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carnaval

  • DISPARITION D’UNE GRANDE FIGURE DE LA VIE ASSOCIATIVE DE VANVES : PIERRE PELLETIER

    L’une des figures de Vanves est décédée ses derniers jours des suites d’une longue maladie à l’âge de 87 ans. Il s’agit  Pierre Pelletier, que sa famille, son épouse, ses 3 enfants dont la femme de Bernard Roche, ses 6 petits enfants et ses 6 arrières petits enfants avec  des amis et des vanvéens accompagneront aujourd’hui à sa dernière demeure, après une messe à l’église Saint Remy à 15H

    C’était un  homme simple et attachant, droit et honnête pour ses proches et ses amis qui a exercé responsabilités citoyennes et associatives surtout durant les mandats d’André Roche, Gérard Orillard, Didier Morin, un peu du temps de Guy Janvier et de Bernard Gauducheau. Il a travaillé toute sa vie active dans l’assurance à La Foncière et a consacré tout  son temps libre à Vanves : Membre du conseil d’administration de la Caisse des Ecoles, Vice président du Comité des Fêtes lorsqu’il était présidé par le maire adjoint Beauville, président pendant 16 ans de l’association l’Avenir de Vanves qui a été créée en 1977 et s’est éteinte au début des années 2000. C’est une mémoire de la richesse de la vie associative et des animations dans la ville qui a disparu et dont se souviennent quelques vanvéens qui étaient jeunes à l’époque : Lorsqu’il en était président, il avait lancé dés 1977 le rallye touristique,  la kernessse ou la fête des enfants en 1979 organisé entre Mai et Juin chaque année, une exposition des amateurs et artistes de Vanves, un spectacle de maquette amateurs, des excursions et des sorties dans les cabarets parisiens dont le célébre Lapin Agile. Il a fait participer son association au forum des associations et surtout aux carnavals  organisé par le Comité des Fêtes avec notamment cette fête du Millénaire en 1987 où tout le monde était déguisé  en seigneur du Moyen âge. Mais L’Avenir de Vanves  a aussi contribué au lancement de la navette municipale en 1982 et elle a été à l’origine du livre « Vanves du Moyen âge nos jours » qui est sorti en 1982 en ayant géré  toute sa souscription (800 vanvéens). Enfin, ce citoyen très actif s’était engagé dans la vie politique de notre cité auprès de la majorité municipale qui dirige toujours cette ville en laissant quelques souvenirs à ceux qui ont tenus les bureaux de vote avec lui et qu’il présidait.

  • AVEC VANVES MIEUX, DES JEUNES ONT VOULU SE FAIRE ENTENDRE VOILA 6 ANS AUX MUNICIPALES 2008

    A Vanves, il y a énormément de personnes qui aimeraient que Vanves bouge – et c’était le théme de la liste « Vanves en Mieux » en 2008,  et ce que l’on veut faire,  correspond à ce que cette liste voulait faire »expliquait récemment Lucile Schmid qui conduit la liste EELV. Occasion de revenir sur cette liste conduite par Florence Kossof avec quelques jeunes qui avait reccueilie  3,79% en Mars 2008 et créé l’événement durant cette campagne municipale : « Nous avons voulu créer une dynamique entre tous ces citoyens mal-entendus » indiquait elle en expliquant « Notre action est née de cette écoute, des insatisfactions qui ne trouvent pas d’écoute et d’issus face aux autorités »

    Ces jeunes qui ont pris six ans maintenant, faisaient un constat qui n’a guére évolué :  Akim, 33 ans regrettait « qu’aucune structure n’existe pour orienter un jeune dans un cursus stable après un échec scolaire ». Kais, 21 ans  insistait sur le manque d’activités pour un jeune lorsqu’il a 18 ans : « c’est plutôt l’âge où on a besoin d’être accompagné car c’est peut être à cet âge que l’on a besoin le plus de soutien ». Zaer, 33 ans et Ahmed, 24 ans insistait sur le « Vivre ensemble » en expliquant « que notre projet repose sur l’humain, aller les uns avec les autres, se sentir bien dans sa ville » refusant de la  de voir « se transformer en cité dortoir, où chacun voit l’autre d’un mauvais œil, ne se saluant plus, n’échangeant plus. Nous voulons aider chacun lorsque cela va mal mais  aussi lorsque cela va bien… ». 

    Ils proposaient de multiples choses, quelquefois assez croustillants, dont certains ont été piquées par le maire sortant : constitution d’une commission de contrôle de l’attribution des places des créches. Inciter les enfants à pratiquer des activités sportives après la classe (qui devrait se réaliser avec les nouveaux rythmes scolaires). Cotisation unique pour participer aux activités sportives et culturelles (c’est pas déjà fait). Un manège sur la place de la République (c’est le cas depuis 2 ans),  des équipements sportifs équipés de défibrillateurs (c’est fait). La gratuité de la piscine pour les mineurs durant les vacances scolaires, et surtout ouvrir les installations sportives de Michelet aux vanvéens, avec le retour d’une course cycliste. La mise en place d’un taxi municipal sous forme de « cyclo-pousse ». Un carré supplémentaire pour les confessions non représentées au cimetière. Une cellule d’écoute et d’épanouissement personnel. Un canarval, une Nuit Blanche et du ciné en plein air, une toile d’expression géante, des animations tous les week-ends au parc F.Pic. Et le développement d’activités nocturnes, encadrées « favorisant les échanges humains, les intérêts et les plaisirs partagés ».

    Evidemment, les deux principaux candidats de l’époque, Bernard Gauducheau (UDI) et Guy Janvier (PS) se demandaient comment ils avaient fait pour réunir autant de monde à leurs réunions. « C’est parce que nous sommes allés chercher les gens, nous avons fait du terrain, en leur disant « cessez de vous plaindre, agissez aussi, venez nous écouter et travailler avec nous » expliquait Florence Kossof qui reconnaissait, après coup, que cela été dur, et qu’elle ne recommencerait pas. Mais elle ne regrettait rien car cette campagne leur a donné à tous,  l’occasion de rencontrer beaucoup de gens, d’aborder beaucoup  de problématiques avec les vanvéens. « Il y a un véritable problème d’écoute par rapport aux municipalités, car on a beau leur écrire, leur envoyer des mail, leur parler… il ne se passe rien et cela n’est jamais suivi d’effets. Tout cela fait que des gens en ont un petit peu ras le bol et ont eu vraiment envie de se faire entendre,  être écouté, et expliquer pourquoi on prend telle ou telle décision ». Mais c’était aussi une réponse des jeunes à Bernard Gauducheau qui a l’habitude de dire aux vanvéens qui râlent ou qui maugraient : « Eh bien si vous n’êtes pas content de ce que l’on fait à Vanves vous n’avez qu’à vous présenter aux municipales ! ». Et bien c’est ce qu’on voulu faire des jeunes vanvéens en le prenant au mot voilà 6 ans. Aujourd’hui, ils manquent dans cette campagne