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URBANISME - Page 5

  • LE COLLECTIF IN’C RAPPELENT AUX HABITANTS DE VANVES, QUILS SONT CONCERNES PAR L’ENQUETE PUBLIQUE SUR LA TOUR INSEE

    L’association Agir Pour le Plateau a relayé l’appel de Jean Christophe Hanoteau, président de  l’Association IN’C, regroupant un collectif de malakoffios qui se sont mobilisés contre la démolition de la tour INSEE. Il s‘agit d’un rappel car une enquête publique se déroule actuellement jusqu’au 6 Décembre pour savoir si le projet mené par l'état est d'intérêt général ou pas.  « Pour ma part je ne pense pas que la démolition puis la reconstruction d'un bâtiment soit d'intérêt général à l'heure du réchauffement climatique, de la pénurie de matériaux. De même je ne pense pas qu'il soit dans l'intérêt des malakoffiots qu'un bâtiment en la forme d'un mur de 120 mètre de long sur 65 de hauts, se dresse entre eux et Paris. Vous admettrez qu'à l'heure du « grands paris » cela interroge ! » explique t-il.  Et les vanvéens sont concernés, car ils peuvent faire part de leur avis sur le site de l'enquête publique ( https://www.ep-sgsac.fr/documents)  ou à la mairie de Vanves.

    Ce collectif  a même  préparé quelques idées qu’ils ont résumés dans un document qu’ils distribuent actuellement

    -Démolir des surfaces de bureaux pour en reconstruire autant est une aberration écologique. Le coût d’une démolition et reconstruction est très supérieur au coût d’une réhabilitation et restructuration.

    -L’État a pris sa décision de démolir avant de consulter les habitants et n’a tenu aucun compte de leurs avis. L’enquête sur les procédures alternatives et notamment la restructuration a été effectuée après la décision de démolir. Dans le dernier numéro du magazine des Hauts de Seine, est indiqué qu’il « est impensable qu'il puisse être plus avantageux de procéder à des démolitions/reconstructions qu'à des réhabilitations et à des rénovations ». Alors pourquoi ce projet ?

    -La démolition de la Tour privera Malakoff du signal qui marque son entrée depuis 50 ans.  Réhabiliter la tour INSEE, c’est la rendre belle et conforme aux occupations à venir.  On ne construit pas l’avenir en rasant le passé mais en l’adaptant et en l’améliorant.

    - Le projet suppose l’abattage de deux grands arbres place de la République. Qui les remplacera ?

    -La barre de 120 mètres du projet de l’État plutôt que de nous ouvrir sur Paris nous en sépare et va définitivement nous couper du jardin public Anna Marly. «Nous avions réussi à couvrir le périphérique d’un jardin, voici que l’on dresse un mur de béton et de verre».

    - «Installer l’entrée du nouveau bâtiment vers Paris montre bien que ce bâtiment n’est pas pour nous.  Le nouveau bâtiment fera 15 mètres de plus que l’actuel. Tout sera écrasé autour»..

    -Le nouveau PLU parisien intra-muros affirme que « le renforcement des protections patrimoniales et la transformation des bâtiments existants sont privilégiés ». Quel contraste lorsque l'on franchit le périphérique !  «Le bâtiment voulu par l’État s’oppose à son environnement urbain proche dans lequel il n’est pas intégré »

  • VANVES DANS LE CREUX DE L'OREILLE

    UNE SUBVENTION DE L’EUROPE POUR DENSIFIER LA VILLE

    Un tout petit panneau est affiché sur la palissade du chantier de construction d’un ensemble immobilier du promoteur Franco-Suisse avenue du Général de Gaulle. Il annonce que « Grâce à cette opération, la commune bénéficie des fonds européens dans le cadre du plan France Relance », et notamment du Next Génération UE, qui est un plan temporaire destiné à aider à réparer les dommages économiques et sociaux immédiats causés par la pandémie, car «  l’Europe de l’après-COVID-19 doit être plus verte, plus numérique, plus résiliente et mieux adaptée aux défis actuels et à venir ». La France a obtenu un total de 39,4 milliards d'euros de subventions qui représente 40% de son plan de relance national, baptisé « France Relance » (de 100 milliards d’euros au total). Elle a choisi d’investir 46 % de son enveloppe dans la transition écologique et énergétique et 21 % dans des mesures qui soutiennent la transition numérique. Il serait intéressant de savoir quel est le montant de la subvention qu’a obtenue la ville de Vanves,  dans la mesure où sur d’autres panneaux semblables posés par exemple par la Région Ile de France ou le Département des Hauts de Seine, le montant est indiqué, et pour quelles raisons ? La densification de la ville et notamment de ce quartier du clos Montholon à proximité de la future gare du Grand Paris Express que laisse supposer ce panneau accrché à une palissade de chantier, serait ainsi financé par l’Europe

     

    LA JOURNEE DES PAUVRES

    Cette « journée des pauvres » instituée par le pape Français ouvre une période d’appels à la solidarité et aux dons des vanvéens, avec notamment la collecte nationale de la banque alimentaire le week-end prochain. Et d’autres initiatives. C’est le cas, ce week-end  avec le Secours Catholique qui a lancé sa campagne de fin d’année, et a publié son rapport annuel sur la pauvreté avec un focus sur la situation des femmes : « Pauvretés : les femmes en première ligne » : « Ce qui est pointé au niveau national est aussi visible sur le plan local. Dans notre paroisse, nous observons les mêmes difficultés aux accueils, dans les rendez-vous « accès au droit » ou commission des aides financières. Les profils sont multiples :jeunes mamans hébergées au Rosier Rouge, mères isolées en charge d’enfants, personnes âgées, veuves aux pensions limitées… un dénominateur commun : des révenus très insuffisant et l’isolement » indique l’équipe du Secours Catholique qui agit sur la paroisse, dans le Sel et Lumière du 19 Novembre, en donnant des exemples et des chiffres : Entre 2021 et 2023, parmi les 232 foyers rencontrés, 59% étaient des familles monoparentales ou personnes seules, constituées à 82% de femmes.

  • EXPLICATIONS RASSURANTES (?) DE WOODEUM SUR LE FOYER CONSTRUIT AU DESSUS DU PERIPH FACE A VANVES, PORTE BRANCION

    Après avoir fait état de la réaction de la Métropole du Grand Paris (MGP) dans un courrier adressé à l’association Agir sur le Plateau qui s’inquiétait des risques sanitaires, de pollution de l’air, de bruit concernant le projet « Hosta » de construction d’un foyer pour jeunes travailleurs  de 114 chambres, avec deux commerces en rez-de-chaussée, au dessus du périph, par Woodeum, il était intéressant de connaître l’avis du constructeur. Tout en rappelant que le blog avait fait paraître un article le 14 Octobre posant la question de l’aménagement d’aires de jeux à proximité du Périph qui l’un des sites les plus pollué de l’agglomération parisienne.

    Les dirigeants ont expliqués lors d’une conférence de presse en Septembre, rapportés par le site Batiactu  que la qualité de l'air extérieur a fait l'objet d'études poussées : « Vu l'immédiate proximité de l'anneau autoroutier, les questions de qualité de l'air et d'acoustique ont été traitées avec un soin particulier. Woodeum a réalisé, à sa propre initiative, une étude d'impacts et s'est entouré des bueaux d’études experts Artelia et Numtec pour mener des mesures spécifiques, telles que la réalisation d'études sur site pour mesurer le niveau de Nox, et de particules en suspension et de particules fines dans l'air. Mais également, de simulations de l'écoulement d'air autour des bâtiments existants. Ou encore, une analyse sous forme de mécanique des fluides 3D de l'évolution des concentrations des polluants en hauteur selon chaque orientation de façades. « Les résultats de ces études ont permis de démontrer que la construction de l'opération modifiera la dispersion des polluants et diminuera leur intensité en tout point du projet», avance Woodeum. Le projet, qui prend place sur une dalle existante, n'induit pas d'émission de polluants complémentaires au niveau du périphérique» selon ce site d’actualité sur le BTP  qui rappelle néanmoins que « Cette problématique a récemment conduit la Ville de Paris à renoncer à plusieurs projets, dont certains issus de Réinventer Paris, prévus en surplomb du boulevard périphérique. L'opération n'aura, par ailleurs, pas d'impact significatif sur la qualité de l'air à laquelle sont exposés les bâtiments existants ». 

    «Pour le traitement de l'air intérieur, une ventilation à double flux avec un système de filtration à hautes performances a été intégrée dans la conception du bâtiment de manière à garantir la qualité de l'air intérieur et à ne pas exposer les résidents à la pollution, chose rare s'agissant d'un bâtiment résidentiel. Aucun logement n'est orienté directement vers le périphérique (côté ouest). La double peau vitrée joue son rôle dans la performance acoustique. Pour ce qui est du confort thermique, les concepteurs ont équipé les salons communs de brises soleil positionnés entre la première et la seconde peau vitrée. Les logements sont équipés d'un brasseur d'air et de stores extérieurs positionnés entre les deux peaux vitrées. Les jardins d'hiver des logements jouent aussi un rôle essentiel dans le confort thermique des résidents «puisqu'ils créent un sas ventilé naturellement au droit de chaque habitation» rappellent les architectes ».