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nuit blanche

  • VANVES PAR LE PETIT BOUT DE LA LORGNETTE

    DEJA UNE VANVEENNE PORTEUSE DE LA FLAMME

    Au moins une vanvéenne a déjà porté la flamme olympique, mais à Caen, jeudi, lorsque celle-ci a parcourue les plages du débarquement et notamment la mythique plage d’Ohama Beach à quelques jours du 80éme anniversaire  : Marie France Mugnier, ex-conseillère municipale de Vanves qui vit maintenant en Normandie, a porté la flamme comme le montre des photos qu’elle a fait paraître sur son site facebook, aux côtés  de Maxime Wille, arrière-petit-fils du vétéran Léon Gautier,  dernier survivant des 177 Français mobilisés le 6 juin 1944 en Normandie,  de la cavalière normande Pénélope Leprévost et de l'humoriste Nicolas Canteloup · 

    DES HELICOPTERS POUR CARTOGRAPHIER PARIS

    Beaucoup de vanvéens ont été étonnés durant toute cette semaine, malgré le temps, devoir  passer un hélicoptère passer à très basse altitude IL s’agissait d’hélicoptères de la gendarmerie nationale pour établir «une cartographie de référence à un instant donné, en vue de la préparation opérationnelle des Jeux olympiques et paralympiques de Paris» précisait un communiqué de la préfecture de police de Paris. A moins de deux mois du début des épreuves, la sécurisation des sites est l'une des principales préoccupations des autorités. Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, prévoit la mobilisation de 35 000 policiers et gendarmes, ainsi que 10 000 militaires, chaque jour des JO, qui se déroulent du 27 juillet au 10 août. La cérémonie d'ouverture organisée sur la Seine, le 26 juillet, sera particulièrement encadrée, avec 45 000 membres des forces de l’ordre déployées dans la capitale 

    NUIT BLANCHE A MALAKOFF MAIS PAS A VANVES

    Alors que la nuit Blanche (lancée par Bertrand Delanoë en 2022) fait son retour ce soir à Paris et dans la Métropole du Grand Paris et s’inscrit dans l’Olympiade culturel, Vanves ne fera pas partie de la fête alors qu’elle y avait participé voilà quelques années. Au plus prés de Vanves, il faudra aller à Malakoff pour découvrir une œuvre in situ de l’artiste Jonathan Potana, conçue sur le grand bassin du parc Léon Salagnac, en dehors de Paris, où les événements artistiques ne manquent pas avec des créations disséminées aux quatre coins de la capitale. À cette occasion, le centre d’art contemporain de Malakoff a  invité l’artiste Jonathan Potana à imaginer une œuvre in situ, installation sculpturale et performative, pensée comme « un moment utopique ». Cette invitation, s’inscrit dans les réflexions du centre d’art qui promeut des initiatives artistiques sensibles à l’environnement, qui dépassent les frontières de l’éphémère pour nourrir nos imaginaires et proposer d’autres perspectives. Ce moment festif et artistique, se déroulera en symbiose avec la Fête de Quartier du Sud de Malakoff organisée par la Maison de quartier Henri-Barbusse.

  • VANVES PARTICIPE A LA NUIT BLANCHE PARISIENNE ET METROPOLITAINE

    Vanves participe pour la première fois à la Nuit Blanche qui devient métropolitaine grâce à la MGP (Métropole du Grand Paris)  et à l’artiste  Denis Mariotte qui s’installera  ce soir dans le passage des Reflets(du métro) pour une «installation/Performance» dans le jargon artisistique, c’est à dire«un Chemin sensoriel jouant d’accumulations et d’états de saturation, sonore ou visuelle de 19H à 23H30». IL sera tout à fait dans le théme de cette 18eédition de la Nuit Blanche qui est « le mouvement » en se développant pour la première fois dans des lieux hors Paris intra-muros

    Cet ariste a imaginé et conçu une installation sur mesure pour le Passage des Reflets, à la sortie du métro Malakoff-Plateau de Vanves. «C’est dans l’itinérance du public que réside l’enjeu de l’oeuvre et dans la déstabilisation des habitudes perceptives. Comment rendre sensible et présent ce trait d’union entre des territoires et focaliser l’attention sur le contexte qui les accueille ? C’est à partir de ces notions que Denis Mariotte propose de révéler le Passage des Reflets de la Ville de Vanves lors de cette intervention in situ. À partir du préexistant du lieu, qu’il s’agisse de son architecture, de sa luminosité ou de son ouverture sur l’extérieur, comment mettre en mouvement ce tunnel pour en faire un passage sensoriel ? Comment mettre en mouvement ce passage à demi souterrain, ce lieu d’échanges entre des territoires et amener l’usager, l’habitué et les habitants qui empruntent ce couloir, à découvrir un autre espace et provoquer une nouvelle dynamique du regard? »

    Tel est l’enjeu pour ce musicien, performeur et plasticien qui  a notamment collaboré, entre 1989 et 2013, à de nombreuses pièces de la chorégraphe Maguy Marin, dont il compose les créations sonores : musiques jouées sur scène, bandes électro-acoustique, pièces vocales, dispositifs sonores, films musicaux. Rapidement, Denis Mariotte  relie musique, mouvement et mise en scène pour ouvrir de nouvelles pistes de travail artistique. Parallèlement, il pratique l’improvisation musicale en duo avec Gilles Laval ou Michel Mandel, et collabore avec le compositeur Fred Frith pour deux pièces, Impur et Stick Figures. Depuis 2005, il réalise des pièces en solo (Prises/reprises en 2011, Hiatus en 2018…) ou duo, notamment avec Maguy Marin (Ca quand même, 2004), ou Renaud Golo (On pourrait croire à ce qu’on voit, 2005, titre générique incluant différents chapitres)

  • AVEC VANVES MIEUX, DES JEUNES ONT VOULU SE FAIRE ENTENDRE VOILA 6 ANS AUX MUNICIPALES 2008

    A Vanves, il y a énormément de personnes qui aimeraient que Vanves bouge – et c’était le théme de la liste « Vanves en Mieux » en 2008,  et ce que l’on veut faire,  correspond à ce que cette liste voulait faire »expliquait récemment Lucile Schmid qui conduit la liste EELV. Occasion de revenir sur cette liste conduite par Florence Kossof avec quelques jeunes qui avait reccueilie  3,79% en Mars 2008 et créé l’événement durant cette campagne municipale : « Nous avons voulu créer une dynamique entre tous ces citoyens mal-entendus » indiquait elle en expliquant « Notre action est née de cette écoute, des insatisfactions qui ne trouvent pas d’écoute et d’issus face aux autorités »

    Ces jeunes qui ont pris six ans maintenant, faisaient un constat qui n’a guére évolué :  Akim, 33 ans regrettait « qu’aucune structure n’existe pour orienter un jeune dans un cursus stable après un échec scolaire ». Kais, 21 ans  insistait sur le manque d’activités pour un jeune lorsqu’il a 18 ans : « c’est plutôt l’âge où on a besoin d’être accompagné car c’est peut être à cet âge que l’on a besoin le plus de soutien ». Zaer, 33 ans et Ahmed, 24 ans insistait sur le « Vivre ensemble » en expliquant « que notre projet repose sur l’humain, aller les uns avec les autres, se sentir bien dans sa ville » refusant de la  de voir « se transformer en cité dortoir, où chacun voit l’autre d’un mauvais œil, ne se saluant plus, n’échangeant plus. Nous voulons aider chacun lorsque cela va mal mais  aussi lorsque cela va bien… ». 

    Ils proposaient de multiples choses, quelquefois assez croustillants, dont certains ont été piquées par le maire sortant : constitution d’une commission de contrôle de l’attribution des places des créches. Inciter les enfants à pratiquer des activités sportives après la classe (qui devrait se réaliser avec les nouveaux rythmes scolaires). Cotisation unique pour participer aux activités sportives et culturelles (c’est pas déjà fait). Un manège sur la place de la République (c’est le cas depuis 2 ans),  des équipements sportifs équipés de défibrillateurs (c’est fait). La gratuité de la piscine pour les mineurs durant les vacances scolaires, et surtout ouvrir les installations sportives de Michelet aux vanvéens, avec le retour d’une course cycliste. La mise en place d’un taxi municipal sous forme de « cyclo-pousse ». Un carré supplémentaire pour les confessions non représentées au cimetière. Une cellule d’écoute et d’épanouissement personnel. Un canarval, une Nuit Blanche et du ciné en plein air, une toile d’expression géante, des animations tous les week-ends au parc F.Pic. Et le développement d’activités nocturnes, encadrées « favorisant les échanges humains, les intérêts et les plaisirs partagés ».

    Evidemment, les deux principaux candidats de l’époque, Bernard Gauducheau (UDI) et Guy Janvier (PS) se demandaient comment ils avaient fait pour réunir autant de monde à leurs réunions. « C’est parce que nous sommes allés chercher les gens, nous avons fait du terrain, en leur disant « cessez de vous plaindre, agissez aussi, venez nous écouter et travailler avec nous » expliquait Florence Kossof qui reconnaissait, après coup, que cela été dur, et qu’elle ne recommencerait pas. Mais elle ne regrettait rien car cette campagne leur a donné à tous,  l’occasion de rencontrer beaucoup de gens, d’aborder beaucoup  de problématiques avec les vanvéens. « Il y a un véritable problème d’écoute par rapport aux municipalités, car on a beau leur écrire, leur envoyer des mail, leur parler… il ne se passe rien et cela n’est jamais suivi d’effets. Tout cela fait que des gens en ont un petit peu ras le bol et ont eu vraiment envie de se faire entendre,  être écouté, et expliquer pourquoi on prend telle ou telle décision ». Mais c’était aussi une réponse des jeunes à Bernard Gauducheau qui a l’habitude de dire aux vanvéens qui râlent ou qui maugraient : « Eh bien si vous n’êtes pas content de ce que l’on fait à Vanves vous n’avez qu’à vous présenter aux municipales ! ». Et bien c’est ce qu’on voulu faire des jeunes vanvéens en le prenant au mot voilà 6 ans. Aujourd’hui, ils manquent dans cette campagne