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URBANISME - Page 11

  • LE «CHEMIN AUX ANES» DE VANVES VOUE AU PROMOTEUR KAUFMAN & BROAD

    Les écologistes de Vanves, alertés cet été, sur un projet du promoteur Kaufmann & Broad de constructions de 62 logements sur les parcelles situées au 31 rue d’Issy, ont interrogés le 28 Septembre dernier la municipalité. «Cette adresse est connue des vanvéens sous le nom de « chemin aux ânes » car jusqu’à récemment on y trouvait effectivement un âne ainsi que d’autres animaux domestiques. On y trouvait aussi une « cantine alternative. Cette parcelle jouxte aussi le parc Jean Paul II à Issy et le chemin aux ânes pourrait utilement constituer un élément de la trame verte souhaitable entre le Parc Jean Paul II et le Parc du Lycée (même si, les jardins qui assurent cette continuité au 31 bd du lycée vont également disparaître du fait d’une autre opération immobilière traversante). Avec des parkings souterrains largement surdimensionnés, on ne pourra pas planter beaucoup d’arbres : il ne resterait que 23 % de pleine terre sur la partie vanvéenne du projet. Ce secteur est également le lieu de nombreuses sources qui d’une part compliqueront les travaux du promoteur et notamment ceux de ses parkings mais surtout risquent de s’écouler ailleurs provoquant des dégâts» constatait Pierre Toulouse (EELV). «Alors qu’il est vital de préserver les corridors écologiques et d’assurer une gestion de l’eau en tant que « commun » pouvez-vous nous dire quelles sont les intentions de la mairie pour imposer au promoteur de respecter les objectifs majeurs de préservation décrits ci-dessus et de maintenir la possibilité d’un accès piéton public au Parc Jean Paul II ?» 

    «La commune est en effet saisie d’une demande de permis de construire déposée par la Société Kaufmann&Broad, sur le terrain situé en partie 31 rue d’Issy à Vanves et en partie sur Issy-les-Moulineaux. Le projet consiste en la construction sur Vanves d'un immeuble R+3+attique abritant 63 logements collectifs (dont 16 logements locatifs sociaux), 62 places de stationnement sur un niveau de sous-sol et 63 caves, après démolition totale du bâti existant. Sur la partie du terrain située sur la Commune d’Issy-les-Moulineaux, il est prévu la construction de 2 maisons individuelles. A la demande de la commune, le projet n’utilise pas toute la constructibilité autorisée par le PLU de Vanves. Cette demande de permis de construire, aujourd’hui en cours d’instruction, a fait l’objet d’une réunion publique organisée en visio le 27 juin dernier» a indiqué Pascal Vertanessian, maire adjoint à l’Urbanisme. 

    «La commune, désireuse de favoriser la création d’une liaison avec le Parc Jean-Paul II a demandé au promoteur de la prévoir à l’occasion de ce projet. Toutefois, la création d’une telle liaison nécessitant de démolir une partir du mur de clôture du Séminaire Saint-Sulpice, protégé au titre des sites classés, sa mise en œuvre a été reportée et le projet amendé en conséquence, à la demande de l’Architecte des Bâtiments de France. Le plan de masse du projet, avec une venelle piétonne d’une largeur minimum de 4m prévue depuis la rue d’Issy jusqu’au fond du terrain, préserve cependant la faculté de créer un jour cette liaison avec le parc Jean-Paul II» a-t-il rassuré.

    «Le projet conçu avec le concours d’un paysagiste prévoit la  plantation de 9 arbres sur la partie du terrain située sur Vanves et la plantation de 8 arbres sur la partie du terrain située sur Issy-les-Moulineaux» a indiqué en apportant deux précisions : « la commune ne dispose pas d’informations permettant de confirmer l’existance éventuelle de sources.  Cette question sera bien entendu traitée en fonction des études de sols nécessairement menées par le promoteur avant la réalisation des travaux.

    La sente bordée de végétation prévue dans le cadre du projet maintiendra un tel corridor écologique pour la faune locale. Sur cette question de la protection de la faune locale, la commune va demander au constructeur de faire intervenir un écologue sur le site avant démarrage du chantier».

  • LE FEUILLETON DE LA TOUR TRIANGLE A COTE DE VANVES : PERQUISITION A LA MAIRIE DE PARIS

    Un an après l'ouverture d'une information judiciaire pour soupçons de favoritisme par le PNF, après saisine de l’association Anticorps et un signalement de la maire du 7e,  une perquisition a été lancée fin Juillet à l'Hôtel de Ville de Paris dans le dossier de la tour Triangle. Les gendarmes de la Section de recherches de Paris ont investi les bureaux de trois services municipaux, afin de rechercher les documents en lien avec la tour Triangle. Ces gendarmes sont chargés de l’enquête par le Parquet national financier. Contesté pour son impact environnemental, la tour Triangle est aussi attaquée pour son montage financier, avec notamment l’indemnisation par la ville de paris du groupe Unibail-Rodmaco à hauteur de 263 M€ «pour un préjudice non démontré», selon un rapport de la Chambre régionale des comptes en juillet 2020. Les travaux de construction de ce projet datant de 2008 ont commencé en Février dernier

  • LES RICHES HEURES DE BATIMENTS A VANVES QUI DISPARAISSENT A CAUSE DE LA DENSIFICATION A OUTRANCE

    Beaucoup de vanvéens découvrent a fur et à mesure de leur promenade depuis quelques semaines, des permis de construire affichés sur des murs ou des grilles quelquefois très discrets comme c’est le cas pour le magnifique pavillon de la place du Général Leclerc à côté de la chapelle protestante : Cette opération  qui traîne depuis des années, se serait-elle en voie d'être concrétisée puisque la ville cherchait, depuis le début, à y inclure la paroisse protestante, pour réaliser une belle opération incluant la réinstallation de la paroisse avec sa chapelle au rez-de-chaussée  grâce à un cabinet d’architecte ayant quelques liens avec la ville ? A moins que l’opération ne se réduise à un petit immeuble à l’emplacement de ce pavillon qui a remporté durant des années, les concours « jardins fleuris » organisés par  la ville, grâce à Mme Vincent qui a tenue, durant des années le restaurant La Pyramide et son époux, un menuisier hors pair qui a toujours son atelier rue Raphael.  

    Tout à côté, c’est tout un pan de l’histoire urbanistique de Vanves qui va disparaître rue Solférino (sur la photo) comme un grand panneau publicitaire l’annonçait depuis quelques mois : La société CARE Promotion  va construire «une résidence intimiste de 27 logements du studio au 5 pièces, avec des espaces extérieurs» selon la publicité entre le parking à l’angle Solférino/Sadi Carnot et le petit restaurant asiatique face à l’ODE : Cette petite résidence et ses pavillons devraient être détruit cet été. Le pavillon prés du parking a été longtemps la résidence d’un artiste très renommé sr le plan international et national, Fran Baro,  d’origine espagnol, qui a réalisé notamment la fresque en mosaïque installée à l’entrée  du Théâtre  le Vanves qui va célébrer ses 30 ans en Octobre prochain. Comme son terrain était très profond sur cette emprise, il avait accepté d’accueillir la créche associative et parentale les P’tites canailles lors de sa création en 1982. Elle était alors la première crèche parentale des Hauts-de-Seine et l’une des premières de France.

    A côté, le pavillon avec ses murs jaunes décrépis, a été tout d’abord, dans les années 50/60, la résidence de René Plazanet, maire de Vanves  (1947- 1965), sénateur de la Seine (1952 1955) et  député (1958-1962). Il a assuré la transition entre la IVéme et la Véme République en subissant les contrecoups de la puissance des communistes, des effets de la guerre d’Algérie et de la crise du logement en région parisienne. Ensuite l’artiste Raymonde Voisin (1913-2003) y a habitée dans les années 70/80. Elle a présidée durant de longues années, du temps du maire Orillard, la société des Amis ces Arts qui regroupent toujours des artistes vanvéens. Elle a favorisée son ouverture en accueillant un plus grand nombre d’artistes professionnels mais aussi des amateurs.  Elle est à l’origine du salon du petit format de Noêl lancé en 1973 qui permettait aux passionnés mais non professionnels de la peinture, d’exposer plus facilement leurs œuvres. Elle a créé en 1979, l’académie des Modéles Vivants qui se réunissait alors tous les Jeudis ou vendredis dans l’une des salles du bâtiment rue Guy Mocquet aujourd’hui disparu et permettait à de nombreux adhérents de se perfectionner à partir d’un modèle

    Ces quelques exemples montrent, s’il en était besoin, que même dans ce cas, vu l’état du bâti, et la volonté de leur propriétaire, il était nécessaire de rebâtir, il n’en reste pas moins que c’’est un pan de l’histoire vanvéenne qui disparait, avec à leur place des immeubles qui sont loin d’être une réussite, quelquefois massifs, à ras du trottoir, comme c’est le cas face à l’hôtel de ville, rendant un quartier très minéral. C’est pourquoi certaines associations veillent au grain comme Agir sur la Plateau,  l’ARRM (Association des Riverains de la Rue Raymond Marcheron) etc…comme c’est le cas sur le petit joyau de la Villa Dupont pour cette dernière