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URBANISME - Page 16

  • CREATION D’UN COLLECTIF DE RIVERAINS DU CHANTIER FRANCO SUISSE MICHELET A VANVES

    La démolition des pavillons et bâtiments à l’angle des rues Gabrielle d’Estrée et Michelet face au Lycée et à Chapelle qui a débuté voilà quelques semaines, est pratiquement terminé. Dans le même temps, s’est constitué un collectif de riverains du chantier Franco-Suisse de Michelet  qui regroupe une trentaine de vanvéens pour l’instant

    Franco-Suisse est un promoteur qui a fait ses preuves, avec de très belles réalisations, de beaux projets en cours de constructions à Issy les Moulineaux, à Vanves, au Clos Montholon, dans le triangle d’or, prés de la future gare du Grand Paris Express, Fort d’Issy-Vanves-Clamart, sans trop de problèmes. Mais là, dans ce quartier pris entre le lycée et le parc des expositions, certains riverains contestent le projet. Lors d’une réunion publique à l’éé 2019,  le représentant  du promoteur Franco-Suisse Augustin de Piepape et  l’architecte (Cabinet Devillers)l avait présenté un premier  projet d’une résidence de 56 logements sur 3669 m2,  mal acueillie par les riverains qu’ils ont dû re-travailler à l’occasion d’une extension sur 5637 m2 grâce à la ventre d’autres parcelles pavillonnaires plus bas entretemps

    Du coup, ils avaient travaillé sur un projet moins massif, plus bas (4 à 5 étages selon la déclinivité du terrain), avec une entrée de parking côté Jullien et non plus Gabrielle d’Estrée, un jardin extérieur entre les deux immeubles côté Jullien, et un petit retrait face à la rue Monge avec un hall d’entrée et 6 logements au dessus. Si l’alignement sur les bâtiments voisins ne pose pas de problème côté Jullien, ce n’était pas le cas, côté Gabrielle où le propriétaire de l’appartement/terrasse se retrouvera avec 5 m de mur (2 étages) sans parler d’un poste électrique ERDS implanté sur le bas deson immeuble. Restez à régler la proue de ce projet très critiqué avec ce mur blanc, de presque un niveau, à l’angle, même pas végétalisé comme les toîts pour en atténuer l’effet. Un riverain a espéré un »plan B !»

  • TOUR TRIANGLE A COTE DE VANVES : LE CHANTIER VA DEMARRER

    Après des années de batailles politiques et de polémiques, des recours, une enquête du Parquet National Financier (PNF) pour «favoritisme» à la suite d’un rapport d’un rapport de la CRC en Juillet 2020, le groupe Unibail-Rodamco-Westfield (URW) a annoncé le lancement des travaux dans le XVe arrondissement, d’ici la fin de l’année, avec l’arrivée de l’assureur Axa comme partenaire financier. Le groupe qui a beaucoup souffert des fermetures de commerces liées à la crise du Covid-19,  avait jusqu’à la fin octobre pour signer le bail à construction, comme l’avait indiqué Emmanuel Grégoire 1er adjoint  lors du dernier conseil de Paris, faute de quoi le projet aurait été «remis en question». 

    Grâce au soutien d’Axa, ce projet à environ 700 M€, selon des estimations qui ont circulé dans la presse, n’était pas assuré de voir le jour. Le groupe URW a beaucoup souffert de la crise sanitaire et de la fermeture des commerces dits «non essentiels». Le chiffre d’affaires du groupe a dégringolé, avant une légère reprise au troisième trimestre 2021. Signée de l’agence d’architecture suisse Herzog et De Meuron, cette tour de 180 mètres de haut et 42 étages, lancée par Bertrand Delanoë en 2008,  sera érigée dans l’enceinte du Parc des expositions de la Porte de Versailles (XVe arr) le long du hall 1. Elle doit notamment héberger un hôtel quatre étoiles, plus de 2 000 m2 d’espace de travail partagé («coworking»), un centre de santé et un espace culturel. Les travaux, confiés à l’entreprise Besix, devraient durer jusqu’en 2026.

     «La Tour Triangle sera un atout pour le développement économique et le rayonnement de la capitale. Le projet générera pendant sa construction plus de 5.000 emplois directs et indirects» indique URW qui dit confirmer «son attachement à des projets structurants pour le rayonnement de la ville et du territoire». Axa, dont l'apport financier n'a pas été précisé, s'est dit «fier de s'associer à la construction de la Tour Triangle : un projet phare pour la ville de Paris et sa région, un lieu particulièrement innovant et qui bénéficiera des meilleures certifications environnementales»

  • LA TOUR TRIANGLE A COTE DE VANVES SEMBLE AU POINT MORT

    A tel point que la mairie de Paris a lancé le semaine dernière, un ultimatum pour la signature du bail : Emmanuel Grégoire, 1er adjoint au Maire d’Anne Hidalgo, a annoncé qu'Unibail devait signer le bail à construction de la tour Triangle d'ici fin octobre. Sinon le projet serait remis en question et revu.

    «Le porteur de projet n'a pas du tout renoncé à le mettre en oeuvre», et une signature dans les temps pourrait entraîner le «démarrage des travaux assez tôt» dans le Parc des expositions de la Porte de Versailles,  le long du hall 1, où doit être érigée cette tour de 180 m de haut pour 42 étages. Dans ce cas, le chantier pourrait commencer au premier trimestre 2022. Mais ce projet est rejeté par l'ensemble des habitants du quartier «parce qu'il va altérer le paysage urbain» seloon Philippe Goujon, maire du XVe.  Mais si Unibail «ne réunissait pas les conditions qui lui permettraient de signer le bail, nous travaillerions à l'évolution du projet», a dit Emmanuel Grégoire, y voyant un "moment de vérité".

    Réagissant à l'ouverture en juin, par le Parquet national financier (PNF), d'une enquête préliminaire pour «favoritisme» et «recel de favoritisme , Emmanuel Grégoire a dit n'avoir reçu «aucune demande de la justice» et être «très serein car la nature des faits visés semble exactement la même que celle contenue dans la plainte déposée en 2018 par deux associations d'opposants et qui n'avait donné lieu à aucune procédure judiciaire». La maire LR du VIIe arrondissement de Paris Rachida Dati avait fait en juillet 2020 un signalement à la justice sur ce projet, tandis que l'association Anticor avait déposé une plainte avec constitution de partie civile en février 2021. Les écologistes ont redit leur opposition à un projet de moins en moins rentable. «On pourrait avoir une très bonne surprise comme avec la Gare du Nord, dont le projet de modernisation vient d'être abandonné en raison d'un dérapage des coûts et du retard pris dans les travaux»

    Ainsi l’abandon du projet n’est plus un sujet tabou, pour ses différentes raisons. D’autant plus que la crise du Covid a bouleversé le marché de l’immobilier d’entreprises et un bâtiment - qui doit comprendre 92 000 m2 de bureaux, alors que le télétravail et les lieux de coworking sont en pleine expansion - pourrait apparaître moins opportun d’ici quelques années. Sans compter l’explosion des coûts. Le projet initialement annoncé à 500 M€ aurait, depuis, été réévalué à 700 M€. Une bien mauvaise nouvelle alors que le groupe Unibail  s’est engagé dans une vaste campagne de désendettement et a subi de lourdes pertes ces deux dernières années. Ses centres commerciaux ont dû rester fermés et la foncière a dû concéder des baisses de loyers pour les commerçants. Sans compter le manque à gagner sur les recettes de parkings ou la publicité dans ses locaux.