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POLICE MUNICIPALE : ENFIN PARIS A COMPRIS CONTRAIREMENT A VANVES

Un débat très intéressant s’est déroulé hier aprés-midi au conseil de Paris sur la création d’une police municipale, toujours défendu par la droite, toujours refusée par la gauche jusqu’au revirement d’Anne Hidalgo voilà quelques semaines, à la suite d’un audit sur la sécurité des parisiens dans leur vie quotidienne. Elle a annoncée vouloir crée une police municipale, composée de 3400 policiers municipaux, non armée, munie de matraques, de gaz lacrymogénes et de gilets tactiques pour, entre autres, assurer la verbalisation sur la voie publique, en dehors du stationnement payant, et surtout lutter contre les incivilités et assurer la tranquilité des parisiens

Un revirement qui s’explique aisément : la donne a changé depuis 2015, avec les attentats, la crise migratoire avec ses occupations de la voie publique par des SDF et des camps de réfugiés etc…. De surcroît, depuis l’entrée en vigueur de la loi du 28 février 2017 relative au statut de Paris, qui a fortement élargi les compétences de police de la Maire de Paris, la Ville de Paris s’est vu transférée les agents de surveillance de Paris, qui étaient auparavant placés sous l’autorité du Préfet de police alors même qu’ils étaient rémunérés par la Ville, via le budget spécial. Ainsi la Ville de Paris dispose ainsi depuis le 1er janvier 2018 d’une force municipale composée de 3 200 agents de surveillance de la Ville de Paris (ASVP) avec un statiut d’APJ 21 intervenant en prévention de la délinquance, médiation, tranquillité publique, lutte contre les incivilités et les infractions ou en sécurisation dans l’espace public, les parcs et jardins et les équipements municipaux. Cette brigade (BASVP) est finalement une police municipale de fait. Alors comme l’a reconnu l’un de ses adjoints, autant appeler «un chat, un chat !»

Mais là où cette création d’une véritable police municipale à Paris, intéresse Vanves au premier chef, ce sont les missions qui lui sont imparties, dont la lutte contre les incivilités. Elle ne cherche pas à assurer les missions premières de la police pour lui permettre de s’y consacrer totalement mais bien au contraire à prendre en charge la lutte contre ses incivilités dont se plaignent, par exemple à Vanves les riverains des rues Châtillon et de la République, les habitants du Plateau d’une manière récurrente. Mais si la maire de Paris s’en est donné les moyens, et quelques vanvéens en ont été pour leurs frais ses derniers temps en payant une amende pour un jet de mégo sur la voie publique, le maire de Vanves, s’y refuse. Alors que ses administrés se plaignent de faits non répréhensibles, fort gênants, relevant de l’incivilité, comme l’a expliqué le commissaire de police de Vanves lors de réunions publiques. Où il a bien expliqué qu’elles ne sont pas sa priorité, compte tenu du contexte actuel avec des effectifs et des moyens matériels réduits. D’où la nécessité de disposer d’une véritable police municipale comme s’en était donné les moyens, l’un des prédécesseurs du maire actuel, Didier Morin (1990-95), avec des résultats plausibles pour assurer la tranquillité et la sécurité, et non autours de 5 policiers municipaux comme c’est le cas actuellement. 

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