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URBANISME - Page 4

  • VANVES DONNE SON AVIS SUR LE PLUI DE GPSO AVEC QUELQUES RESERVES TECHNIQUES

    A la veille des temps forts de la semaine sainte puisque Le Triduum Pascal de la Passion et de la Résurrection du Christ commence le jeudi soir de cette semaine et se termine le soir du dimanche de Pâques, la ville de Vanves a vécu son temps fort de l’année avec deux délibérations très importantes sur les 21 inscrites l’ordre de ce 27 Mars 2024 :  le vote de son budget, mais aussi son avis sur le PLUi (Plan Local d’Urbanisme Intercommunal) après qu’il ait été approuvé par le conseil du territoire de GPSO en Février dernier. Il manquait un conseiller municipal de premier ordre, Gabriel Attal Premier ministre,  qui aurait été présent s’il n’était, à ce moment là, sur TF1 pour annoncer plusieurs mesures à la suite de l’annonce du déficit record de la France à 5,5% de son PIB. Evidemment le blog reviendra sur les principaux points de ce conseil municipal en commençant par le PLUI aujourd’hui, et le budget 2024 mardi prochain… dans les grandes lignes

    Le conseil municipal a commencé par son avis sur le PLUI  sur lequel le groupe EELV s’est divisé puisque 3 élus l’ont refusé et 2 se sont abstenus, tous les autres élus l’ayant voté. Pierre Toulouse (EELV) a regretté que les élus d’opposition « n’aient pas été associé à son élaboration » tout en reconnaissant que « l’objectif est que les gens puissent s’y retrouver entre ce qu’ils pourront faire et ou non ».  Une étape importante comme l’ont expliqué les représentants de GPSO, puisqu’il ouvrira une phase d’enquête publique en Juin, un rapport de la commission d’enquête à la Rentrée 2024, une approbation définitive à la fin de l’année et une entrée en vigueur au début 2025.

    Ils sont revenus sur les enjeux, les orientations, les règles de ce PLUI qui a pour objectif « un territoire toujours plus agréable à vivre qui favorise l’épanouissement des familles ». Vanves comprendra 7 zones urbaines dont une naturelle,  où dans certaines,  la hauteur des constructions pourront varier de 12/15 à 21 m, où devront être respectées certaines règles : La pleine terre pour réduire les îlots de chaleur, agir en faveur de la biodiversité, développer la trame verte et bleue avec l’extension du square J.Monnet et la création d’un espace vert, la mixité sociale sachant que Vanves a atteint un taux de 25,11%, réglementer le stationnement avec un quota dans les nouvelles constructions  de parkings vélo((1 pour un T1/2, 2 Pour un T3 et plus) et voiture (1 pour un T3 et plus)  dans les nouvelles constructions. Occasion d’appendre que Vanves compte 54 bâtiments remarquables, 23 d’intérêts et 8 ensembles d’intérêts, 70 arbres remarquables, 14 arbres repérés, que 3 secteurs qui font l’objet d’orientations d’aménagements et de programmation (AOP) spécifiques - Le parc des expositions, la porte Brancion, le Clos Montholon – et qu’il y a un projet de résidence pour personnes âgées à l’emplacement du l’ex-siége de France 3 Paris Ile de France qui nécessiterait le changement de nature de cette parcelle destinée à l’activité dans l’ancien PLU.  

    Dans son avis, la ville de Vanves a émis des réserves techniques sur retrait des façades dans certaines zones, la hauteur totale de 21 m, la mixité sociale. « C’est la première fois que les 8 communes (de GPSO font un exercice aussi complexe et nous avons abouti à quelque chose qui tienne la route » a souligné Bernard Gauducheau. « Ce que nous souhaitons pour notre territoire, n’est pas ce que souhaite l’Etat notamment avec le logement qui connaît une période de tension ; On est face à un Etat qui incite les collectivités à construire. On a la sagesse de ne pas aller aussi loin que lui. On n’est pas à la hauteur de ces exigences. On n’est pas à l’abri à ce qu’il nous pousse à construire, d’où la necéssité de rester uni » a prévenu le maire

  • AUX FRONTIERES DE VANVES, DEUX EXEMPLES CONTRADICTOIRES DE RECONVERSIONS

    TOUR INSEE : LE FEUILLETON CONTINU

    La ville de Malakoff a demandée à l’Etat, dans un communiqué de presse le 13 Mars dernier, l'arrêt du projet de destruction de la tour abandonnée depuis 2015 pour y construire le centre administratif du ministère des Affaires sociales. La Ville s'y oppose. Un projet, qui a déjà reçu un triple avis défavorable de la commission d’enquête, Cette fois-ci, la Ville s’appuie sur la déclaration Chaillot, signée par la France en mars à l’issue du Forum mondial Bâtiments et Climat organisé par l’ONU. La déclaration stipule qu’il faut «prioriser la réutilisation et la rénovation des infrastructures et bâtiments existants afin de minimiser l’emploi de matériaux non renouvelables, de maximiser l’efficience énergétique et de viser la durabilité environnementale». Selon la municipalité, «le futur projet Insee est en totale contradiction avec cette déclaration signée en grande pompe par la France», estime la municipalité. 

    MATA CAPITAL DONNE UNE SECONDE VIE

    Flambée des taux d’intérêt, télétravail, normes environnementale, l’immobilier professionnel souffre et mise sur le recyclage rebondir en cette période de crise. Ainsi le marché de bureaux vise la reconversion comme l’a démontré Mata Capital, la semaine dernière lors du salon du marché immobilier à Cannes (MIPIM 2024). Cette société a mis en avant l’important chantier de réhabilitation, en cours dans le quartier du Plateau.  Il porte sur les trois immeubles de l’ancien siège d’Orange construits dans les années 1980.  En bordure du bd Périphérique cet ensemble de 29 000 m² sur 173 mètres de long  représente 20 % de la frontière entre Paris et Vanves. . Rebaptisé 360, celui-ci sera livré au second semestre 2024. « Nous avons repensé les façades pour les doter de baies vitrées toute hauteur, ajouté des balcons et coursives pour amener de la verdure, sans compter le toit terrasse, et créé plusieurs espaces de restauration, ainsi que des commerces, une salle de sport et un atelier de réparation de vélos, le tout avec une circulation repensée et des connexions sur le quartier», explique-t-on chez Mata Capital «Cette opération redonne une seconde vie à ces bureaux, en conservant leur fonction originelle tout en leur ajoutant de nouveaux usages. Et témoigne de l’intérêt actuel des propriétaires et investisseurs pour la transformation de leurs actifs» constate un observateur averti du marché de l’immobilier de bureaux

  • A COTE DE VANVES, LA DEMOLITION EN COURS DE LA TOUR INSEE EST ANNULEE PAR LE RAPPORT D’ENQUETE

    A L’occasion de la réunion publique de mi mandat le 8 Février dernier, un participant avait posé une question sur la tour INSEE, certes à la porte de Vanves, mais sur le territoire de Malakoff, dont la destruction a commencé comme peuvent le voir les vanvéens  lorsqu’ils circulent entre Vanves et Paris, et que certains regrettent. Elle fait partie de tout un secteur entre Paris, Vanves, Malakoff qui s’étend de la porte de Vanves jusqu’à la porte de la Plaine en pleine mutation avec cette tour INSEE, le foyer de jeunes travailleurs et cette résidence étudiante construits par Woodeum porte Brancion, l’aménagement du Fun Park en cours,  le projet 360 de Mata Capital qui prend forme  rue Louis Vicat qui doit faire l’objet d’une requalification par GPSO et le pôle hôtelier autour du carrefour des Insurgés de Varsovie qui s’est enrichi d’un nouvel hôtel avec EKLO

    «Ça m'arrache le cœur parce que ce n'est pas possible de bousiller un très beau bâtiment comme ça. On bousille l'histoire d'une ville et l'histoire d'une ville ça se construit progressivement, par strates. On ne vient pas casser quelque chose comme ça. Ça fait partie de notre histoire à nous et c'est le signal d'entrée de Malakoff » s’émouvait Dominique Cordesse architecte et vice-présidente de l'association INC’Malakoff en traduisant l’opinion de nombreux vanvéens aussi. Or, il se trouve que le rapport d'enquête censé étudier la proposition de construction du tout nouveau ministére des affaires sociales à son emplacement,  vient d'être rendu. Et il retoque sévèrement le projet de l'Etat en donnant raison à la municipalité de Malakoff , mais voilà la chantier de déconstruction  de la tour Insee est en cours depuis quelques semaines.  Les commissaires enquêteurs donnent raison à la municipalité, qui, soutenue par les habitants, avait, il y a quelques mois, déposé un recours pour l'arrêt des travaux. Avec ce nouvel argument, Jacqueline Belhomme, sa maire a écrit à Gabriel Attal, Premier ministre et conseiller municipal de Vanves, la commune voisine, pour faire reculer l'Etat sur ce projet. «On peut, aujourd'hui, avec les enjeux, avoir un autre avis qu'il y a encore quatre ou cinq ans, parce que tout s'accélère. Il vaut mieux une bonne marche arrière qu'une mauvaise fuite en avant et continuer à aller dans le mur, ce que fait l'Etat» affirme-t-elle

    En plus du coût de la démolition et de la reconstruction qui atteint 155 M€ c'est surtout le coût environnemental de l'opération qui est dénoncé : «Le projet choisi par l'Etat va émettre tellement de carbone qu'il faudra patienter 800 ans pour en voir les bénéfices [...], c'est l'âge de Notre-Dame» dénonce Sarah Tartarin, ingénieure environnementale et vice-présidente de l'association IN'C Malakoff qui s’est mobilisé contre cette destruction, en défendant un projet de rénovation.  Si la démolition de la tour apparaît maintenant comme inéluctable, la reconstruction est maintenant suspendue à la décision du préfet des Hauts-de-Seine.