heuzé ex-président de cette association  et ingénieur du son. Les réactions se multiplient sur les réseaux sociaux depuis l’annonce de sa disparition : « Merci à lui pour toutes ces magnifiques chansons qu’il a composées pour l’émission, merci à lui qui a composé surtout le générique mythique de Fort Boyard qu’on adore tous ! Que Paul repose en paix, il va nous manquer !» . »Oh ! Rip Paul Koulak. L'album des musiques de Fort Boyard est un chef-d'œuvre «La musique de toutes les aventures »(1999). On perd un grand monsieur»… «Rythme inoubliable de notre jeunesse de celle nos enfants...et encore....merci”, ont-ils été nombreux à réagir, espérant qu'un hommage soit rendu à Paul Koulak lors de la diffusion du prochain numéro de Fort Boyard.

  • DECES DE L’HUMANISTE ET HISTORIEN DE VANVES : RENE SEDES

    Ancien typographe, responsable des Auberges de Jeunesse, militant syndical et associatif René Sedes qui a été l’auteur de plusieurs ouvrages, est décédé le 2 Décembre à l’âge de 92 ans. Depuis son arrivée à Vanves en 1947, il a toujours habité le «13» rue de Châtilon, dont il a exhumé le passé de cette cité »exemplaire dans  « Ceux du 13. Histoire d’une cité HLM à Vanves » - paru en 1994,  à la suite d’une exposition effectuée dans son atelier d’artiste de cette cité Payret Dortail.

    « J’avais pu l’écrire grâce aux témoignages d''habitants, encore présents, qui avaient été parmi les premiers occupants, comme Odette Grosjean, ma voisine, arrivée à l’âge de 3 ans » expliquait il alors. Il l’avait été réédité en 2009 « Square Payret Dortail – la singulière aventure sociale d’une cité HLM à Vanves (1929-2009) » en laissant une plus grande place aux artistes et à leurs ateliers à l’occasion du 80éme anniversaire de la cité.  Le déclic de cet intérêt à l’histoire de Vanves a été provoqué par le livre d’Hyppolite Chailley qu’il avait acheté lorsqu’il était revenu d’Algérie. Mais il a attendu sa retraire pour vraiment écrire sur Vanves, cinq livres au total dont ces deux livre  avec « Ces vanvéens hors du commun », galeries de 50  portraits de la Renaissance à nos jours » en 2003, avec des personnages assez insolite : Le président de la République de Counami, Lucien Gros,  Coluche qui a travaillé à la Poste, cet acteur de cinéma qui jouait des rôles de truands, lucien Coedel « l’anti-Gabin". Les résistants en 2006:  « Ils voulaient simplement ne pas vivre à genoux…des vanvéens dans la Résistants » avec Josette Sala grâce à des recherches avec l’aide de monsieur N’Guyen directeur des archives De Vanves. Et bien sûr « A la découverte de Vanves. Aspects et curiosités d’un vilage millénaire ».
    René Sedes a écrit d’autres livres, notamment deux sur les auberges de jeunesse parce qu’il a été militant pendant très longtemps, secrétaire général des Auberges de Jeunesse dans les années 50 et 60 : Le premier livre était « une petite maison, dans un triangle » référence à la petite maison dans la prairie et à l’insigne des auberges de jeunesse, en 1999. Le livre qu’il préférait « parce que c’est la biographie de mes 20 ans ». Il a été suivi par une histoire des Auberges de jeunesse « Quand les auberges de jeunesse  ouvraient toutes les routes » sur une aventure centenaire des origines (1897) jusqu’à 2005. Il a rédigé un ouvrage sur le travail protégé, de l’antiquité à nos jours « Vingt siécles de combats pour la dignité (histoire de l’intégration professionnelle des travailleurs handicapés) » en 2004, puis un autre sur la défense des retraites « Vive la Retraite ! Passé, présent et avenir d’une conquête sociale majeure » en, 2008 « très polémique, qui reste hélas d’actualité, parce que j’ai été militant syndicaliste très tôt, à 18 ans, à la CGT du Livre quand je travaillais au cadastre puis à Force Ouvrière où j’ai monté la section des retraités de l’action sociale ». Il reprend l’histoire des retraites depuis Louis XIV jusqu’à nos jours avec une projection sur les possibilités de réformes

    Il était parti sur un autre projet de livre…sur la Catalogne – « cette étonnante Catalogne » -   puisqu’il est d’origine perpignanaise, grâce à une famille présente dans cette région depuis le XVIéme siécle, avant que des problèmes de santé le rattrape et l’empêche de mener à terme ce projet à un moment où cette région d’Espagne faisait beaucoup parler d’eller avec un référendum, des élections municipales qui virent se présenter à Barcelone un ex-premier ministre français. «C’est un pays qui était très porté sur les négociations, d’où est sorti le premier parlement d’Europe : ce n’est pas la chambre des communes comme tout le monde le croit, mais en 1014, avec « Paix trêve » que l’on connait en France sous le nom de « trêve de Dieu » qui a donné naissance à une assemblée, le conseil des cent à Barcelone et ensuite les Cortés de Catalogne » confiait -il à l’auteur ce ce blog dans ce petit café de la place du val où il avait l’habitude de prendre son petit café. C’est encore une mémoire de Vanves qui disparait et beaucoup de ses amis vanvéens le pleurent en pensant bien sûr à sa famille