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URBANISME - Page 8

  • REUNION PUBLIQUE SUR UN PROJET IMMOBILIER AU «CHEMIN DES ANES» RUE D’ISSY

    Le projet de la Société Kauifmann et Boroad (KB) sur le terrain situé en partie 31 rue d’Issy à Vanves et en partie sur Issy-les-Moulineaux au fond de la parcelle contigu au parc Jean Paul II a été présenté lors d’une réunion publique au Rosier Rouge lundi dernier. Une soixantaine de personnes étant présentes à cette réunion animée par le maire de Vanves qui a durée prés de 3H. Les riverains attendaient un telle réunion sur ce projet prévu à cette adresse connue des vanvéens sous le nom de « chemin aux ânes » car jusqu’à récemment on y trouvait effectivement un âne ainsi que d’autres animaux domestiques, avec cette voie pavée qui longe le garage fermé depuis plusieurs moins d’un côté, un immeuble de 5 à 6 logements et des garages de l’autre, de nombreux arbres, avec un vieux figuier, et au fonds, un pavillon.

    Le projet consiste en la construction sur Vanves d'un immeuble de 4300 m2 de 3 à 4 étages abritant 63 logements dont 16 locatifs sociaux,  le long de cette parcelle à la place du chemin pavé, des garages et de l’immeuble actuel, le cheminement piétonnier étant déplacé à l’emplacement du garage pour aller jusqu’au fond de la parcelle ou seraient construit deux maisons de villes avec un accés au parc Jean Paul II dans un second temps, et un parking souterrain de 62 places. Le permis de construire n’a été affiché que depuis une semaine, à la demande du maire. Un riverain a demandé d'obtenir une copie papier du permis de construire.

    Des discussions assez longues ont lieu sur notamment le respect des règles du PLU en termes de hauteur, d'emprise au sol, de volumes des bâtiments, de surface bâtie, ... ainsi que sur la nature de la voie longeant le bâtiment, l'accès par les riverains et sa fonction. Les riverains du côté de la rue du Chevalier de la Barre ont fait part de leur crainte de perdre une partie de la vue actuelle à cause de ce vis-à-vis, et bien sûr  une dévaluation de leur patrimoine. Et l’autre côté, les riverains de la rue d’Issy craignent des infiltrations d’eaux  car ce quartier vanvéens est gorgé d’eau. Selon KB, un bureau technique a réalisé un projet consistant à collecter les sources découvertes dans l'amont du terrain et à les canaliser par des drains sous l'immeuble. L’interface entre immeubles mitoyens (31 et 33 rue d'Issy) a fait l’objet de questions : Quelques explications ont été fournies concernant la future interface entre les immeubles 31 et 33 rue d'Issy. Construction d'un mur et d'isolations phoniques et thermique sur toute la surface du pignon 33 rue d'Issy limitant les nuisances. Détails précis à voir. Il est demandé d'associer le Conseil Syndical du 33 aux travaux 

    Des riverains ont soulevés la question du devenir des arbres qui seraient abattus car « ils seraient malades ». KB a assuré qu’ils seraient remplacés par des arbres pouvant monter jusqu'à 12m dans des épaisseurs de terre parfois limitée à 80cm. De nombreuses échanges ont eu lieu pour savoir quand et comment les arbres plantés vont créer une protection visuelle entre les habitants de l'immeuble et les riverains côté Rue du Chevalier de la Barre.

    Un des riverains qui a constitué un collectif et fait signer une pétition, expliquait après cette réunion « qu’elle a été constructive, l'ensemble des questions et remarques ont été écoutées (entendues). On doit noter que des réponses sont apportées aux points signalés depuis cet été par courrier. A ce jour, ce sont des intentions dont nous devrons vérifier la bonne mise en œuvre. J'ai trouvé la Mairie plus constructive que ce que je craignais. KB, très sûrs de leurs choix et de leurs positions, apportant des réponses systématiques, souvent sur le thème : «ne vous inquiétez pas, on a déjà fait ça 100 fois, on gère ». Ce qui n'est pas rassurant du tout. Malgré tout, le projet (apparemment conforme au PLU) reste non désiré par la majorité des participants et toutes ces intentions présentées devront être suivies de faits».

  • AGIR SUR LE PLATEAU DE VANVES REVIENT SUR LE COUP D’ARRET DES CONSTRUCTIONS AU DESSUS DU PERIPH

    Le blog de Vanves au Quotidien avait déjà signalé, en son temps la coup d’arrêt de l’urbanisation en surplomb du périphérique et à ses abords, de la suite de décisions de justice administratuve (tribunal administratif, Cour d’appel, Conseil d’Etat) dont le Journal Le monde a fait état de nombreuses fois. Ces jours-ci l’assiciation Agir sur le Plateau a envoyé au maire l’article du Monde, publié le 26 décembre 2022, «qui mentionne le coup d'arrêt de l’urbanisation en surplomb du périphérique et à ses abords, nous renvoyons au maire de Vanves M Bernard Gauducheau sa citation de J.F. Kennedy « les problèmes du monde ne peuvent être résolus par des sceptiques ou des cyniques dont les horizons se limitent aux réalités évidentes. Nous avons besoin d’hommes capables d’imaginer ce qui n’a jamais existé». Nous le laissons méditer sur sa politique d'urbanisation du quartier du Plateau à la lecture de cet article» indique-t-elle alors que Woodeum avait prévu porte btrancion un foyer de jeunestravailleurs au dessus du Périph – Abandonné ? – et que s’éléve face à l’hôtel Mercure les premiers étages de la tour hôtelière qui surplombe le Périph et le parc  des expositions.

    Extrait de cet article du Monde, publié le 26 décembre 2022 et titré : «L’urbanisation en surplomb du périphérique reçoit un salutaire coup d’arrêt, et celle de ses abords est sérieusement questionnée» : «Après l’annulation par la justice administrative de Paris des projets d’immeuble-ponts au-dessus du périphérique parisien, il faut maintenant mettre fin à l’urbanisation de ses abords soulignent, dans une tribune au « Monde », deux élus parisiens et un avocat, qui expliquent qu’il ne suffit pas de loger les gens, encore faut-il ne pas mettre leur santé en danger. En matière de lutte contre la pollution de l’air, les citoyens peuvent heureusement compter sur la justice administrative pour aiguillonner le politique. Une dizaine de jours avant la décision du 17 octobre 2022 du Conseil d’État infligeant au gouvernement une nouvelle amende de 20 M€ pour non-respect des normes de qualité de l’air dans plusieurs zones en France, dont Paris, la cour administrative d’appel de Paris a rappelé, le 6 octobre, la maire de Paris à ses responsabilités s’agissant de santé environnementale et d’urbanisme. En l’espèce, la maire de Paris avait délivré deux permis de construire pour des ensembles immobiliers sur dalle, à destination notamment de bureaux, d’habitations et de crèches, avec cette particularité d’enjamber le périphérique : le projet Mille arbres, près de la porte Maillot, qui est la portion routière la plus fréquentée d’Europe, et le projet Ville multi-strates, près de la porte des Ternes.

    Ces permis ont été annulés par le tribunal administratif le 2 juillet 2021, à la suite de recours émanant notamment d’associations de protection de l’environnement et d’élus écologistes. Annulation donc confirmée par la cour administrative d’appel de Paris par deux arrêts du 6 octobre considérant que la municipalité n’aurait pas dû délivrer les permis de construire, en vertu de l’article R111-2 du Code de l’urbanisme qui permet de refuser un projet « de nature à porter atteinte à la salubrité publique ». En effet, la cour a jugé que « le déplacement des polluants issus de la circulation automobile à l’entrée et à la sortie des tunnels créés par les projets entraînera, en particulier, une augmentation de la concentration de dioxyde d’azote aux alentours, où sont situés des immeubles d’habitation et de bureaux, ainsi que des établissements recevant du public, dont une résidence pour personnes âgées et une crèche, alors même que ces lieux connaissent déjà des taux de polluants élevés, qui peuvent dépasser les valeurs limites ».

  • CHALLENGE SE PENCHE SUR LA COLOSSADE RENOVATION D’ORANGE A VANVES

    «La colossale rénovation de l’ex-siège d’Orange signe une nouvelle ère de l’immobilier de bureau» selon le site Internet de Challenges dans un article très documenté,  paru lundi qui n’hésite pas à dire que « C’est la plus grosse opération de Paris et de la première couronne : la rénovation des 30.000 m2 de l’ancien siège d’Orange, le long du périphérique, à Vanves. C’est aussi un cas d’école d’une restauration respectant la nouvelle - et obligatoire - frugalité énergétique, basée sur le «cycle de vie carbone». Ce paquebot de plus de 30.000 m², coincé entre la tour Insee et le Mama Shelter de la Porte de Versailles, et construit dans les années 90, était devenu, au fil du temps et de la réglementation, complètement obsolète. Il va devenir, avec cette opération, un symbole de la nouvelle façon de créer de nouveaux espaces de travail, plus respectueuse de l'environnement et davantage décarbonée que ce qui se faisait jusqu'alors ».

    Il indique qu’une très grande attention est porté sur la rénovation avec ses émissions carbones indirecte (60%), c’est-à-dire «qu'on s'intéresse désormais davantage aux déchets, aux matériaux et à leur transport. Pour en tenir compte, les promoteurs et les constructeurs devront, à partir du 1er janvier, calculer et analyser les émissions de chaque bâtiment. Ces émissions seront comptabilisées sur toute la durée de vie du bâtiment, c'est à dire 50 ans. Le bilan ? Pas terrible, aujourd'hui. Chaque mètre carré de bâtiment construit engendre 1,5 tonne de CO2 sur ce cycle de 50 ans... ». Et d’expliquer que Mata Capital a opté pour la conservation des structures afin d’économiser du carbone. «La réutilisation de certaines parties d'un bâtiment existant, comme son enveloppe extérieure, permet d'éviter les émissions qui proviendraient de la démolition des fondations, des structures et de la maçonnerie. Et en moyenne, ce processus permet d'économiser 300 kg de CO₂ par m² » indique-t-il.

    «Chirurgie opératoire pour la digestion et le système nerveux, autrement dit les fluides et les câblages. Chirurgie mécanique pour la structure, avec la création d’un restaurant d’entreprise, de garages vélos/deux-roues et d’un gigantesque rooftop (la photo d'ouverture de ce papier), sans doute une des plus belles vues de la capitale depuis le sud de Paris. Et chirurgie réparatrice pour les façades. Celle au nord, coté périphérique a été réveillée par l’enlèvement des trumeaux, ces panneaux qui séparaient les fenêtres. Cela a libéré de l’espace et permis de multiplier par deux les surfaces vitrées, apportant de la lumière sur cette orientation qui en manquait. Coté sud, l’architecte a travaillé les travées (la profondeur du bâtiment). Elles sont passées de 12 mètres de large à 18 mètres et ont permis la création de grandes terrasses. Elles seront plantées d’arbres pour créer des îlots de fraîcheur. C’est d’ailleurs tout l’immeuble qui a été verdi, et ses espaces plantés sont passées de 8 à 23% des surfaces».

    «Le budget total de cette rénovation, incluant l’acquisition de l’immeuble en 2019, est estimé entre 250 et 300 millions. Il s’insérera dans ce marché des lisères de la capitale, à l’articulation de Paris et de la commune de Vanves, où les loyers sont compris entre 500 et 600 euros HT par m² et par an. Et sa maîtrise de l’empreinte carbone (les 60%) s’accompagnera d’un gros travail sur sa consommation, puisqu’il dépensera, en moyenne, 40% de moins d’énergie que ce qu’il consommait avant sa transformation… »