Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

VIE RELIGIEUSE - Page 3

  • UNE BENEDICTINE DE VANVES MISE A L’HONNEUR

    REMISE DE LA LEGION D’HONNEUR A LA MERE PRIEURE

     

    Une cérémonie très simple et chaleureuse de remise de décoration s’est déroulée jeudi dernier en fin d’après midi dans la Salle capitulaire du prieuré des bénédictines, qui  est devenue leur réfectoire, « lieu fondamental d’une vie commune » selon la Mère Lazare Héléne de Seilhac, mére supérieure de ce couvent qui recevait la légion d’honneur des mains Me Philippe Waquet, président de l’association Entraide Pax, soutient de la Congrégation, en présence de nos élus, B.Gauducheau et G.Janvier – « vous êtes venu rendre tangible la continuité des liens entre le monastère et la Ville où il s’est implanté en 1928. Il y a une lignée des Maires de Vanves comme une lignée des Prieures » leur a-t-elle dit – de la Sénateur Isabelle Debré  - « vous marquez qu’une simple communauté de prière, de travail, d’hospitalité a sa place vivante dans la Cité dont tous cherchent à faire un lieu d’humanité » - du curé de Vanves Vincent Hauttecoeur – « dernier venu dans la lignée des Curés de Saint-Remy et comme eux  Serviteur avec le monastère de la quête spirituelle de tous » - et d’autres personnalités civiles et religieuses, et notamment les membres de l’Association Entraide Pax « qui soutiennent la double vocation du Prieuré d’être une  présence de prière et d’hospitalité aux portes de Paris et indissociablement ouvert à l’internationalité par la Congrégation dont il est l’origine et par son accueil » et ceux de l’Alliance Inter Monastères et les Amis des Monastères à Travers le Monde.

     

    « Fidèle à son humilité naturelle, il a été difficile de la convaincre d’accepter la Légion d’Honneur. En présentant son dossier, je souhaitais lui exprimer la reconnaissance de la commune et de mes concitoyens pour ses actions quotidiennes de solidarité » a confié le maire de Vanves. « Nous sommes reconnaissantes à notre Pays du signe qui vient d’être donné à notre famille monastique tout entière à travers la Prieure de Vanves. Nous savons tous que les moines les moniales, les monastères ne cherchent pas les Honneurs au pluriel, mais nous savons aussi, cher Parrain, que vous venez de me recevoir dans un Ordre et que dans l’Ordre de la Légion d’Honneur le mot a son sens véritable : une exigence de vérité et de fidélité ; rien n’engage autant qu’une parole d’honneur » a-t-elle répondu en parlant un peu d’elle :  « mon Père avait été fait chevalier de la Légion d’honneur pour faits d’armes pendant la Grande Guerre. J’ai maintenant le bonheur de vivre dans une communauté dont des membres viennent de pays qui autrefois se combattaient et aujourd’hui sont frères et travaillent ensemble pour la Paix et la Justice » …

     

    Mais « Je sais bien que je ne fais que représenter ici les Prieures successives de Vanves et mes sœurs » a-t-elle rappelé en ayant un mot pour les sœurs de la Congrégation : « Nous ne formons qu’un seul corps, mais je dis ma joie pour les Prieures de la Congrégation qui sont présentes, Mère Béatrice  Prieure de Martigné-Briand et Présidente de la Congrégation, qui accepte d’être directement responsable de Vanves en ce moment où tous les monastères coopèrent pour un avenir vivant, Mère Jeanne d’Ambositra à Madagascar, la première fondation il y a 75 ans, Mère Fabienne Prieure du monastère de Saint Thierry, issu directement de Vanves. Dans le secret du cœur nous disons merci aux Prieures qui nous ont précédées et sont entrées dans la paix de Dieu, dont Mère Bénigne pendant 28 ans et moi pendant de courtes années avons essayé de continuer le service, avec ce désir hérité de notre Fondatrice qui repose ici : vivre les exigences monastiques dans la fidélité à la Tradition et la disponibilité aux circonstances face à des situations toujours nouvelles ». Ainsi par cette décoration, le maire et la ville de Vanves ont voulu dire que « Les Bénédictines et le prieuré Sainte Bathilde incarnent en partie l’âme de Vanves. Ainsi, elles participent pleinement à la vie locale comme en témoigne la récente inauguration de leur librairie. Elles sont des artisanes des liens solidaires caractérisant Vanves et contribuant au bien vivre ensemble. La splendeur du Prieuré Sainte Bathilde n’a d’égal que la grandeur des cœurs de ses membres » comme l’a expliqué son maire.

  • LA LIBRAIRIE MONASTIQUE DE VANVES CONTINUE DE VIVRE

    Vanves inaugure aujourd’hui les nouveaux locaux dans lesquels s’est installée en 2009 la Librairie Saint-Anselme à côté du prieuré Saint Balthilde en présence du maire, de personnalités civiles et religieuses.

     

    Dès 1936, une activité de Vente d’images et de quelques publications religieuses, existe au Prieuré Sainte-Bathilde, dont la construction vient alors d’être achevée. Elle était, à l’origine destinée  aux hôtes et visiteurs du Prieuré Sainte-Bathilde. Après 1944 elle s’est progressivement développée en Librairie de quartier, spécialisée dans des publications  touchant aux questions de société, de formation humaine et religieuse, d’art et de culture, ainsi que la vente  d’objets d’art religieux. L’activité se déploie au rez-de-chaussée du bâtiment d’entrée du monastère (dans les couloirs d’accès !). Les groupes très nombreux reçus au Prieuré y trouvent des ouvrages, des images et des objets qui prolongent en quelque sorte leur temps de retraite spirituelle. La vente de carterie a pris une plus grande extension, devenant aussi l’occasion pour des personnes seules de trouver un lieu de rencontre et de dialogue. En 1959 un local adapté est aménagé pour la Librairie à l’occasion d’autres travaux qui facilite les échanges avec les personnes qui y viennent, heureuses de rencontrer les sœurs. Beaucoup d’enfants viennent volontiers et trouvent des livres pour leur âge.   

     

    En 1992 les Sœurs chargées de la Librairie ne pouvant plus assurer la présence nécessaire et la gestion, deux Religieuses, Filles de la Charité du Sacré-Cœur de la Salle de Vihiers, qui habitent au       monastère prennent la responsabilité de la Librairie, dans un local plus grand, toujours à l’entrée du Prieuré. Elles l’ont animées avec chaleur et compétence jusqu’en août 2007, moment où commencent les transformations intérieures des locaux du monastère. En 2006, la Congrégation des Bénédictines a envisagé la cession des deux ailes du  monastère donnant sur la rue d’Issy, ce qui devait priver la Librairie de ses locaux.  « Nous nous sommes  alors demandé s’il fallait maintenir cette activité. Il s’est avéré que ce lieu vivant, malgré son caractère modeste, était important au-delà même du quartier. Afin que la Librairie ne ferme pas, une équipe de 4 personnes de Vanves et Clamart a accepté d’assurer  pour une période transitoire la gestion et les permanences dans un local provisoire. Cette équipe, très motivée, frappée de ce qui se réalisait dans ces conditions précaires, a perçu la  possibilité d’un vrai développement de la Librairie Saint-Anselme si on trouvait un espace adapté » explique Sœur Lazare. 

     

    « En 2008 nous avons ajouté à l’activité de Librairie la vente de produits monastiques, recherchés pour leur qualité (confitures pour commencer). Ce secteur contribue à attirer de nouveaux clients. Il est à  développer,  peut être dans le sens d’un débouché  pour des productions monastiques d’autres continents (tissages – œuvres d’artisanat - etc.). En 2009, après une transition dans des locaux provisoires, la Librairie est entièrement rénovée, avec une entrée sur la rue d’Issy, elle prend un nouveau départ grâce à la collaboration d’une équipe dynamique et motivée » ajoute t-elle en constatant que « les Journées du Patrimoine, de  plus en plus fréquentées, ont  montré l’intérêt du public à la fois pour l’architecture du monastère avec l’expérience de  sagesse de vie qu’elle reflète, et pour le caractère international de la communauté et des organismes établis au Prieuré ». La Librairie a aujourd’hui un rôle d’espace d’accueil, de dialogue, de diffusion de la culture à jouer. « Elle peut aussi  représenter un rapport économique pour la vie du monastère ».