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histoire - Page 4

  • ISSY CELEBRE LE 150e ANNIVERSAIRE DE LA COMMUNE ET DE LA BATAILLE D’ISSY ALORS QUE VANVES LE FERA LORS DES JOURNEES DU PATRIMOINE

    Vanves célebrera plus tard les 150 de la commune de Paris lors des journées du patrimoine  avec un circuit historique qui ménera les visiteurs du Monument aux morts au cimetière avec le monument dédié à la guerre de 1870 et l’hôtel de Ville et  dans la salle Darien qui accueillera une exposition  de documents d’archives sur cet  événement et la guerre de 1870. Pourtant c’est maintenant qu’il aurait fallu la célébrer puisque ses 72 jours de soulévement se sont déroulés entre Avril et Mai 1871, comme à Paris et à Issy les Moulineaux, verrou stratégique entre Versailles et la capitale, qui a été a le théâtre d’opérations militaires particulièrement intenses, notamment entre janvier à mai. La «bataille d’Issy» joua un rôle décisif dans la guerre civile qui opposa Communards et Versaillais au printemps 1871. Près de la moitié des maisons d’Issy, et tous les édifices publics, furent démolis au cours des combats. Le Fort d’Issy sortait à peine du siège de Paris par les troupes prussiennes, lorsque leur puissante artillerie déversa 30 000 obus sur le site, en vain, dont beaucoup furent retrouvés lors du chantier de l’éco quartier Fort d’Issy qui en a d’ailleurs été retardé. Les combats entre les soldats de la Commune de Paris et ceux qui gouvernement réfugié à Versailles virent son centre-ville se couvrir de ruines sous l’effet des âpres combats opposant « Versaillais » et « Fédérés ». Le Fort tomba le 8 mai 1871, ouvrant la voie aux portes de la capitale, où la Commune fut écrasée lors de la «semaine sanglante» de fin mai. Vanves n’a pas éré épargné comme l’a raconté le Blog de Vanves au Quotidien du 18 Mars 2021

    Notre ville voisine propose durant ces deux mois de Mai et Juin, À travers différentes expositions, visites guidées, conférences ou encore reconstitutions,  de revenir sur les temps forts de cette période qui constitue un chapitre important dans l’histoire de la ville  etde Paris dont peuent peuvent profiter les vanvéens :

    -Sur Issy.TV, Stéphane Bern raconte l'histoire de la Bataille d'Issy qui, pendant la Commune de Paris, a fortement marquée notre ville au printemps 1871

    - Des  expositions :  «L’Année terrible 1870-1871, Regards croisés» au musée de la Carte à Jouer, qui privilégie la réinsertion de ces temps forts de l'histoire isséenne dans le contexte de l'époque, à travers la peinture, les arts graphiques et la sculpture (Du 26 mai au 14 août) ;  «Histoire et œuvre de la Commune de Paris 1871» à l'Espace Jeunes Anne Frank, pour mieux faire connaître l'histoire de la Commune de Paris, ses origines, son oeuvre et ses décisions anticipatrices, (organisée par l'association des «Amies et Amis de la Commune (1871)» du  10 au  28 mai ;  

    - Des conférences : «Qu’est-ce que la Commune de Paris » à l'Espace Jeunes Anne Frank, avec la participation de l'historien et conférencier Jean-Pierre Theurier  le11 mai à 19h ;  «Issy au cœur de l’année Terrible» au Musée Français de la Carte à Jouer, avec la participation de Florian Goutagneux, le 3 juin à 18h30 

    - Des visites guidées, des projections, des reconstitutions :  le 31 mai, visite guidée, organisée par Issy Tourisme, avec le thème «le Bourg d'Issy sous la Commune» (sur inscription) ; le  18 juin, une visite guidée organisée par Issy Tourisme sur le thème «les Hauts d'Issy en 1870-1871» (sur inscription) ; le 19 juin de 14h à 18h,la reconstitution d’un bivouac du 12e de ligne de l'Association ardennaise napoléonienne (ANN) au Musée Français de la Carte à Jouer

  • RETOUR SUR LE PASSE A VANVES, 5 ANS APRES LES ATTENTATS DU 13 NOVEMBRE : UN AVANT-GOUT DU CONFINEMENT POUR RAISON D’ETAT D’URGENCE

    Evidemment cinq après, beaucoup se souviennent de ce qu’il faisait ce soir là, lorsqu’ils ont commencé à prendre petit à petit conscience de l’ampleur des événements tragiques qui se sont déroulés soir là. Et notamment ceux qui regardaient la TV, notamment le match de football France-Allemagne, ou une autre émission alerté par un bandeau en bas d’écran et ont commencé à zapper sur les chaînes d’infos qui donnaient tout juste une idée du drame que vivaient Paris et la France. Beaucoup de parents ont commencé à appeler leurs enfants qui étaient partis passer la soirée à Paris, leur demlandant de rentrer. Les riverains de la rue Larmeroux et Raymond Marcheron ont sursautés en fin de soirée en entendant  ou en voyant ses véhicules toute siréme hurlante qui ont traversé Vanves en direction de Paris, sûrement le GIGN ou le RAID. Certaines familles ont été touchés par des attentats, un proche, des amis, des relations de travail ayant été blessé ou malheureusement pris en otage au Bataclan, tué même, pour une mére de famille vanvéenne, lorsque ce n’était pas dans l’un de ces cafés comme La Belle Equipe

    Dés le lendemain, les vanvéens ont eu une idée ce qu’ils vivent aujourd’hui avec le confinement, pour des raisons de sécurité. Le maire de Vanves, comme ses collègues,  était sur le pied de guerre dés 8H  samedi matin,  présidant une cellule de crise,  avec l’ensemble des chefs de service, afin de mettre en place les mesures appropriées à la situation  « d’état d’urgence » déclarée par le président de la République, et les prévenir qu’ils étaient tous d’astreinte Ainsi dés 10H, les joggeurs et promeneurs du parc F.Pic, ont entendus les gardiens siffler sa fermeture, les gardiens du PMS A.Roche ont commencés à 10H à fermer tous les bâtiments, gymnases, pavillon des Sports, courts de tennis et terrains de boules lyonnaises,  les cours de l’école de tenis, de danse étaient arrêtées et annulées, même s’il y a eu, à un moment donné, hésitation à cause de contres-ordres ou de d’instructions mal interprétées. Toos les matchs, réunions, manifestations étaient annulés. Les drapeaux étaient en berne sur tous les bâtiments publics, bien avant que François Hollande annonce trois jours de deuil national. Même la campagne électorale pour les régionales a connue une trêve, sans aucun militant tractant aux abords du marché resté ouvert, tractage et boîtage aux lettres ayant été reporté à Mardi. Les prêtres rappelaient de ne pas stationner devant les églises à la sortie des messes

    Dés le début de la semaine, l’ambiance était pesante, avec beaucoup moins de monde à l’heure de pointe, dans les transports. Une minute de silence était respecté dans les établissements scolaires et devant l’hôtel de ville, à midi. Isabelle Debré, alors  Vice Président du Sénat assistait au Congrés à Versailles l’après midi pour écouter le discours de François Hollande.… Mais les événements prévus les jours suivant se sont déroulés normalement comme l’inauguration du nouveau pôle de de services « Les espaces Bleuzen » qui regroupait le centre médico-psychologique pour enfants et adolescents Erasme, le point information Jeunesse, l’antenne locale de la Croix Rouge, et une salle polyvalente municipale,  les Journées de la Musique Ancienne mais aussi la Coupe de l’Amitié du CIV, le week-end suivant, puis le village des terroirs et l’élection régionale en décembre…même si l’Etat d’urgence avait bouleversé les choses avec des consignes strictes de sécurité

  • LE GENERAL DE GAULLE ET VANVES A L’OCCASION DE L’ANNEE GAULLIENNE

    A l’occasion de cette grande année gaullienne, l’occasion nous est donnée de revenir deux grandes manifestations qui avaient été organisé en Novembre 1990 pour marquer les 20 ans de sa disparition le 9 Novembre, et le centenaire de sa naissance le 22 Novembre. Sachant qu’elles se sont alors déroulées dans un contexte particulier : Didier Morin assurait l’intérim car Gérard Orillard, le maire était absent déjà depuis plusieurs semaines à cause d’une maladie qui allait l’emporter au début de l’année 1991. Et la municipalité était empêtrée dans le dossier du réaménagement du Centre Ancien avec la ZAC Saint Remy. Mais cela est une autre histoire. 30 ans plus tard en plein reconfinement, rien n’est prévu, sauf peut être un dépôt de gerbe Lundi ?  

    Un dossier spécial dans Vanves Infos avait annoncé cet événement avec des documents exceptionnels : L’auteur de ce blog avait retrouvé le discours du Général de Gaulle prononcé à Vanves le 11 Mars 1951 devant la jeunesse grâce à l’aide précieuse du service des Archives, car le Général de Gaulle, pendant sa traversée du désert, est venu, dans notre ville, sollicité le témoignage de Pierre Lefranc alors président de l’Institut Charles de Gaulle et retrouvés des photos prises lors de cet événement.

    Il y eu donc tout d’abord une exposition sur Charles de Gaulle réalisée et conçue par Sylvain Dubois. Il avait ajouté des éléments plus personnels apportés par certains vanvéens. Et le char qui avait transporté la dépouille du Général à sa dernière demeure avait été installé devant la mairie surveillée de très prés, 24H sur 24 par du personnel communal mobilisé à l’époque par le secrétaire général de mairie, Serge Bauville. L’inauguration de cette exposition, eu lieu le 9 Novembre à l’heure où 20 ans auparavant Charles de Gaulle s’écroulait devant sa partie de réussite qu’il faisait chaque soir en attendant les actualités nationales à la TV. Il bruinait avenue GuyMocquet entre la Mairie où les façades étaient éclairées des couleurs tricolores. L’un de ses participants à cette inauguration se rémémorait alors ce 10 Novembre 1970, ce jour là où la France apprit en début de matinée,  la disparition de son grand homme et où des milliers de parisiens s’étaient retrouvés spontanément avenue des Champs Elysées pour remonter vers l’Etoile et déposer une fleur ou une bougie qui formérent une croix de Lorraine à côté de la tombe du Soldat Inconnu. «Il pleuvait ce soir là comme aujourd’hui, et le silence était impressionnant».  

    Enfin, la ville avait inauguré le 22 Novembre 1990 le square Charles de Gaulle en présence de Charles Pasqua, alors Président du Conseil Général des Hauts de Seine, André Santini maire ed’issy les moulineaux et député de la 10e circinscription, Didier Morin, maire par intérim. Une cérémonie simple suivie par un public très nombreux : Chant des Partisans interprêté par l’Ecole de Musique, extraits de ses discours, discours de Didier Morin et de Charles Pasqua, plaque dévoilée et Marseillaise. Occasion de rappeler ce qu’était alors le gaullisme : «On se réclame de lui parce que le gaullisme a bien été antérieur à lui et parce qu’il lui survit. Le gaullisme c’est lorsque tout paraît perdu et inéluctable. On voit quelqu’un s’élever, refuser la défaite et réagir».

    Depuis, les gaullistes de Vanves, se sont toujours réuni devant la stèle apposée sur la façade de l’école primaire Marceau  pour déposer une gerbe le 9 Novembre et surtout le 18 Juin de chaque année. «C’est la cérémonie du cœur» déclarait Isabelle Debré, vice présidente du Conseil Départemental des Hauts de Seine lors d’un des nombreux 18 Juin où elle se retrouvait devant cette plaque, avec quelques vanvéens (sur la photo devant la plaque)  «Le 18 Juin, une voix s’élevait sur les ondes de la BBC. Le Général de Gaulle appelait la France à dire non…cette voie forte, presque inconnue à l’époque, résonne encore, non seulement dans le cœur de tous les français, mais aussi dans celui de tous ceux qui, dans le monde, disent non à ce qui leur paraît inacceptable, quelles que soient les difficultés à venir. L’histoire de notre peuple est ainsi marquée par des événements qui symbolisent aux yeux de tous, la liberté des peuples à disposer d’eux-mêmes. Ainsi au-delà des querelles partisanes, les français se retrouvent ils souvent réunis autour de symboles puissants, qui portent loin la voix de notre vieux pays…C’est parce qu’il s’exprimait, porteur de ces valeurs propres à notre peuple, refus de se soumettre, courage devant l’adversité, qu’il a été entendu et respecté…Il est donc important que nous nous retrouvions ensemble, avec simplicité et sincérité pour commémorer cet événement. Il est de notre devoir de transmettre à nos enfants, et aux enfants de nos enfants, les valeurs auxquelles nous devons d’être ici librement, au sein d’une démocratie vivante et généreuse. A nous de leur apprendre qu’on peut toujours refuser l’inacceptable, affronter les difficultés, sacrifier son confort et sa tranquillité quand il s’agit de l’essentiel»