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  • VANVES RENOUE AVEC LES REUNIONS PUBLIQUES ET LES DEBATS BRULANTS SUR LA DENSITE

    Elus et habitants de Vanves ont renoué avec les réunions publiques en présentiel aprés deux ans de confinements successifs dûs à la crise sanitaire, mardi soir à la Palestre. Comme l’a précisé Bernard Gauducheau, cette réunion n’avait rien d’électorale alors que la France est en pleine campagne présidentielle, puisqu’elle concernait la vie communale. Il en a profité pour expliquer qu’il a voulu innover en reprenant ses réunions publiques, tout d’abord en prévoyant une grande réunion comme celle-ci au printemps, animée par le maire, et trois réunions de quartier à l’automne animées par les maires adjoints qui en sont chargés. Et pour cette grande réunion publique, il a décidé de partager la parole avec l’ensemble des maires adjoints sur la scéne, mais niveau temps de parole, justement, l’équité n‘était pas de mise comme pour la campagne pour les présidentielles. 

    C’était l’occasion de présenter les grandes lignes du budget 2022 qui applique le programme de la mandature de la majorité municipale,, avec une introduction  de Bertrand Voisine adjoint au maire chargé de finances, une intervention sucinte de chaque adjoint sur les projets concernant son domaine de compétence, puis une conclusion d’Ury Israël adjoint au maire chargé du projet municipal  avec un commentaire du maire sur «Vanves au cœur de la Métropole » qui lui a permis d’évoquer ce projet de grand pôle hôtelier qui sera le 4e d’Ile de France autour du parc des expositions, avec le réaménagement des portes de Vanves (De la Plaine et Brançion) avec les projets Woodeum, Mata Capital, et le PLUI (Plan Local d’Urbanisme Intercommunal) de GPSO en cours d’élaboration  pour les 10 ans à venir : «Il vise trois objectifs : Protéger le cadre de vie, rendre le territoire attractif et  assurer la transition écologique » a indiqué Pascal Vertanessian, maire adjoint chargé de l’urbanisme en annonçant deux réunions, l’une sur Vanves, l’autre sur le CD  50.

    De nombreuses questions ont été posées sur le plan vélo, les vélos électriques et la sécurité des piétons, la fermeture des guichets à la gare SNCF Vanves/Malakoff,  l’absence de l’affichage des temps d’attente dans les abris bus… jusqu’à ce qu’une vanvéenne pose une question sur le projet Effiage rue A. Fratacci couplé avec l’immeuble construit face à Audiens dont les fenêtres donnent directement sur la cours de l’école maternelle Gambetta : «Ce n’est pas utile de mettre l’huile sur le feu. Je m’étais déjà exprimé sur ce projet, alors que certains entretiennent la polémique, recourent à la pétition sauvage, créant un vent de panique qui n’a pas  de sens. On fait les choses correctement » a d’emblée répondu Bernard Gauducheau, avant de préciser deux choses : « Les régles de droit ont été respecté concernant l’immeuble voisin de l’école Gambetta. On ne pouvait pas préempter (puisqu’il n’y avait pas vente) les propriétaires ayant transformé leur pavillon en immeuble de bureaux » a-t-il expliqué en laissant entendre que dans ces cas là, la ville veille à ce que les recommandations du PLU soient respectés

    Par contre il n’a pas caché que la mairie est défavorable au projet d’immeuble à l’emplacement des deux pavillons de la rue A.Fratacci dont le propriétaire n’est pas facile, n’habite pas Vanves,  bourré de pognon : «On a refusé un premier permis de construire. Un second est en cours d’instruction. On a dit qu’on n’était pas favorable à ce projet, car nous sommes attachés à cet espace de biodiversité voisin d’une école » a précisé Pascal Vertanesian qui avait eu l’occasion de s’exprimer sur ce sujet à l’occasion d’une question orale lors du dernier conseil municipal. Bernard Gauducheau a annoncé l’envoi d‘un courrier aux vanvéens donnant sa position sur ce projet sur lequel l’Architecte des Bâtiments de France a donné un avis défavorable, en rappelant qu’il avait tout fait à l’époque de la rénovation de l’îlot Cabourg pour garder le pavillon du commissariat et y installer le centre de loisirs. «On veut garder cet espace vert et ses deux pavillons ! » invitant à écrire au Préfet pour expliquer comme il l’a fait que l’on ne peut pas imposer de construire dans une ville déjà très dense, et même à Macron qui est en campagne.   

    D’ailleurs, à la suite d’une question d’un vanvéen sur la Villa Dupont, voisine de ses deux pavillons et de l’école, il a précisé qu’en cas de transaction concernant l’un de ses pavillons, le nouveau propriétaire ne pourra pas construire plus haut, ce qui est prévu dans le PLU

  • UNE PREMIERE A VANVES : UNE REUNION PUBLIQUE VIRTUELLE DE LA MUNICIPALITE SUR ZOOM

    «Une grande première en raison des circonstances. Il m’a semblé important de rétablir le contact avec les vanvéens, même si je les rencontre au marché, sur le chemin de l’école…,  de vous retrouver et échanger comme nous le faisions auparavant deux fois par an, avec ses réunions publiques à  chaque printemps et à chaque automne. Nous avons trouvé ce moyen de substitution pour pouvoir échanger» a expliqué le Maire en introduction.  Elle a réuni lundi soir 250 participants entre 19H30 et 21H50 et suscité 160 questions. Il n’a pas été répondu à toutes, mais les vanvéens recevront une réponse ensuite par courrier. Cette réunion a été animée par Julie Messier, maire adjoint à la communication qui a donné la parole aux maires adjoints, après avoir lue les questions envoyées. Et là encore une première, la parole n’a pas été monopolisée par le maire, chaque adjoint ayant pu s’exprimer et répondre aux questions.

    Le jeu des questions répondre a commencé après une vidéo présentant un bilan de ses six premiers de la mandature  axées bien sûr l’action de la municipalité face à la crise pour venir en soutien à ses habitants,  à son tissu économique, ce qui n’a pas empêché de continuer à mener ses actions au quotidien en réalisant par exemple des aménagements (square de l’Insurrection, Square du 11 Novembre, petit cimetière, pistes cyclables)… «L’invité surprise a été cette crise qui nous mobilie encore. Ce qui m’a marqué, c’est l’importante mobilisation des services, de nombreux vanvéens qui se sont investis dans le réseau municipal de solidarité (150) et qui sont toujours là ! » a-t-il expliqué. Sandrine Bourg, maire adjoint aux affaires sociales a dressé le bilan de ces actions « bouclier » contre cette crise sanitaire que la ville a mis en place. Bertrand Voisine maire adjoint aux finances qui aura l’occasion d’y revenir lors du débat d’orientation budgétaire au conseil municipal de samedi prochain, a donné une idée de l’impact de cette crise sur les finances de la ville avec des baisses de recettes (taxe de séjour, entrée piscine, théâtre, cinéma etc…), des dépenses supplémentaires (masques, gel,  centre de vaccinations…)

    Le blog reviendra sur les réponses apportées à certaines questions, mais deux informations ont été donnée concernant l’urbanisme : Tout d’abord sur le projet de construction d’un immeuble de 5000 m2 (100 logements)  d’Effiage à l’emplacement de deux pavillons rue Antoine Fratacci qui est en cours d’instruction. Pascal Vertanessian, adjoint au Maire à l’urbanisme a indiqué qur la ville n’y est pas favorable, ni l’architecte des Bâtiments de France (ABF). Il a indiqué, ensuite, qu’il n’y a aucun projet concernant la villa Dupont (sur la photo), ensemble patrimoniale pavillonnaire protégé par le PLU. GPSO a engagé un diagnostic patrimonial et paysager qu’il a confié au CAUE 92 dont les conclusions devraient être bientôt présentés

    Enfin, sur l’agression de Youriy, le maire n’a pas caché que «j’aurais préféré que l’on parle de Vanves d’une autre façon. Les médias en ont beaucoup parlé pour sa brutalité. Et les éléments en notre possession sont peu nombreux. Des mineurs vanvéens sont impliqués. On en saura plus sur le déroulement des faits avec lenquête. Mais il faut raison garder ! » a-t-il demandé. «On n’a pas de bandes structurées à Vanves. Ces situations arrivent souvent, car des individus se rassemblent en fonction des circonstances. Nous n’avons pas que des anges parmi nos jeunes ! » a-il ajouté. Il devrait réunir le CLSPD prochainement pour renforcer l’action de prévention vis-à-vis des jeunes, identifier les problèmes et prendre desmesures le plus tôt possible.

    A Suivre… 

  • THD SEINE PREVU A VANVES A DU PLOMB DANS L’AILE

     « Le rapporteur public du tribunal administratif de Versailles a requis vendredi dernier l'annulation de la délégation de service public accordée pour le déploiement d'un réseau de fibre optique dans les Hauts-de-Seine. Cette délégation avait été accordée en décembre 2007 par le conseil général UMP des Hauts-de-Seine à Sequalum, un consortium regroupant Numericable, LD collectivités (SFR) et Eiffage ». Il faut rappeler que cinq recours avaient été déposés contre ce projet devant le tribunal administratif, dont un par l'opérateur Colt,  un autre par le FAI Free, et un troisiéme par les conseillers généraux Janvier-Leclerc-Gazeilles, un quatriéme par France Telecom, et un cinquième par Sipperec qui l’a retiré…. «Le rapporteur public a demandé l'annulation de cette délégation pour plusieurs motifs : défaut d’informations des élus, absence de saisine du CIP avant la délibération statuant sur le principe de la délégation de service public, irrégularité de la clause de résiliation, celui-ci  jugeant « excessive la somme fixée en ce cas (70 ME) et versée au consortium si en cours de marché, le conseil général décidait, pour des motifs d'intérêt général, de ne plus déléguer ce service ».  Enfin défaut de cohérence avec les réseaux Opalys et Sequantic »

    La décision a été mise en délibéré par le tribunal à une date non annoncée. Il faut rappeler  que la Commission européenne, saisie par Colt, avait donné son accord au projet, estimant que le financement public « ne constituait pas une aide » contraire aux règles européennes de la concurrence. Colt, qui avait déployé un réseau en fibre dans les Hauts-de-Seine avant la décision du conseil général, pour un montant d'environ 100 M€, estime qu'un tel projet « met en danger la rentabilité de l'investissement privé » et est « désastreux en terme d'incitation » à investir. De leur côté, les 3 conseillers généraux PS, PC et Verts contestaient la subvention publique de 59 M€ versé à une entreprise privée (Sequalum).