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  • COVID-19/VANVES : L’analyse des eux usées, un outil pour détecter précocement des traces du virus

    En juillet dernier, l’Académie nationale de médecine préconisait de renforcer le contrôle des eaux usées dans le cadre de l'épidémie de Covid-19. L’objectif est de détecter précocement des traces de coronavirus dans les selles et les urines afin d’observer la progression de l’épidémie avec plusieurs jours d’avance sur le taux d’incidence, calculé lui, sur la base des tests virologiques, de limiter sa propagation, et d'estimer le nombre total d'infections.

    Dans le cadre d'un projet baptisé «Obépine» (Observatoire épidémiologique dans les eaux usées), des prélèvements sont effectués depuis le début de l'épidémie. Ainsi les dernières données, fournies par Obépine fin Février/Début Mars, confirmaient la diversité des situations selon les villes et grandes métropoles. «On voit des endroits avec une circulation stationnaire et d'autres où la circulation est très forte» confirme Yvon Maday, professeur à Sorbonne-Université en mathématiques appliquées, membre du réseau. Même si, de façon générale, «le niveau de circulation reste globalement assez haut». En Ile de France, la tendance était à la baisse, mais la concentration du virus dans les eaux usées restait élevée. Cette diminution modérée mais durable était la preuve selon les scientifiques du réseau Obépine du bon respect des gestes barrières et du couvre-feu.

    Il apparait très nettement que leur utilisation n’est pas nouvelle puisque la Ville de Paris l’a fait pour la polio dés 1975, et plus récemment pour suivre les effets des médicaments et des drogues, et maintenant pour le coronavirus, via des stations d’épurations du SIAAP (50) en Ile de France. Ce qui a permis de détecter une montée du coronavirus durant l’été, avant le second confinement et la dynamique après Noël, maintenant sur un niveau très fort, d’une façon globale et par station, grâce à deux prélèvements par semaine. Sur Paris, une surveillance spécifique a été mise en place sur l’eau non potable utilisée pour l’arrosage, puis les stations d’épuration, et les égouts :«l’intérêt pour la ville de Paris est de disposer d’éléments de  connaissances pour anticiper les évolutions potentielles du Covid-19 , ce qui permet de mettre en place des mesures dans la zone de santé publique pour prévenir les résurgences, développer les vaccinations vers des publics ciblés et développer une sensibilisation aux gestes barrières. Ce modèle est transposable à d’autres phénomènes épidémiologiques» expliquait on à la direction de l’eau.

    Dans les Hauts de Seine, une ville l’a fait pour scruter les eaux usées de deux groupes scolaires, parce qu’il apparaissait pour son maire, Philippe Juvin, essentiel de laisser les écoles ouvertes tout en mettant en place une veille sanitaire. «C’est efficace ! On gagne quelques jours avant qu’un cluster se forme. Mais c’est lourd à organiser ! On a pu détecter un enfant et un enseignant» indiquait récemment ce maire qui est aussi  médecin chef des urgences de l’hôpital Georges Pompidou. Peut être est-ce une idée à retenir pour Vanves? 

  • VANVES ET LE GRAND PARIS EXPRESS (Suite) - 2) UNE GARE PEU PROFONDE, AUX 4 ACCES ET CORRESPONDANCE AVEC LE TRANSILIEN N

    La ligne 15 Sud, entre Pont de Sévres et Noisy Champs a donc été déclarée d’utilité publique par un décret paru dans le J.O. du 27 Décembre 2014. Occasion de s’intéresser à ce que dit le rapport du Commissaire enquêteur et sur ce qu’ont inscrits comme observations les riverains de la gare du Fort d’Issy/Vanves Clamart, dont certains se sont rassemblées au sein d’une association (ARGC).  L’implantation de la gare, dont le permis de construire sera déposé au printemps, a fait l’objet de nombreuses réflexions et échanges à partir de 3 scénarios

    Le premier a été finalement retenu : Il propose l’implantation de la gare souterraine en partie située sous le faisceau ferroviaire et en partie sous le parking au sud de la gare actuelle de Clamart avec le bâtiment voyageur localisé  au nord du faisceau ferroviaire (entre le parking et la pointe sud ouest de Vanves, à l’intersection de la rue du Clos Montholon et de l’avenue du Général de Gaulle, au débouché du tunnel piétonnier),  le bâtiment actuel du Transilien étant maintenu et utilisé depuis la place de la gare de Clamart. «  Ce scénario 1 permet une bonne connexion avec le Transilien N ainsi qu’une desserte de proximité des 4 communes de part et d’autre du faisceau ferroviaire, et donc le désenclavement des quartiers mal desservis ainsi que l’organisation d’une excellente correspondances avec le Transilien N. La position du volume souterrain de la gare, avec ses 4 accès, menant à une salle des voyageurs situées sous les voies ferrées,  est le seul moyen de bien desservir les 4 Villes d’Issy, Vanves, Clamart, Malakoff, et d’aller indifféremment vers le GPE ou le Transilien N,  le faisceau ferroviaire constituant une véritable barrière urbaine entre les territoires ». Il est prévu un accès côté Clamart sur la place, un autre côté Malakoff donnant sur le Bd des fréres Vigouroux, un accés côté Issy/Vanves par un bâtiment émergent au niveau de la rue du Clos Montholon et un accès à l’angle de l’avenue du Général de Gaulle/ rue Calmette.

    « La multiplication des accès de part et d’autre de la barrière ferroviaire permet la multiplication des points de contacts en limitant les passages souterrains pour les piétons. De plus, des installations seront prévues pour recevoir les modes doux et les bus au plus près des accès. Cela permettra de bien irriguer tous les territoires dont le secteur du carrefour du Clos Montholon » indique le rapport du Commissaire enquêteur qui répond à la demande de création, d’un cinquiéme accès à la gare de GPE depuis le pont du Clos Montholon : « Elle impliquerait la réalisation d’un couloir de correspondance d’environ 200 m de long imposant aux voyageurs un trajet souterrain dans un long boyau qui ne serait ni qualitatif, ni sécurisé. Les voyageurs accédant à la gare pourront cheminer le long du Bd des Fréres Vigouroux pour emprunter l’accès au pied  de ce BD en allant vers Clamart »

    La seconde caractéristique de cette gare est d’être peu profonde, « ce qui permet de s’affranchir de coûteux et aléatoires remblaiement ou injections sans garantie complète », alors que « la coupe géologique montre des terrains bien plus propices au creusement à une plus grande profondeur car  ce secteur,  autour de cette gare, ne comprend pas d’anciennes carrières. Avec Fort d’Issy-Vanves-Clamart, l’objectif est d’avoir les gares les moins profondes possibles afin de faciliter les échanges avec la surface et optimiser les correspondances, ces échanges facilités garantissent ainsi l’efficacité de la gare,  des points de maillage avec l’ensemble du réseau » indique le rapport du commissaire enquêteur. La topographie du Bd des frères Vigouroux en contrebas par rapport au terrain SNCF et à l’impasse de Vanves qui remonte fortement vers l’Est, explique  la moins grande « couverture de terrain entre le haut du tunnel et le boulevard des Frères Vigouroux, car c’est à cet endroit que se trouvera cette couverture minimale de 15 m par rapport au terrain naturel, car au-delà, côté plateforme SNCF,  on sera à 20 m et dés lors que l’on dépassera vers l’Est, ce Boulevard, la forte rampe du terrain naturel augmentera très rapidement cette couverture de terrain au dessus du tunnel ».

    Mais c’est surtout une contrainte technique importante liée à la présence d’un réseau d’assainissement de gros diamétre (3,6 m) situé parallélement aux voies ferrés  et dont le fil de l’eau est situé à 36 m de profondeur qui explique que le tracé du tunnel est obligé de remonter plus prés de la surface. « Il est impératif de faire passer le radier des quais au dessus de cet émissaire, avec une marge la plus réduite possible mais compatible avec le maintien en service de cet émissaire pendant la réalisation du chantier de la gare. Si l’on voulait faire passer la gare sous le réseau SIAAP,  il faudrait approfondir d’au moins 20 m engendrant un surcoût considérable, augmentant le temps de remontée à la surface et donc l’accès depuis les territoires et dégraderait d’autant la correspondance avec Transilien N et donc a performance du réseau. De surcroît, réaliser une gare à un niveau de rail d’environ 50 m de profondeur remettrait totalement en cause le principe fonctionnel actuel de la gare avec sa salle d’échange située sous les  voies ferrées qui permet de venir depuis les 4 accés répartis sur les 4 communes et d’aller indifféremment vers le Transilien et  GPE ». Une réponse qui vaut aussi pour l’ARGC qui proposait une gare plus profonde et un tracé alternatif, propositions qui n’ont pas été retenues.

    A suivre...

  • LE MAIRE DE VANVES ELU VICE PRESIDENT DU SIGIEF

    Bernard Gauducheau est l’un des 14 vice-présidents du SIGIEF (Syndicat Intercommunal pour le Gaz et l’Electricité en Ile-de-France) présidé par JJ Guillet député maire UMP de Chaville dont le bureau a été renouvelé la semaine dernière. C’est l’un des plus importants syndicats intercommunaux d’Ile de France qui regroupe 184 communes sur 7 départements, avec le SEDIF pour la distribution de l’eau potable, le SIPPEREC pour les télécommunications (fibre optique), le SIFFUREP pour la gestion des cimetières et des Pompes Funébles, le Syctom pour la gestion des déchets le SIAAP pour l’assainissement qui devraient réunir leurs conseils syndicaux où Vanves est représenté entre les 20 et 28 Mai prochain, avec quelques surprises. Ils sont des acteurs du Grand Paris et donc des partenaires essentiels de la mission de préfiguration qui doit mettre en place la Métropole du Grand Paris. 

    Leurs présidents se réunissent d’ailleurs en conférence intersyndicale, notamment pour aborder cette question de leur devenir : « C’est une vraie question qui n’a jamais été abordée correctement. Nous avons quelques grands syndicats anciens, existant depuis plus de 100 ans pour certains, avec une culture ancienne. Il faudra faire  attention à ne pas perdre tout cet acquis » expliquait l’un de leurs collègues, sachant que certains imaginent à terme de mutualiser tout cela, ce qui soulèvera des difficultés juridico-technique et financières extrêmement lourdes, notamment pour ceux qui ont des délégations de services.  « Il faudra trouver le moyen que les grands syndicats ne soient pas touchés de manière immédiates ». Pour le SIGIEF, l’enjeu de ce nouveau mandat de 6 ans, est de relever les enjeux de la transition énergétique qui doit faire l'objet d'un débat parlementaire l’été prochain comme l’a annoncé Ségoléne Royale