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URBANISME - Page 15

  • VANVES RENOUE AVEC LES REUNIONS PUBLIQUES ET LES DEBATS BRULANTS SUR LA DENSITE

    Elus et habitants de Vanves ont renoué avec les réunions publiques en présentiel aprés deux ans de confinements successifs dûs à la crise sanitaire, mardi soir à la Palestre. Comme l’a précisé Bernard Gauducheau, cette réunion n’avait rien d’électorale alors que la France est en pleine campagne présidentielle, puisqu’elle concernait la vie communale. Il en a profité pour expliquer qu’il a voulu innover en reprenant ses réunions publiques, tout d’abord en prévoyant une grande réunion comme celle-ci au printemps, animée par le maire, et trois réunions de quartier à l’automne animées par les maires adjoints qui en sont chargés. Et pour cette grande réunion publique, il a décidé de partager la parole avec l’ensemble des maires adjoints sur la scéne, mais niveau temps de parole, justement, l’équité n‘était pas de mise comme pour la campagne pour les présidentielles. 

    C’était l’occasion de présenter les grandes lignes du budget 2022 qui applique le programme de la mandature de la majorité municipale,, avec une introduction  de Bertrand Voisine adjoint au maire chargé de finances, une intervention sucinte de chaque adjoint sur les projets concernant son domaine de compétence, puis une conclusion d’Ury Israël adjoint au maire chargé du projet municipal  avec un commentaire du maire sur «Vanves au cœur de la Métropole » qui lui a permis d’évoquer ce projet de grand pôle hôtelier qui sera le 4e d’Ile de France autour du parc des expositions, avec le réaménagement des portes de Vanves (De la Plaine et Brançion) avec les projets Woodeum, Mata Capital, et le PLUI (Plan Local d’Urbanisme Intercommunal) de GPSO en cours d’élaboration  pour les 10 ans à venir : «Il vise trois objectifs : Protéger le cadre de vie, rendre le territoire attractif et  assurer la transition écologique » a indiqué Pascal Vertanessian, maire adjoint chargé de l’urbanisme en annonçant deux réunions, l’une sur Vanves, l’autre sur le CD  50.

    De nombreuses questions ont été posées sur le plan vélo, les vélos électriques et la sécurité des piétons, la fermeture des guichets à la gare SNCF Vanves/Malakoff,  l’absence de l’affichage des temps d’attente dans les abris bus… jusqu’à ce qu’une vanvéenne pose une question sur le projet Effiage rue A. Fratacci couplé avec l’immeuble construit face à Audiens dont les fenêtres donnent directement sur la cours de l’école maternelle Gambetta : «Ce n’est pas utile de mettre l’huile sur le feu. Je m’étais déjà exprimé sur ce projet, alors que certains entretiennent la polémique, recourent à la pétition sauvage, créant un vent de panique qui n’a pas  de sens. On fait les choses correctement » a d’emblée répondu Bernard Gauducheau, avant de préciser deux choses : « Les régles de droit ont été respecté concernant l’immeuble voisin de l’école Gambetta. On ne pouvait pas préempter (puisqu’il n’y avait pas vente) les propriétaires ayant transformé leur pavillon en immeuble de bureaux » a-t-il expliqué en laissant entendre que dans ces cas là, la ville veille à ce que les recommandations du PLU soient respectés

    Par contre il n’a pas caché que la mairie est défavorable au projet d’immeuble à l’emplacement des deux pavillons de la rue A.Fratacci dont le propriétaire n’est pas facile, n’habite pas Vanves,  bourré de pognon : «On a refusé un premier permis de construire. Un second est en cours d’instruction. On a dit qu’on n’était pas favorable à ce projet, car nous sommes attachés à cet espace de biodiversité voisin d’une école » a précisé Pascal Vertanesian qui avait eu l’occasion de s’exprimer sur ce sujet à l’occasion d’une question orale lors du dernier conseil municipal. Bernard Gauducheau a annoncé l’envoi d‘un courrier aux vanvéens donnant sa position sur ce projet sur lequel l’Architecte des Bâtiments de France a donné un avis défavorable, en rappelant qu’il avait tout fait à l’époque de la rénovation de l’îlot Cabourg pour garder le pavillon du commissariat et y installer le centre de loisirs. «On veut garder cet espace vert et ses deux pavillons ! » invitant à écrire au Préfet pour expliquer comme il l’a fait que l’on ne peut pas imposer de construire dans une ville déjà très dense, et même à Macron qui est en campagne.   

    D’ailleurs, à la suite d’une question d’un vanvéen sur la Villa Dupont, voisine de ses deux pavillons et de l’école, il a précisé qu’en cas de transaction concernant l’un de ses pavillons, le nouveau propriétaire ne pourra pas construire plus haut, ce qui est prévu dans le PLU

  • UN PROJET D’EIFFAGE IMMOBILIER A VANVES A DU PLOMB DANS L’AILE

    Le projet d’Effiage Immobilier rue Antoine Fratacci, à l’emplacement de deux pavillons face à l’hôtel de Ville et son square François Mitterrand ferait il l’unanimité contre lui. ? A L’occasion du dernier conseil municipaldu 23 Mars, le groupe LREM a de nouveau évoqué la demande de permis de construire qui fait l’objet d’une pétition du collectif DAPNE (Des Arbres  Pour Nos Enfants) .

    «La première demande n’a pas abouti mais une seconde demande aurait été déposée pour la construction d’un immeuble de 21 mètres de haut (6 étages et 70 logements) en lieu et place des 2 maisons avec jardins arborés. En effet, nous avons été alertés par des riverains regroupés au sein du collectif DAPNE (Des Arbres Pour Nos Enfants) qui ont lancé une pétition en ligne à ce jour plus de 800 signataires. Ce collectif dénonce le fait que la construction d'un tel immeuble provoquerait des nuisances intenses et continues (bruit, poussières, …) impactant directement la qualité de vie des écoliers et du personnel scolaire pendant au moins 2 années scolaires, augmenterait la température de la cour de l’école en supprimant de grands arbres qui constituent un îlot de fraîcheur et une source de biodiversité, aujourd'hui plus que jamais, indispensable, mais aussi dans les classes du bâtiment de maternelle dans lesquelles les températures atteignent déjà les 40°c en période de forte chaleur, et mettrait en danger nos enfants par la présence d’un bâtiment de grande hauteur donnant directement sur la cour de récréation de l’école maternelle !» indiquait Jean Cyril Le Goff

    «Après un premier refus de permis de construire prononcé le 3 mars 2021 et confirmé le 3 août 2021, malgré la décision du Préfet de région sanctionnant le refus d’accord exprimé par l’Architecte des Bâtiments de France, la commune est en effet saisie d’une nouvelle demande de permis de construire portant sur les terrains sis 40 et 42 rue Antoine Fratacci. Cette nouvelle demande, déposée le 22 décembre 2021 par la Société Eiffage Immobilier, est aujourd’hui en cours d’instruction. La commune ne peut donc pas communiquer sur ce projet, dont l’initiative incombe aux propriétaires de ces terrains. Les seules informations susceptibles d’être données sur la consistance du projet et déjà portées à la connaissance du public par les listes affichées sur les panneaux devant le Centre Administratif sont les suivantes : La demande porte sur la construction d’un ensemble immobilier de 74 logements collectifs (49 logements en accession libre et 25 logements locatifs sociaux), développant une surface de plancher de 4 185m² et d’une hauteur maximale de 21 mètres, après démolition totale des constructions existantes» a indiqué Pascal Vertanessian, maire adjoint à l’urbanisme  qui a précisé que les restrictions sur la possibilité pour la commune de communiquer sur ce projet ont déjà été portées à la connaissance des représentants du Collectif Des Arbres pour nos Enfants en février dernier. 

    Il a indiqué, comme il l’a fait lors de ces échanges, que «la commune n’est toujours pas favorable au projet, qui va à l’encontre des choix faits par la ville lors du réaménagement de l’Espace Cabourg, avec notamment la conservation du pavillon ayant abrité le commissariat de police. Le secteur où l’opération est envisagée présente en effet plusieurs caractéristiques, qui appellent la plus extrême vigilance. Le site est d’abord situé à proximité d’un équipement scolaire important. De plus, compte tenu de sa topographie, de l’échelle du bâti existant et de ses qualités paysagères, ce site constitue une séquence urbaine qualitative et un espace de respiration dans le paysage de la commune» a-t-il indiqué. Le collectif a recensé sur les 1700 m2 de jardin de ces deux pavillons, 42 arbres dont une dizaine serait centenaires.    

  • UN CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES AVEC UN MAIRE PARTICULIEREMENT IRRITE ET IRRITABLE

    Comme chaque année, ce conseil municipal de la fin Mars, est le plus important puisqu’il vote le budget municipal, sans problème avec un vote contre des écologistes et une abstention des marcheurs en présence de Gabriel Attal qui malgré un emploi du temps trés chargé en cette période pour le porte parole du gouvernement, s‘attache à être présent à chaque coneil municipal comme ce 23 Mars sur lequel le Blog reviendra en détail bien sûr

    Mais ce soir là, dans la salle La Palestre, Bernard Gauducheau n’a pas mâché ses mots vis à vis de ses opposants. Cela a commencé avec le contrat de relance du logement qui permet à la ville de Vanves de toucher, de l’Etat, 1500 € par logement créés, dans la mesure où elle s’est donnée comme objectif de crééer 420 logements par an (dont 35 sociaux) comme l’a expliqué Pascal Vertanessian maire adjoint à l’urbanisme qui en a profité pour donner le taux de logements sociaux à Vanves : 24,71%. «Tout cela apparait comme une course à l’échalotte pour obtenir une aide » ont remarqué les écologistes. «Cela met chacun devant ses responsabilités  sur le développement urbain ! Il va falloir que l’on résolve la quadrature du cercle. Car on a besoin de logements en Ile de France. Et le gouvernement a mis en place ce plan de relance pour aider à la création e logements. Et beaucoup de nos concitoyens ont besoin de se loger» constatait le maire qui a commencé  à déraper en s’en prenant à ses colporteurs de ragots sur le bétonnage à outrance perpétré par la ville, en s’inscrivant en faux et en posant la question : «Sinon, on fait comment ? On ne fera jamais la campagne à la ville ! » - «Mais la question est la nature des projets ! Et l’anticipation de l’arrivée de commerces et de services » répliquaient les écologistes, en ayant à l’esprit ce quartier du clos Montholon (où rien n’a été prévu). « On ne peut pas ne rien faire ! » ajoutait le maire, plus ou moins soutenu par Gabriel Attal (LREM) qui expliquait « qu’il y a un besoin de construire et qu ec’est compatible avec une réduction de l’artificialisation des sols, et qu’il est possible de transformer des bureaux en logements. C’est l’objectif de ce plan de relance du logement du gouvernement pour montrer aux collectivités locales qu’il est à leurs côtés !» .

    L’iritation du maire est vraiment apparue lorsque Séverine Edou (LREM) à posé une question sur les problèmes d’amiante dans certaines écoles de Vanves (Larmeroux, Marceau, et Le Parc)  dont a fait état le Parisien lundi dernier, à la suite d’une longue enquête d’un parent d’élève Laurent Delrieu et de procédures pour lever l’opacité de la municipalité. « Merci de nous rappeler à nos obligations qui nous auraient échappés » n’a pas manqué de de dire Bernard Gauduchau en donnant la parole à Pascal Vertanessian. Mais contrairement à l’habitude, alors que la réponse aux questions orales ne suscite aucun débat, il n’a pas pu s’empêcher d’apporter un commentaire acerbe, en rendant hommage aux services techniques : « Je regrette que des individus se prévalent d’informer la population et la presse, pour justement l’affoler. Je les invite à prenre contact avec nos services et d’être patient quant aux réponses à apporter ! ». C’est exactement ce qu’a fait ce vanvéen, tout à fait sérieux et sans arrière pensée politique, que la santé de ses enfants, sans grand résultat jusqu’au moment où il a dû actionner des procédures tout à fait légales et officielles pour lever l’opacité entretenu par la ville qui n’a qu’à s’en prendre à elle-même, puisque le maire aurait pu l’éviter.