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ilôt cabourg

  • LES ANNIVERSAIRES A VANVES EN 2024 (Suite et fin) : L’EPOQUE CONTEMPORAINE

    Comme d’habitude, en ce début d’année, le blog se penche sur les anniversaires qui vont marquer cette année 2024, en terminant par l’époque contemporaine

    Voilà 50 ans, en 1974 : Création du biblio club, première réalisation d’une politique du livre et de la lecture en direction des enfants : En moins de 4 ans, 560 enfants étaient inscrits, et pouvaient utiliser un fonds de 2000 livres. 10 ans plus tard, ils étaient 1550 disposant de 7150 livres. Le Foyer Danton était ouvert avec son restaurant pour les aînés vanvéens dans la salle au rez-de-chaussée qui accueille maintenant les associations.

    Voilà 40 ans en 1984 : L’opération de rénovation du Plateau prenait fin. Si la première ZAC a été achevé en 1978, la seconde le fut en 1984 non sans mal, avec un déficit de11 M€ à cause de la crise immobilière qui a faillit mettre en cause la bonne fin de cette opération qui a demandé 25 ans pour aboutir. Un rond point était aménagé au carrefour de l’Insurrection pour éviter de trop nombreux accidents. La section de la LICRA qui était créée en 1984,tenait sa première réunion avec JP Bloch qui avait dédicacé son livre « jusqu’au dernier jour ». Pierre Bousquet était nommé à la Rentrée 1984 proviseur du lycée Michelet qui a mené à bien la longue rénovation des bâtiments entrepris par la Région avec la création de la cour des pyramides. La police municipale était créée avec un seul agent municipal, sous la direction de Marcel Gaumard, délégué Sécurité auprès du maire. Saint François lançait la construction de son église actuelle dessiné par l’architecte vanvéen, Alain Lamy.

    Voilà 30 ans, en 1994 : Les travaux de rénovation de la Maison de retraites (Ehpad) Larmeroux prenaient fin après 3 ans de chantiers pour transformer les dortoirs en 41 chambres avec sanitaire lavabo-douche, un second ascenseur, réfection des cuisines et accessibilités. D'ailleurs de nouveaux travaux doivent être en cours puisque le conseil départemental des Hauts de Seine  a voté une subvention de 134 306 € à la fin de l’année dernière 

    Voilà 20 ans, 2004 a été l’année du fameux prologue Paris Nice avec l’arrivée Bd du Lycée, avec un passage rue Larmeroux, de la République en plein cœur du Centre Ancien. Guy Janvier (PS) était élu conseiller général des Hauts de Seine, battant de 94 voix (35,38%) Bernard Gauchucheau (34,79%) alors maire de Vanves. Isabelle Debré était élue sénateur, devenant le second Sénateur de Vanves, le premier, René Plazanet, maire de Vanves entre 1947 et 1965,  ayant été sénateur de la Seine entre 1952 et 1959. Le projet de l’îlot Cabourg dans son aspect actuel était vraiment lancé lors d’un conseil municipal en décembre 2004  après une réunion publique au printemps où le maire avait coupé l’herbe sous le pied de l’opposition municipale qui s’apprêtait à demander l’organisation d’un référendum local, en annonçant que la ville souhaitait conserver la maitrise foncière totale de cette opération, avec maintien du pavillon du commissariat, abandon des logements (5000 m2), et l’ extension du tribunal d’instance qui était très critiqués

    Voilà 10 ans ; Gabriel Attal était élu conseiller municipal, grâce au retrait d’Antonio Dos Santos qui avait conduit la liste PS aux élections municipales. L’orgue restauré de l’église Saint Remy, était inauguré et bénit par Mgr Daucourt l’évêque du diocèse des Hauts de Seine. Ainsi que l’hôtel Ibis Budget du groupe Accor, rue Jean Bleuzen

  • VANVES RENOUE AVEC LES REUNIONS PUBLIQUES ET LES DEBATS BRULANTS SUR LA DENSITE

    Elus et habitants de Vanves ont renoué avec les réunions publiques en présentiel aprés deux ans de confinements successifs dûs à la crise sanitaire, mardi soir à la Palestre. Comme l’a précisé Bernard Gauducheau, cette réunion n’avait rien d’électorale alors que la France est en pleine campagne présidentielle, puisqu’elle concernait la vie communale. Il en a profité pour expliquer qu’il a voulu innover en reprenant ses réunions publiques, tout d’abord en prévoyant une grande réunion comme celle-ci au printemps, animée par le maire, et trois réunions de quartier à l’automne animées par les maires adjoints qui en sont chargés. Et pour cette grande réunion publique, il a décidé de partager la parole avec l’ensemble des maires adjoints sur la scéne, mais niveau temps de parole, justement, l’équité n‘était pas de mise comme pour la campagne pour les présidentielles. 

    C’était l’occasion de présenter les grandes lignes du budget 2022 qui applique le programme de la mandature de la majorité municipale,, avec une introduction  de Bertrand Voisine adjoint au maire chargé de finances, une intervention sucinte de chaque adjoint sur les projets concernant son domaine de compétence, puis une conclusion d’Ury Israël adjoint au maire chargé du projet municipal  avec un commentaire du maire sur «Vanves au cœur de la Métropole » qui lui a permis d’évoquer ce projet de grand pôle hôtelier qui sera le 4e d’Ile de France autour du parc des expositions, avec le réaménagement des portes de Vanves (De la Plaine et Brançion) avec les projets Woodeum, Mata Capital, et le PLUI (Plan Local d’Urbanisme Intercommunal) de GPSO en cours d’élaboration  pour les 10 ans à venir : «Il vise trois objectifs : Protéger le cadre de vie, rendre le territoire attractif et  assurer la transition écologique » a indiqué Pascal Vertanessian, maire adjoint chargé de l’urbanisme en annonçant deux réunions, l’une sur Vanves, l’autre sur le CD  50.

    De nombreuses questions ont été posées sur le plan vélo, les vélos électriques et la sécurité des piétons, la fermeture des guichets à la gare SNCF Vanves/Malakoff,  l’absence de l’affichage des temps d’attente dans les abris bus… jusqu’à ce qu’une vanvéenne pose une question sur le projet Effiage rue A. Fratacci couplé avec l’immeuble construit face à Audiens dont les fenêtres donnent directement sur la cours de l’école maternelle Gambetta : «Ce n’est pas utile de mettre l’huile sur le feu. Je m’étais déjà exprimé sur ce projet, alors que certains entretiennent la polémique, recourent à la pétition sauvage, créant un vent de panique qui n’a pas  de sens. On fait les choses correctement » a d’emblée répondu Bernard Gauducheau, avant de préciser deux choses : « Les régles de droit ont été respecté concernant l’immeuble voisin de l’école Gambetta. On ne pouvait pas préempter (puisqu’il n’y avait pas vente) les propriétaires ayant transformé leur pavillon en immeuble de bureaux » a-t-il expliqué en laissant entendre que dans ces cas là, la ville veille à ce que les recommandations du PLU soient respectés

    Par contre il n’a pas caché que la mairie est défavorable au projet d’immeuble à l’emplacement des deux pavillons de la rue A.Fratacci dont le propriétaire n’est pas facile, n’habite pas Vanves,  bourré de pognon : «On a refusé un premier permis de construire. Un second est en cours d’instruction. On a dit qu’on n’était pas favorable à ce projet, car nous sommes attachés à cet espace de biodiversité voisin d’une école » a précisé Pascal Vertanesian qui avait eu l’occasion de s’exprimer sur ce sujet à l’occasion d’une question orale lors du dernier conseil municipal. Bernard Gauducheau a annoncé l’envoi d‘un courrier aux vanvéens donnant sa position sur ce projet sur lequel l’Architecte des Bâtiments de France a donné un avis défavorable, en rappelant qu’il avait tout fait à l’époque de la rénovation de l’îlot Cabourg pour garder le pavillon du commissariat et y installer le centre de loisirs. «On veut garder cet espace vert et ses deux pavillons ! » invitant à écrire au Préfet pour expliquer comme il l’a fait que l’on ne peut pas imposer de construire dans une ville déjà très dense, et même à Macron qui est en campagne.   

    D’ailleurs, à la suite d’une question d’un vanvéen sur la Villa Dupont, voisine de ses deux pavillons et de l’école, il a précisé qu’en cas de transaction concernant l’un de ses pavillons, le nouveau propriétaire ne pourra pas construire plus haut, ce qui est prévu dans le PLU

  • VOILA 10 ANS, L'ILOT CABOURG ETAIT INAUGURE EN GRANDE POMPE

    Enfin, voilà10 ans déjà, l’îlot Cabourg avec ses écoles, son centre de loisirs et son espace Jean Monnet (ESCAL) qui avaient ouvert à la Rentrée 2011, étaient inauguré le 15 Octobre en présence du préfet Pierre André Peynel, des députés André Santini et Pierre Christophe Baguet, du Vice président du Conseil Général Paul Subrini,  du député européen Jean Marie Cavada rejoint en cours de visite par le ministre Frédéric Lefebvre. Il est intéressant des se rappeller que cette opération a été lancée en 2003 par Bernard Gauducheau, en commençant par un coup de théâtre, en réunion publique. Ce projet qui s’étendait alors sur 9500 m2 et prévoyait  la reconstruction du groupe scolaire entre le commissariat qui devait alors déménager dans l’ancienne gendarmerie et le square Jean Monnet avec le LEP Dardenne. Entre cet établissement et le Tribunal d’Instance, sur une superficie  sur 500 m2, une centaine de logements devait être édifiés avec un parking public de 60 places.

    L’opposition accusait le maire de dilapider le patrimoine communal et de densifier alors que la Majorité expliquait que ses équipements publics seraient financés grâce à ses logements. Une association de riverains et de parents d’éléves dénommé « Ilot Cabourg » s’était tout de suite constituée pour veiller au grain, défendre leur environnement et leurs écoles, et surtout avoir un droit de regard.  Ils craignaient que ce projet confié à un promoteur, celui-ci « ne refasse Max Fourestier avec une école en rez-de-chaussée et des immeubles au-dessus ». Face à une opposition très remontée tant associative que politique, Bernard Gauducheau en Juin 2004 leur  avait  coupé l’herbe sous les pieds alors qu’elle s’apprêtait à demander l’organisation d’un référendum local -  en annonçant  que la ville gardait la maîtrise foncière totale de l’opération avec l’abandon du projet de construction de logements et d’extension du tribunal d’instance, en proposant de réfléchir à la reconstruction de l’école élémentaire derrière le Tribunal d’Instance, avec dans son prolongement, le long de la rue J.Cabourg, une salle polyvalente ou de sports de 400 m2, le déménagement du Centre de loisirs dans les bâtiments du Commissariat.  Depuis l’eau a coulé sous les ponts et Bernard Gauducheau se montre aujourd’hui intransigeant face aux oppositions contre ses projets immobiliers et notamment la tour hôtellière de Viparis contrairement à Issy les Moulineaux dont le maire a accepté de revoir la hauteur de l’hotel prévu rue du Sptembre avec modification du PLU, avalisée au dernier conseil municipal de Vanves

    Cette opération rondement menée en deux ans a fait partie des chantiers franciliens du plan de relance en 2009. Les deux écoles avaient déménagés pour la maternnellle dans les locaux de la CPAM/PMI, l’école primaire dans les bungalows du lycée Michelet, avec un service de car pour amener les écoliers de primaires de Cabourg aux bungalows situés dans le parc du lycée côté rue Michelet, les parents ayant refusé une solution « pédibus » via le parc du lycée Michelet.  La municipalité avait veillé ce que ce soit  un chantier propre surtout pendant la démolition et la construction des bâtiments, c'est-à-dire le gros œuvre. D’où des nettoyeuses-laveuses pour nettoyer la voirie, et des ouvriers dédiés au lavage des roues des camions lorsqu’ils sortaient du chantier. Enfin, limiter le bruit pour le voisinage en réduisant les travaux de nuit.

    Il n’y a pas eu trop de soucis « parce que les entreprises ont respecté les délais », quelques retards vite rattrapés par la suite, à cause des intempéries et des périodes neigeuses des deux hivers 2009 et 2010. 7 avenants au marché voté par le conseil municipal représentant 321 000 € d’augmentation (2,62%) sur le prix initial (12 232 127 €) ont permis prestations supplémentaires  : mise en place d’un anti-graffiti sur les façades, d’un arrosage automatique dans les espaces verts, d’un contrôle d’accès par badge pour les bâtiments, de mâts d’éclairage publics conforme à la charte GPSO, la réalisation d’un bassin de rétention pour conformité au rejet à l’égoût, modifications de cloisons, la mise en place de tableaux muraux des salles de classes pour polyvision, l’équipement pour cuisine pédagogique… avec des travaux complémentaires avec la réfection des « hébergés » c’est-à-dire du mur séparant cet espace de la villa Dupont, la démolition-reconstruction du local de Numéricâble, la restructuration du plancher du rez-de-chaussée de l’ancien commissariat, la réalisation d’un voile de souténement en paroi projeté entre la rue J.Cabourg et le local transformateur ERDF, la dépose, l’évacuation et le traitement du transformateur à pyraléne situé dans l’ancien commissariat (15 500 €) etc…. et surtout le ravalement du tribunal d’instance qui s’est terminé les derniers jours précédant l’inauguration.