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vibrations

  • VANVES ET LE GRAND PARIS EXPRESS (suite et fin) - 3) UN TRACE ENTRE CARRIERES, COLLECTEUR ET GARE

    La ligne 15 Sud, entre Pont de Sévres et Noisy Champs a donc été déclarée d’utilité publique par un décret paru dans le J.O. du 27 Décembre 2014. Occasion de s’intéresser à ce que dit le rapport du Commissaire enquêteur et sur ce qu’ont inscrits comme observations les riverains de la gare du Fort d’Issy/Vanves Clamart qui ont créé une association (ARGC) et d’autres habitants qui se sont sentis concernés. C’est donc l’implantation de la gare qui a guidé le choix du tracé, de part et d’autre du faisceau ferré SNCF.

    L’inclinaison de l’axe du tracé par rapport aux voies, est la résultante de deux points principaux : Le tracé général pour aller de la gare Châillon/Montrouge à la gare Issy RER, avec l’implantation des ouvrages annexes (puis d’aération, conduits de sécurité et d’évacuation)  dans des secteurs propices. Et l’objectif de limiter au maximum, l’impact de la réalisation de la gare sur les bâtis, notamment le bâtiment R+7 côté Vanves : Une position plus perpendiculaire aurait impacté cet immeuble. Le projet d’éco-quartier de la gare SNCF de Clamart, présenté avant-hier soir en réunion publique, n’est donc pas de nature à faire varier le tracé du tunnel. Cependant, l’objectif recherché par la SGP (Société du Grand Paris) est d’insérer au mieux la gare dans un secteur en devenir et d’offrir un accés le plus direct possible s’ouvrant sur le Bd Vigouroux au profit des riverains de Clamart et de Malakoff. La conception de ce accès est quant à elle fortement liée à l’émergence d’un éco-quartier autour de la gare.

    L’Association ARGC a proposé un tracé alternatif passant sous les voies publiques Boulevard des Fréres Vigouroux et de Stalingrad au lieu de passer sous un  quartier truffé de carrières peu profondes compte tenu des risques de sécurité encourus « ce qui impliquerait en réponse aux arguments techniques de rayon de courbure avancé par la SGP » d’une part de « faire pivoter l’axe de la gare » afin « qu’il soit plus paralléle aux voies SNCF et d’avoir un plus grand rayon de courbure », d’autre part « d’approfondir la gare » pour permettre de faire passer le tunnel sous le collecteur du SIAAP existant sous le Bd des Fréres Vigouroux. Les responsables de l’ARGC demandaient en conséquence  « de privilégier la sécurité des personnes et des biens au confort des usagers (temps de parcours d’interconnexion) ». 

    Ils estimaient sur la base de documents d’experts joints que « le dossier de la SGP était incomplet sur la justification du tracé et la profondeur du tunnel dans la traversée du quartier de la gare de Clamart ainsi que sur la gestion des risques majeurs (carrières, nuisances sonores, vibrations) ». Ils demandaient en conséquence d’appliquer le « principe de précaution » en approfondissant la gare à une profondeur de 37 m comme celle de Châtillon/Montrouge. 

    Les riverains ont attirés l’attention tout d’abord sur les risques et nuisances dûes aux carrières : dangers d’affaissement et d’effondrement des terrains, risque d’écroulement et d’endommagement des habitations à plus ou moins long terme. L’un d’entre eux  craignait que « le tunnel ne dévie les passages d’eau et n’entraîne la modification du terrain (asséchement des couches d’argile) ainsi des fissures ou des effondrements » en rappelant  « la catastrophe de 1961 à Clamart qui a fait 21 morts ». Selon, la SGP,  « l’identification des zones de carrières a de plus été bien pris en compte pour définir l’implantation du tunnel dans une logique de maîtrise des risques : C’est ainsi que le tunnel a été approfondi et placé sous le plancher des anciennes carrières en conservant une distance garantissant leur stabilité, car il est en état de cause impossible d’éviter les carrières « en plan » dans ce secteur très dense de carrières entre Issy les Moulineaux et Cachan ». Des études de sols complémentaires pourraient être engagées lorsque toutes les zones sensibles auront été identifiées, avec constats d’experts (référés constats ou préventifs) et même bâtiments équiés d’appareils de mesure permettant de détecter en continu les éventuels mouvement, afin d’ajuster les paramétres de creusement du tunnelier et sécuriser les travaux.  

    Ensuite sur les nuisances sonores (bruits de roulement) et aux vibrations. « Le principe ce précautions devrait s’appliquer. Le tracé devrait être plus profond et la vitesse moins rapide, avec des trains sur pneus ou des tapis anti vibrations » demandaient les riverains dont l’un d’entre eux s’inquiétait pour les arbres car « le tunnel risque d’assécher les racines ». La SGP indiquait que ce sont surtout les caractéristiques géotechniques et la nature des couches de terrain traversées qui détermineront le niveau de nuisance sonore et de vibration

  • VANVES ET LE GRAND PARIS EXPRESS : INDIFFERENCE TOTALE POUR L’INSTANT SUR LES CONSEQUENCES DU CHANTIER

    Créée en 2012, par plusieurs riverains malakoffios et clamartois de la future gare du Grand Paris Express Fort d’Isssy/Vanves/Clamart, qui sera située sous la gare de Clamart, officialisée en Avril 2013, l’association des riverains de la gare de Clamart est devenue en Avril 2014 un interlocuteur reconnue des pouvoirs publics et surtout de la Société du Grand Paris (SGP). C’est le constat dressé par Michel Benkemoun, son président, entouré par son bureau, lors de l’assemblée générale qui s’est déroulé Mardi dernier à Malakoff. Le meilleur exemple est cette réunion qui s’est déroulée pendant 5H le 11 Avril dernier entre les dirigeants de cette association et la SGP avec SECTEC qui est le maître d’œuvre pour cette partie de la ligne 15 Sud.  Il est vrai qu’un polytechnicien a rejoint le bureau, spécialiste notamment des problématiques posées par le creusement de tunnel et les vibrations, leur permettant de parler « d’expert à expert ».  D’ailleurs « l’expertise technique est fondamentale dans l’action que nous menons et que nous aurons ». Ils ont même obtenu un contact direct avec les experts de la SGP et de SECTEC

    Mais c’est surtout l’attitude que les responsables de cette associaton, ont adopté, qui les a aidé énormément : « Nous ne nous sommes pas opposés au projet car cela aurait été suicidaire. L’apolitique a été un facteur clé dans les contacts avec les communes, la SGP… ». Ils ont plutôt adopté le principe de négociation avec un aspect défensif qui repose sur un cabinet d’avocat et un aspect coopératif et constructif visant à suivre étroitement l’avancement du projet. « Ils essaient de discuter avec nous maintenant. Ils ont conscience que s’ils doivent discuter avec des riverains, c’est avec nous ! Et on sent que la SGP veut que cette première opération soit exemplaire ».   

      S’ils sont reconnus comme des interlocuteurs par les maires de Clamart et de Malakoff, c’est le moins le cas avec les maires d’Issy les Moulineaux qui préside le Conseil de Surveillance de la SGP, et de Vanves qui parait indifférent alors qu’il a fait de cette gare de GPE un des axes de sa campagne électorale.  Il est vrai que parmi les 136 foyers adhérents de cette association, il s’agit surtout de riverains de la gare habitant Malakoff et Clamart, mais peu d’isséens et de vanvéens pour l’instant. Ils risquent d’en être autrement lorsque le chantier aura commencé, que le tunnelier commencera à creuser le tunnel, que les déblais devront être évacués depuis la gare de Clamart  par la voie ferrée mais aussi par la route, avec une noria de camions – et tout le monde se souvient du chantier du Fort d’Issy du côté isséen – et que les travaux d’aménagement de la gare du GPE  commenceront sous la gare SNCF entre la rue du Clos Montholon et le Bd des Fréres Vigouroux.

    Pour l’instant, rien n’est visible car  ce projet en est au niveau des études. Les responsables de l’ARGC ont d’ailleurs fait le point sur l’état d’avancement de la préparation de ce chantier avec le recueil de données géographiques (sous sol et géologie) avec des forages qui sont terminées. Des mesures sur l’état des bâtiments doivent être effectués d’ici l’automne grâce à des visites chez les riverains pour leur permettre d’avoir un état du bâti et de ses fondations. Ils ont indiqué ce qu’ils avaient obtenu grâce à l’enquête publique et qui a fait l’objet des réserves du commissaire enquêteur : La SGP s’est engagé à mettre en place des dispositifs anti-vibrations sur toute la ligne, ce qui devrait être coûteux, les voies étant mises sur un plancher flottant au niveau de la gare, avec pour le reste de la ligne des semelles anti-vibratoires sous les voies. Par contre ils n’ont pas obtenu du commissaire enquêteur d’être suivi sur un tracé alternatif et un approfondissement de la gare qui sera à moins 30 mètres. Ils attendent la déclaration d’utilité publique qui doit être prise à l’automne prochain

    Cette association est en  train de faire un travail remarquable dans une indifférence totale du côté de Vanves tant des riverains de la future gare dont ils vont profiter - il s’agit pour l’instant pour cette association de préserver des biens face à un gigantesque chantier, qui prendront par la suite de la valeur lorsque ce quartier évoluera du fait de cette nouvelle desserte qui le reliera à tout le reste de notre région et ses pôles – que de leurs représentants élus.  N’était il pas écrit dans le programme de l’équipe municipale élue à la tête de la mairie : « accompagner le projet de gare du Grand Paris Express » et «  apporter une vigilance particulière à sa réussite » ;  « veiller à ce que les nuisances puissent être amoindries »  et notamment « limiter les nuisances de construction ». N’est il pas le temps d’agir pour se préserver des nuisances, et ne pas attendre comme d’habitude la dernière minute, lorsqu’on ne peut plus, malheureusement, rien faire. L’ARGC montre le contraire   

  • LES RIVERAINS DE LA FUTURE GARE DU GRAND PARIS AU CLOS MONTHOLON INTERPELLENT LES CANDIDATS AUX MUNICIPALES DE VANVES

    L’association des Riverains de la Gare de Clamart (ARGC) fait partie de ces différentes associations qui ont envoyé un questioonnaire à tous les têtes de listes de Vanves, mais des 3 autres communes (Clamart, Issy les Moulineaux, Malakoff) concernés par la gare et le tracé du Grand Paris Express (GPE)

    « Nous les avons interrogé  sur les 7 objectifs que nous poursuivons :  La sécurité des personnes et des biens doit être la priorité absolue, le tracé doit être remanié pour limiter les risques, la gare souterraine doit être positionnée plus profond, des dispositifs anti-vibrations à l’efficacité démontrée doivent être implantés systématiquement, pendant les travaux les déblais doivent être évacués par rail etc… » indique Michel Benkemoun, son président en ajoutant : « Nous avons un seul impératif, la sécurité des personnes et des biens. Il ne s’agit pas d’empêcher ce métro du Grand Paris, mais à la condition que l’on ne soit pas les seuls à en payer les conséquences et notamment que notre sécurité soit remise en jeu. On a fait le forcing, la SGP (Société du Grand Paris) nous a écouté. Il y a 2 réserves et 11 recommandations du commissaire enquêteur qui va dans notre sens. La balle est un peu remise au centre, et certaines choses devront être fait par le SGP. Notamment, ses responsables se sont engagés à ce qu’il y ait des dispositifs anti-vibrations,  et à passer en dessous des carrières, donc enterrer avantage ce tracé sur les zones de carrières. On n’en est qu’au début du combat, parce qu’au-delà des mots, il faut que l’on soit sûr que les solutions proposées par la SGP soient bien les bonnes ». 

    La période des élections municipales s’y préte parfaitement bien. Ses adhérents ont confectionnés des banderoles qu’ils ont l’intention de déployer sur leurs pavillons et den tapisser les rues autour de la gare de Clamart, si ce n’est pas déjà fait, en faisant venir les médias pour faire des images. L’association a écrit au Premier ministre, aux ministres Duflot, Cuvelier, au président du STIF…sans réponses de leur part pour l’instant. « On n’exclut pas de bloquer l’ensemble de l’opération si on estime qu’on n’est pas suffisamment écouté et entendu, et qu’il existe un risque dans les solutions proposées » indique t-il, l’ARGC ayant réussi à avoir pour avocat une spécialiste de ces affaires avec Corinne Lepage. 3 des 4 têtes de listes en parlent dans  leur programme : « La future gare Clamart-Vanves-fort d’Issy du métro GPE étant un atout pour Vanves, travailler à l’aménagement du quartier du clos Montholon et à sa bonne desserte depuis l’ensemble de la commune » indique le Front de Gauche. Le PS prévoit « d’accompagner l’aménagement au Clos Montholon de la future gare Fort d’Issy/Vanves/Clamart ». La majorité UDI/UMP « apportera une vigilance particulière à la réussite de la future gare au Clos Montholon du métro GPE avec une limitation des nuisances de construction ».