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stephane lancelot

  • CARNETS DE VOYAGES AUX AMERIQUES DE STEPHANE LANCELOT, LE GLOBE TROTTER DE VANVES : BUENOS AIRES ! LA VILLE LA PLUS EUROPEENNE D’AMERIQUE DU SUD

    Stephane Lancelot, ancien du Lycée Michelet qui prépare un master de communication avait étudié durant 8 à 9 mois dans l’une des universités de Miami (Floride). Maitrisant parfaitement l’anglais, il est partit parfaire son espagnol en Argentine à  Buenos Aires.  Deuxiéme partie de son carnet de voyage qui nous dépaysse en ce temps de vacances de printyemps où les vanvéens ont vraiment désertés leur ville.

     

    La vie est dure… Deux semaines avec un grand soleil et des températures estivales. Ici, c’est pourtant l’automne. D’après les porteños (habitants de Buenos Aires) c’est exceptionnel.

    A l’école, tout va bien. L’équipe est superbe et nous travaillons par petits groupes, ce qui permet aux profs de personnaliser leurs cours. Brésiliens, japonais, anglais, allemands, marié(e)s, jeunes, moins jeunes : tous mes camarades ont un profil différent.

    Je me sens de plus en plus à l’aise avec la langue. A l’auberge, peu de personnes parlent anglais ou français, je suis donc forcé de parler espagnol et c’est très bien ainsi.

     

    J’ai profité du week-end dernier pour visiter les coins touristiques de la ville (le quartier de la Boca, la Feria de San Telmo, le cimetière de la Recoleta) en compagnie d’une camarade rencontrée à l’auberge. Nous avons énormément marché etdimanche soir, les jambes étaient lourdes.

    De ce que j’en ai vu, Buenos Aires est telle que me l’avait décrite une amie porteña : très variée. Grands bâtiments, parcs, grands arbres, quartiers pauvres, grandes avenues se côtoient. Beaucoup considèrent que Buenos Aires est la ville la plus européenne d’Amérique du Sud et qu’elle ressemble à Paris. Personnellement, je la décrirais comme un mélange entre New York et Paris.

     

    L’amoureux du football que je suis s’est également rendu aux deux stades mythiques de la ville : le Monumental où joue River Plate et la Bombonera, antre de Boca Juniors.

    Autre plaisir, la viande. Ici, les parillas sont très nombreuses. Il s’agit de restaurants dont la spécialité est la viande rouge. Après en avoir essayé plus d’une, je confirme ce que je confessais il y a deux semaines : les argentins ont une viande délicieuse.

    Petit détail amusant, un soir je commande un morceau de viande. Lorsque je demande au serveur la cuisson bleue (« vuelti vuelta », aller-retour) il me répond « à la française ! ».

     

    Un peu moins amusant, le cliché du français qui ne se douche pas et pue semble avoir la peau dure. Plus d’une personne y ont fait référence et certains y croient dur comme fer.

    D’ailleurs, en parlant d’odeurs, le métro porteño est une expérience mémorable. Il fait une chaleur caniculaire dans les couloirs des stations. C’est difficilement supportable et on sue très vite.

     

    Ce week-end, cap sur le Brésil et Porto Alegre où un ami rencontré à Miami réside. Comme je vous le disais en intro, la vie est dure…

     

    Hasta Luego !

     

    A Suivre…

  • CARNETS DE VOYAGES AUX AMERIQUES DE STEPHANE LANCELOT, LE GLOBE TROTTER DE VANVES : PREMIERES HEURES A BUENOS AIRES

    Stephane Lancelot, ancien du Lycée Michelet qui prépare un master de communication avait étudié durant 8 à 9 mois dans l’une des universités de Miami (Floride). Maitrisant parfaitement l’anglais, il est partit parfaire son espagnol en Argentine à  Buenos Aires.

    « Un an après être rentré de mon incroyable expérience floridienne, me revoilà de l’autre côté de l’Atlantique, un peu plus au Sud cette fois puisque c’est à Buenos Aires, capitale de l’Argentine, que j’établis mes quartiers. Cette fois, je me remets à l’espagnol, cinq ans après mon 11/20 au bac en la matière. Après onze heures de vols, une escale à Lima et un atterrissage matinal (4h30) j’arrive sur les coups de 5h30 à l’auberge dans laquelle je séjournerai les trois semaines à venir. Malheureusement, personne ne répond à la réception. Le chauffeur qui m’a conduit de l’aéroport jusqu’ici ne me laisse pas tomber et me propose de me conduire à un McDonald’s (ouvert à 5h30, oui)  où je serai, selon lui, plus en sécurité. Après avoir commandé un café, me voilà bon pour lutter contre la fatigue et attendre jusqu’à 8h, avec mes deux valises. Pas très confortable, ni rassurant. 

    Sur les coups de 8h, je quitte mon cher McDo pour retenter ma chance à l’auberge. Cette fois-ci  sera la bonne, la réception répond illico et m’accueille chaleureusement. J’investis ma chambre et me jette dans le lit. Après une petite sieste, ma mission est de trouver un endroit avec un Wi-Fi décent afin de poursuivre la finale de la Coupe de la Ligue opposant le PSG à Bastia. On appelle ça le sens des priorités, non ? Après plusieurs tests, ce sera la salle commune de l’auberge.Le soir, une amie rencontrée à Miami passe me chercher. Elle me fait une petite visite de la ville en voiture, l’occasion d’observer que les automobilistes argentins ont le sang assez chaud. Elle me fait donc découvrir « son » Buenos Aires avant de m’emmener dîner en ville. On m’avait vanté les mérites de la viande argentine et je dois dire que je n’ai pas été déçu, tendre et fondante, c’était un véritable délice. Petite particularité relevée, ici, l’accompagnement n’est pas inclus dans le prix de base et il faut donc penser à le commander.

    Après une longue nuit de sommeil, j’erre un peu en ce dimanche ensoleillé dans les rues de Buenos Aires. Je passe notamment  devant l’ambassade de France et me dirige vers la « plazia de Francia » dont les pelouses sont l’hôte de plusieurs spectacles (marionnettes , concerts) et où jeunes, touristes et moins jeunes se côtoient. Au niveau de la communication, c’est compliqué pour le moment et c’est pourquoi j’ai hâte que les cours commencent ce lundi. 

    Hasta luego !

    A Suivre…

  • DERNIERES JOURNEES DES VACANCES D’ETE 2013 A VANVES : CARNET DE BORD D’UN JEUNE VANVEEN, STEPHANE LANCELOT, A MIAMI

    Durant la seconde quinzaine d’Août, un jeune étudiant vanvéen est partit pour 8 mois à Miami aux USA d’où il enverra régulièrement des nouvelles dans ce blog, donnant ses impressions sur la vie américaine en Floride, sur la façon dont les français et les événements de l’hexagone sont perçus là bas. Cela ne lui sera pas bien difficile car l’objectif de Stéphane Lancelot est de devenir journaliste. Etudiant à Villetaneuse (Paris XIII), il a obtenu, en Juin dernier,  sa licence en Sciences de l’information et de la communication. Et il a effectué sa rentrée à l’Université Internationale de Floride (Floridia International University) lundi dernier comme prés de 40 000 étudiants. Il suivra durant ces 8 mois la dernière année de ce que l’on dénomme aux USA, le Bachelor, qui lui permettra d’atteindre le niveau de la 1ére année de Master en France.  Il ne cache pas que les Etats Unis le fascinent depuis son premier voyage en 2007 et qu’il se débrouille très bien en anglais.

    Il a dû passer par un organisme, la MICEFA qui organise des échanges entre universités françaises et américaines, passer un examen  TOFL, pour vérifier son niveau d’anglais, puis un entretien, pour être sélectionné, et choisir enfin son université parmi une dizaine. « J’ai la chance d’avoir eu des conditions de séjours imposées, avec hébergement en résidence universitaire, régime d’assurance…. Je devrais vivre en co-location avec deux autres étudiants venant de Colombie et d’Irlande. La MICEFA compte beaucoup sur notre autonomie pour gérer notre vie universitaire » expliquait il juste avant son départ. Il ne cache qu’il a fait des économies et surtout des petits boulots avant de partir pour financer ce séjour de 8 mois dont il a estimé le budget à 15 000 €, ce qui est peu. Mais il compte effectuer là bas quelques petits boulots. « J’attends de ce séjour de devenir bilingue en me perfectionnant en anglais, de découvrir les américains, de vivre seul pour la première fois ! » explique t-il  en n’étant pas tenté pour l’instant de s’installer à l’étranger, « sauf raisons professionnelles valides »

     

    « Premières impressions : French Miami »

     

    Jeudi 22 août, enfin, le grand départ. Après des mois de démarches administratives (merci Papa qui m’a bien aidé dans son rôle de pense-bête), je décolle enfin vers l’autre côté de l’Atlantique. Cap sur Miami.

    Neufs heures plus tard, l’avion atterrit. Et ça commence avec une rencontre avec les autorités américaines : vérification du passeport, du visa, des empreintes. Dois-je préciser que je viens étudier à Miami pour améliorer mon anglais ? En tout cas, ça commence mal avec les autorités qui me parlent en français. Après avoir récupérer ma valise, me voilà à la recherche d’un taxi. Une fois installé, rebelote, le chauffeur me parle français. L’anglais ce sera plus tard.

     

    Une bonne heure après, nous arrivons enfin à FIU (Florida International University). Entre temps, le taxi s’est trompé de direction. Pour la petite histoire, je lui indique que je souhaite me rendre à FIU et lui tends une feuille sur laquelle est inscrite l’adresse. Il me dit ne pas en avoir besoin, qu’il sait où c’est. Quand je lui demande si nous sommes encore loin de « FIU » il me dit alors « Oh ce n’est pas à University of Miami ?» puis enchaîne « c’est pour ça que c’est mieux quand les clients donnent l’adresse ». Restons calme ce serait stupide de repartir aussi vite que je suis arrivé à cause d’un vulgaire assassinat de taximan.S’ensuit la rencontre avec mes camarades de chambrée, un hawaïen et un porto ricain, puis l’installation. Le soir, je rencontre un français (de Paris XIII également) avec qui j’avais échangé au préalable. Le feeling est bon et nous sortons dans un night club de South Beach. Nous rentrerons tôt le lendemain  matin.

     

    Vendredi après-midi, une réunion regroupant tous les étudiants internationaux est organisée. Nous rencontrons donc tous nos semblables. Ils viennent d’Espagne, d’Italie, du Japon, de République Dominicaine, d’Australie, de partout en somme. Nous sont ensuite présentés des étudiants américains volontaires pour nous aider.  Et je terminerai ce premier épisode en insistant sur l’accueil chaleureux que nous avons reçu. Des étudiants volontaires nous aident vraiment à nous intégrer. Ils nous donnent de nombreux conseils, nous proposent leur aide sans cesse. Ils nous invitent même à leurs fêtes.

     

    Lors du prochain épisode, je vous livrerai mes premières impressions sur les cours ainsi que sur la vie du campus.

     

                                                                                                                                                          Stephane Lancelot