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URBANISME - Page 4

  • VANVES DANS LE CREUX DE L'OREILLE

    UNE SUBVENTION DE L’EUROPE POUR DENSIFIER LA VILLE

    Un tout petit panneau est affiché sur la palissade du chantier de construction d’un ensemble immobilier du promoteur Franco-Suisse avenue du Général de Gaulle. Il annonce que « Grâce à cette opération, la commune bénéficie des fonds européens dans le cadre du plan France Relance », et notamment du Next Génération UE, qui est un plan temporaire destiné à aider à réparer les dommages économiques et sociaux immédiats causés par la pandémie, car «  l’Europe de l’après-COVID-19 doit être plus verte, plus numérique, plus résiliente et mieux adaptée aux défis actuels et à venir ». La France a obtenu un total de 39,4 milliards d'euros de subventions qui représente 40% de son plan de relance national, baptisé « France Relance » (de 100 milliards d’euros au total). Elle a choisi d’investir 46 % de son enveloppe dans la transition écologique et énergétique et 21 % dans des mesures qui soutiennent la transition numérique. Il serait intéressant de savoir quel est le montant de la subvention qu’a obtenue la ville de Vanves,  dans la mesure où sur d’autres panneaux semblables posés par exemple par la Région Ile de France ou le Département des Hauts de Seine, le montant est indiqué, et pour quelles raisons ? La densification de la ville et notamment de ce quartier du clos Montholon à proximité de la future gare du Grand Paris Express que laisse supposer ce panneau accrché à une palissade de chantier, serait ainsi financé par l’Europe

     

    LA JOURNEE DES PAUVRES

    Cette « journée des pauvres » instituée par le pape Français ouvre une période d’appels à la solidarité et aux dons des vanvéens, avec notamment la collecte nationale de la banque alimentaire le week-end prochain. Et d’autres initiatives. C’est le cas, ce week-end  avec le Secours Catholique qui a lancé sa campagne de fin d’année, et a publié son rapport annuel sur la pauvreté avec un focus sur la situation des femmes : « Pauvretés : les femmes en première ligne » : « Ce qui est pointé au niveau national est aussi visible sur le plan local. Dans notre paroisse, nous observons les mêmes difficultés aux accueils, dans les rendez-vous « accès au droit » ou commission des aides financières. Les profils sont multiples :jeunes mamans hébergées au Rosier Rouge, mères isolées en charge d’enfants, personnes âgées, veuves aux pensions limitées… un dénominateur commun : des révenus très insuffisant et l’isolement » indique l’équipe du Secours Catholique qui agit sur la paroisse, dans le Sel et Lumière du 19 Novembre, en donnant des exemples et des chiffres : Entre 2021 et 2023, parmi les 232 foyers rencontrés, 59% étaient des familles monoparentales ou personnes seules, constituées à 82% de femmes.

  • EXPLICATIONS RASSURANTES (?) DE WOODEUM SUR LE FOYER CONSTRUIT AU DESSUS DU PERIPH FACE A VANVES, PORTE BRANCION

    Après avoir fait état de la réaction de la Métropole du Grand Paris (MGP) dans un courrier adressé à l’association Agir sur le Plateau qui s’inquiétait des risques sanitaires, de pollution de l’air, de bruit concernant le projet « Hosta » de construction d’un foyer pour jeunes travailleurs  de 114 chambres, avec deux commerces en rez-de-chaussée, au dessus du périph, par Woodeum, il était intéressant de connaître l’avis du constructeur. Tout en rappelant que le blog avait fait paraître un article le 14 Octobre posant la question de l’aménagement d’aires de jeux à proximité du Périph qui l’un des sites les plus pollué de l’agglomération parisienne.

    Les dirigeants ont expliqués lors d’une conférence de presse en Septembre, rapportés par le site Batiactu  que la qualité de l'air extérieur a fait l'objet d'études poussées : « Vu l'immédiate proximité de l'anneau autoroutier, les questions de qualité de l'air et d'acoustique ont été traitées avec un soin particulier. Woodeum a réalisé, à sa propre initiative, une étude d'impacts et s'est entouré des bueaux d’études experts Artelia et Numtec pour mener des mesures spécifiques, telles que la réalisation d'études sur site pour mesurer le niveau de Nox, et de particules en suspension et de particules fines dans l'air. Mais également, de simulations de l'écoulement d'air autour des bâtiments existants. Ou encore, une analyse sous forme de mécanique des fluides 3D de l'évolution des concentrations des polluants en hauteur selon chaque orientation de façades. « Les résultats de ces études ont permis de démontrer que la construction de l'opération modifiera la dispersion des polluants et diminuera leur intensité en tout point du projet», avance Woodeum. Le projet, qui prend place sur une dalle existante, n'induit pas d'émission de polluants complémentaires au niveau du périphérique» selon ce site d’actualité sur le BTP  qui rappelle néanmoins que « Cette problématique a récemment conduit la Ville de Paris à renoncer à plusieurs projets, dont certains issus de Réinventer Paris, prévus en surplomb du boulevard périphérique. L'opération n'aura, par ailleurs, pas d'impact significatif sur la qualité de l'air à laquelle sont exposés les bâtiments existants ». 

    «Pour le traitement de l'air intérieur, une ventilation à double flux avec un système de filtration à hautes performances a été intégrée dans la conception du bâtiment de manière à garantir la qualité de l'air intérieur et à ne pas exposer les résidents à la pollution, chose rare s'agissant d'un bâtiment résidentiel. Aucun logement n'est orienté directement vers le périphérique (côté ouest). La double peau vitrée joue son rôle dans la performance acoustique. Pour ce qui est du confort thermique, les concepteurs ont équipé les salons communs de brises soleil positionnés entre la première et la seconde peau vitrée. Les logements sont équipés d'un brasseur d'air et de stores extérieurs positionnés entre les deux peaux vitrées. Les jardins d'hiver des logements jouent aussi un rôle essentiel dans le confort thermique des résidents «puisqu'ils créent un sas ventilé naturellement au droit de chaque habitation» rappellent les architectes ».

  • MALGRE L’AVIS DE VANVES ET L’OPPOSITION DE MALAKOFF, LA DEMOLITION DE LA TOUR INSEE A DEMARRE

    Comme l’ont pu constaté les vanvéens qui circulent porte de Vanves, le grignotage de la cafeteria  a démarré au pied de la tour Insee à Malakoff, la justice ayant validé la poursuite des travaux de démolition qui toucheront bientôt le tripode lui-même. Les ministères sociaux (qui regroupent les ministères du travail et de la santé) prévoient sur ce site, à l’entrée de la ville de Malakoff, la reconstruction d’un bâtiment de surface quasiment similaire au tripode actuel ( 35 000  m2) pour accueillir 1800 agents

    La ville avait déposé un référé-suspension, fin août, pour demander l’arrêt immédiat du chantier en cours. Le tribunal administratif de Cergy vient l’a rejeté en septembre dernier, en faisant valoir que le permis de démolir a été accordé et purgé de tout recours. Il n’a pas pris en compte que, dans le projet de permis de construire, l’autorité environnementale avait émis de sérieuses réserves sur l’évaluation des travaux de démolition. Le conseil de la municipalité arguait également d’une « opposition massive » de la population et des élus au projet de l’État. Les écologistes parlaient d’un « désastre écologiste ».

    Le conseil municipal de Rentrée  de Vanves,  a eu l’occasion de donner son avis sur l’étude d’impact portant sur ce projet : « Pour Vanves, les enjeux importants de ce dossier sont les déplacements et l’impact du chantier. En phase d’exploitation du site, les interrogations portent sur les effets du projet en matière de déplacements compte tenu du nombre d’agents attendus estimé à 1800, alors que l’ex-siège de l’INSEE accueillait 1 200 agents » indique la délibération de la ville en soulignant que « les développements de l’étude d’impact consacrés aux déplacements mériteraient d’être approfondis et d’intégrer tous les projets de requalification de l’espace public en réflexion dans les abords du site du projet»

    Dans son avis qui n'a pas été voté par les écologistes vanvéens,  il a  constaté que « les développements de l’étude d’impact consacrés aux déplacements mériteraient d’être approfondis et d’intégrer tous les projets de requalification de l’espace public en réflexion dans les abords du site du projet ». Il a demandé « qu’une concertation soit menée avant le démarrage des travaux sur les questions relatives à la circulation et plus précisément sur les flux des véhicules poids-lourds nécessaires à l’évacuation des déblais ainsi qu’à l’apport des matériaux ».