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flamme olympique

  • LA FLAMME OLYMPIQUE PASSERA PAR ISSY MAIS PAS A VANVES

    Pour continuer cette séquence de quelques jours consacrés au JO alors que le Belem avec la flamme Olympique s’approche de Marseille, avec de magnifiques images vu à la TV, lorsque ce trois mats a passé la canal de Corinthe et a croisé au large le volcan Stromboli qui est entré en éruption à  ce moment là, ou lorsque la flamme a été portée tout en haut des mats.. qu’en sera-t-il dans notre commune  lorsque la flamme traversera les Hauts de Seine : Rien ! Mais peut être qu’une ex-vanvéenne championne olympique pourrait bien être la dernière porteur de la flamme le 26 Juillet  

    C’est dommage mais les vanvéens devront aller à Issy les Moulineaux entre 11H et 12H le 24 Juillet pour voir passer la Flamme olympique lorsqu’elle sillonnera 19 communes altoséquanaises le 24 Juillet, deux jours avant l’ouverture officielle des JO de Paris 2024 du château de Sceaux à l’Arche de la Défense où est prévu une grande soirée gratuite. «Le 24 juillet 2024, la flamme olympique passera dans le Département, offrant aux habitants une occasion unique de célébrer l'esprit olympique et de participer aux nombreux événements qui auront lieu pendant les Jeux» souligne le département.

    A partir de 11h05, la flamme traversera les villes de Sèvres, Meudon, Boulogne-Billancourt et Issy-Les-Moulineaux, au cœur du parc de l’Île Saint Germain, au pied de la Tour aux figures de Jean Dubuffet où une journée festive est prévue pour les jeunes, avec la création d’une fresque géante, la découverte et la pratique de différents sports comme le roller dance et le breakdance, du biathlon et du cécifoot.

    Les vanvéens qui iront à l’ile Saint Germain pourront peut être apercevoir parmi les porteurs de la flamme, Frédéric Delpla, agent du Département et médaillé d’or par équipes en épée aux JO de Séoul 1988, Nathalie Péchalat, médaillée en danse sur glace aux Championnats du Monde, d’Europe et de France, Julien Mertine, formé au Cercle d’Escrime de Rueil-Malmaison, et médaillé d’or par équipes au fleuret aux JO Tokyo 2020, Olivier Girault, handballeur pro, champion du monde 2001, champion d’Europe 2006 et médaillé d’or olympique lors des JO Pékin 2008, Sarah Léonie Cysique, judokate médaillée d’or et d’argent aux JO Tokyo 2020… et sûrement des vanvéens. D’ailleurs pour le dernier porteur de la flamme, lors de l’ouverture officielle, la rumeur a fait état d’une ancienne vanvéenne dont la piste d’athlétisme  du PMS porte le nom : Marie José Pérec qui habitait notre ville lors de ses exploits olympiques. « Ce serait aussi fort qu’une médaille. La boucle serait bouclée. Et par là même occasion, je deviendrais quelque part la petite Mohamed Ali de ma mamie car ma mamie qui n’est plus là était une admiratrice de Mohamed Ali lors des Jeux d’Atlanta, dans la ville de Martin Luther King» Et cette ex-porte drapeau de la délégation Française à Atlanta, de rêver : «Si c’est moi, s’ils me choisissent, ils vont m’offrir la quatrième médaille d’or que je n’ai pas eue à Sydney» conclut MJ Pérec dans un grand éclat de rire, faisant allusion à son départ prématuré des JO 2000 et sa fin de carrière en queue de poisson.

    En tous les cas « Les Jeux olympiques de Paris 2024 seront une occasion unique pour les Hauts-de-Seine de célébrer l'esprit olympique, de promouvoir le sport et de contribuer à l'héritage durable des Jeux pour le Département et pour la France » explique-t-on au département en rappelant que les Hauts de Seine étaient une « terre de jeux avant l’heure » :  63 Clubs aidés, soutien aux athlétes et para athléètes altoséquanais dans leur préparation à travers les bourses départementales attribuées chaque année et la création d’un écosystème de la performance autour des entreprises et des clubs, lancement du programme NOHa pour apprendre à nager aux jeunes grâce à 3 bassins éphémères qui touche 4000 collégiens l’acquisition de 180 000 places pour les JO …

  • VANVES A ETE ASSOCIE A LA RENAISSANCE DU BELEM GRACE A UN CAP HORNIER : LE COMMANDANT DUVAL

    Le Belem qui est le dernier trois-mâts barque français à coque en acier, l’un des plus ancien d’europe est entré dans  l’histoire depuis samedi dernier  : Il transporte  la flamme olympique actuellement entre Athènes à Marseille, où elle débarquera le 8 mai. Coïncidence, ce fleuron de la marine française est né la même année que la première édition des Jeux olympiques modernes, en 1896. Or il se trouve que grâce à un vanvéen, notre ville a été associé à son sauvetage et surtout à sa découverte par les parisiens : le commandant Albert Duval (†)

    Construit à Nantes, utilisé notamment dans les Antilles, puis tour à tour anglais, italien puis à nouveau français, cet ancien voilier de charge, plusieurs fois transformé, motorisé et rebaptisé pour divers usages (croisière de luxe et navire école) revient de loin, car il a faillit disparaître. Il a été retrouvé par hasard à Venise dans un piteux état à la fin des années 70, par un amateur nostalgique. Il a été racheté grâce à l'appui de la Caisse d’Epargne, mécène de la Fondation Belem qui a entrepris sa restauration. Pour ce faire, il a été démâté pour remonter la Seine, afin d’être restauré à Paris, quai de Suffren, au pied de la tour Eiffel. Durant toute la durée du chantier, ouvert au grand public, un petit musée aménagé dans l’entrepont verra défiler près d’un demi-million de visiteurs.  Et parmi les guides, il y avait un vanvéen qui habitait un petit pavillon dans une petite allée donnant sur l’avenue du général de Gaulle dont Vanves Infos avait fait le portrait : le commandant Albert Duval, doyen de l’aéronautique française, l’un des derniers véritables cap Hornier  qui le  doubla deux fois de suite en 1911 et en 1912 à bord du trois mâts «Eugéne Schneider».

    Lorsque l’auteur du Blog l’avait rencontré dans son pavillon remplit de ses souvenirs marins, alors qu’il occupait son temps libre à 91 ans, à faire visiter ce trois mâts,  ayant enrichi le petit musée  en prêtant des documents et des objets qui retraçaient la vie à bord de ces grands voiliers au début du siécle. Il avait pu navigur à son bord lors de la dernière étape entre l’écluse de Suresnes et le quai de Suffren, lorsqu’il avait été ramené en France jusqu’au pied de la tour Eiffel. Il expliquait alors, que pour obtenir ce titre de « Cap Hornier », il fallait remplir deux conditions : « Etre un capitaine au long cours et doubler la cap horn à bord d’un voilier »… en tout temps, pas comme ses navigateurs solitaires qui le doublent lors de la bonne période des deux mois de l’été austral.

    «La première fois, en 1911, il nous a fallu trois jours pour le doubler. Nous avions vent debout. La mer était énorme. Il faut savoir que les vents soufflent 300 jours par an avec une accalmie en Janvier/Février. Certains navires devaient quelquefois rebroussaient chemin à quelques barres à peine du but, en préférant faire voile vers l’Australie lorsqu’il ne leur avait pas fallu mettre 21 jours pour doubler le Cap Horn. C’est une région du globe terrestre où les vents d’ouest et d’est se rencontrent sans obstacles pour les freiner. La mer est toujours énorme et mauvaise avec de forts courants. Il faut alors louvoyer en perdant quelquefois lorsqu’on virait de bord, la totalité de ce que l’on avait gagné » racontait il . Il l’avait passé une seconde fois sur l’Eugéne Schneider, en 1912, et mis près de 21 jours pour le doubler. « Nous avions essuyé un coup de vent d’est qui dura 17 Jours. Il a fallu descendre très au sud pour trouver des vents favorables, en plein hiver avec des journées très courtes. Nous vîmes de très prés les icebergs et la banquise qui a failli nous bloquer. Nous avons été assailli par un blizzard de neige terrible, qui a transformé le pont en véritable patinoire, les voiles, les agrées, les poulies ne formaient plus que de véritables blocs de glace. Le 3 mâts était figé, tout blanc avec ses verges bardées de stalactites. Heureusement, nous arrivâmes sous un climat moins rude qui fit fondre la glace ».

    Après quatre ans de travaux qui ont redonné au trois-mâts quasiment son lustre et son état d’origine, il est classé « Monument historique navigant ». Depuis, le Belem a entamé une nouvelle vie de représentant de la marine à voile. Il prend à son bord des stagiaires de tous âges pour leur faire découvrir la navigation traditionnelle au moyen de stages de 2 à 10 jours. Et il raméne actuellement actuellement la Flamme Olympique en France, sur une mer plus tranquille qu’au Cap Horn avec 16 Jeunes apprentis à bord dont la presse et les médias parlent beaucoup. A l’époque de ces exploits, le commandant Duval avait comme eux une vingtaine d’année. Et la vie à bord était beaucoup plus dure : « Chacun devait se tenir à son poste, en état d’alerte permanente, prêt à parrer à tout incident et tout imprévu. La fatigue n’avait pas de place sur le bateau et les blessures fréquentes n’empêchaient jamais les hommes de travailler. Il fallait manœuvrer et monter dans des matures de 50 m de haut en plein froid, discipliner des toiles givrées par le froid avec des mains gelées à en pleurer. D’ailleurs une expression revenait souvent chez les marins : « une main pour le bateau, l’autre main pour soi ».