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URBANISME - Page 3

  • A COTE DE VANVES, LE CHANTIER DE LA TOUR TRIANGLE AVANCE BIEN MALGRE QUELQUES CONTESTATIONS

    Le chantier de la Tour Triangle lancé en février 2022, à côté de Vanves, avance plutôt bien le long de cette avenue qui coupe le parc des expositions en deux, emprunté par le tramway T2. 7 étages sont déjà été construits sur 42 prévus puisqu’elle doit s’élever à 180 m de hauteur devenant ainsi le troisiéme plus bâtiment de la capitale après la tour Eiffel et Montârnasse.

    Si les riverains de Vanves et d’Issy les Moulineaux en ont pris leur partie, il n’en est pas de même du côté de Paris. Les écologistes, par la voie d’Emile Meunier, ont demandé, lors du dernier conseil de Paris, la semaine dernière,  que la Ville de Paris «mette en oeuvre tous les moyens nécessaires pour faire évoluer le projet de la tour Triangle, notamment en diminuant sa hauteur et en augmentant la part de logements». Et cette proposition a été adopté par 85 voix, dont celles des quatre groupes d’opposition (LR, MoDem, Renaissance et Horizons) contre 63 (PS et PCF). Les mêmes groupes s’étaient déjà alliés en novembre 2021, en vain, pour demander l’abandon du projet. De toute façon, ce vote ne suspendra pas le chantier en cours.

    «Personne d’un peu orgueilleux sur l’écologie ne pourra aller décemment à son inauguration» s’est exclamé Emile Meunier (EELV), dénonçant une «absurdité écologique». Il a demandé la remise à plat du projet et suggéré de le réorienter en «plus grands jardins suspendus depuis Babylone sur le modèle du Ground Zero de New York».

    Emmanuel Grégoire (PS), 1er adjoint à la maire de Paris a rejeté un voeu «impossible à mettre en œuvre !» Une réduction de la taille de la tour «ne pourrait procéder que du titulaire du bail», et  le géant des centres commerciaux Unibail-Rodamco-Westfield (URW), n’a aucunement l’intention de renoncer à un projet d’investissement qui en coûterait des centaines de millions d’euros» a ajouté le 1er adjoint chargé de l’urbanisme. 

    Ce qui n’a pas empêché le maire du XVe,  maire Philippe Goujon(LR) d’ expliquer soutenir «un voeu un peu fou et peu réaliste afin d’empêcher une catastrophe urbaine !».

  • LA REQUALIFICATION DE LA RUE LOUIS VICAT A VANVES ET A PARIS EN BONNE VOIE

    La convention entre la Ville de Paris et GPSO concernant le réaménagement puis l’entretien de la rue Louis Vicat devrait être voté par les 163 conseillers de Paris cettesemaine. Le conseil du Territoire de GPSO l’avait entériné le 3 Avril 2024   Ce projet entre dans le cadre dans le cadre de la convention de coopération entre la Ville de Paris et la Ville de Vanves, signée le 8 février 2024, où il est prévu que la requalification de la rue Louis Vicat soit étudiée par les deux collectivités. Pour ce faire, il est envisagé de transfére la maîtrise d’ouvrage de l’opération, en conception et en travaux, à l’EPT GPSO, compétent en matière d’espace public à Vanves, sous couvert d’une convention de transfert de maîtrise d’ouvrage et moyennant financement.

    La ville de Paris faisait le même constat que la ville de Vanves concernant cette voie, à moitié sur les deux communes, qui relie la Porte de la Plaine et la Porte Brancion, située au Sud du boulevard périphérique. «Le côté Sud de la voie forme la limite du territoire de Vanves, à la hauteur de la rangée d’arbres. Elle présente une riveraineté exclusivement vanvéenne, et un très fort intérêt local pour la commune. Son état actuel ne participe pas à créer une vie urbaine. Le stationnement sur voirie y est omniprésent et peu valorisant, avec des espaces de desserte assez morcelés et peu cohérents. Il est constaté des difficultés d’entretien des talus et de la chaussée vétuste, outre un état de propreté là aussi difficile à maintenir de manière satisfaisante, et globalement des fonctionnalités qui ne sont plus en accord avec l’usage des espaces publics côté Vanves (surcharge du stationnement, espaces piétons trop faibles, absence de voies cyclables identifiées, manque de strates végétales)».

    Cette requalification fait sens dans un territoire en mutation qui porte de nombreux projets de part et d’autre du boulevard périphérique : Projet 360 de restructuration des anciens locaux d’Orange par Mata Capital, Requalification des rues Auguste Comte et de la contre-allée Louis Vicat par GPSO, construction d’une résidence étudiante et d’un foyer pour jeunes travailleurs  par Woodeum porte Brançion, avec un projet de réaménagement et de végétalisation de carrefour commun à la Ville et GPSO pour permettre un rééquilibrage des espaces en faveur des mobilités actives, avec des aménagements provisoires d’abord (avant 2026), puis définitifs (après 2026), une fois le 3 ème immeuble de Woodeum livré, en face du Foyer de Jeunes Travailleurs. «Le projet de rénovation porte sur une restructuration qualitative, notamment végétalisée, de l’espace public. L’enjeu de ce projet est de recré r des continuités piétonnes, cyclables mais aussi végétales, entre Paris et Vanves, d’aménager des traversées piétonnes sécurisées ainsi que des pistes cyclables permettant de relier Vanves à Paris en sécurité et d’accroitre la végétalisation en aménagement les trottoirs du côté de la résidence étudiante et de la voie SNCF» indique la ville de Paris en ajoutant : «L’ensemble de ces projets est emblématique d’une vision intercommunale et métropolitaine de l’aménagement de ce secteur, avec la volonté d’une part, de transformer les espaces déqualifiés, et d’autre part, de restaurer une continuité urbaine de qualité, de diminuer les nuisances liées à la présence du boulevard périphérique et d’améliorer significativement le confort et la sécurité des piétons et des vélos».

    Le programme de requalification de la rue Louis Vicat sur lequel Paris et GPSO se sont accordés pour le lancement d’études repose prévoit :

    -Un recalibrage de la chaussé  en intégrant un aménagement cyclable dans les deux sens ;

    -La création d’un ou deux passages piétons entre la rive du boulevard périphérique et celle côté façades ;

    -L’insertion d’une ligne d’arbres manquante à grand développement sur le tronçon entre la Porte de Brancion et le skateparc ;

    - La végétalisation en strate basse au pied des arbres pour participer à améliorer l’infiltration (zonage pluviale) tout en respectant les possibilités que permet la qualité des sols ;

     - Un éclairage public (sources, mobiliers, câblage) à moderniser en totalité jusqu’à l’armoire aux normes actuelles parisiennes ;

    -Une réfection globale des revêtements de voirie en accord avec les standards traditionnels parisiens ;

    -La remise en état ou remplacement des garde- corps métalliques côté boulevard périphérique, avec la mise en conformité aux normes en vigueur de celui en pierre ainsi qu’une rénovation esthétique ;

    -La réduction du nombre de places de stationnement, avec conservation du stationnement uniquement d’un seul côté.

    «Afin de finaliser le programme et de stabiliser le coût des travaux de requalification de la rue Louis Vicat, il est nécessaire de mener diverses investigations, études et diagnostics complémentaires» indique la ville de Paris qui précise que le coût prévisionnel de ce chantier se monte à 330 000 € et qu’il fera l’objet de demandes de subventions notamment à la Métropole du Grand Paris, à la Région… .

  • LA TOUR TRIANGLE A COTE DE VANVES S’ELEVE D’UN ETAGE TOUTES LES SEMAINES

    La tour Triangle poursuit son inéluctable ascension dans le ciel dans le quartier de la porte de Versailles à côté de Vanves. Mais elle n’occulte pas encore la superbe vue sur Paris que l’on a du restaurant de l’hôtel Eklo au 9e étage. Cette œuvre des architectes Herzog et de Meuron  doit culminer à 180 m à l’horizon 2026 et a suscité une résistance farouche de riverains comme d’élus de tout bord politique. «Malgré les pétitions, les recours juridiques, et une enquête du parquet Financier  sur des soupçons de favoritisme dans le montage du projet – après des perquisitions menées à l’hôtel de ville de Paris  en 2022, l’information judiciaire est toujours en cours,  la pyramide de verre du parc des Expositions, surnommée « l’hydre à cinq têtes », a gagné la bataille » constatait le site Actu Paris.

    «Depuis le début des travaux, lancés à l’été 2022, le chantier de construction est en cours et se déroule selon les plans. L’élévation actuelle est cohérente avec la date de livraison prévisionnelle à l’été 2026 :  70 000 m2 de bureaux et 21 000 m2 de surface destinations/lieux de vie, avec, dans les étages un espace de coworking, un hôtel Radisson Blu de 128 chambres, un belvédère et un restaurant panoramique. Le rez-de-chaussée doit quant à lui accueillir cinq commerces de proximité, une crèche de 60 berceaux, un centre culturel et un centre de santé. Passée l’étape difficile du rez-de-chaussée et des premiers niveaux aux paliers irréguliers, la tour va désormais presque pousser à vue d’œil » selon un professionnel : « Il y a un nouvel étage tous les huit jours ! Et plus on monte, moins il y a à construire ». 

    Il n’en reste pas moins qu’un conseiller de Paris écologiste, Emile Meunier ne désespère pas de pouvoir encore annuler le projet. Ou plutôt, le faire « bifurquer », comme il l’a expliqué dans un plaidoyer publié dans le journal économique La Tribune le 8 avril dernier. Son idée : renoncer à « cette folie architecturale », stopper au plus vite les travaux et relancer un concours d’architecture mondial axé sur la « bifurcation » : « À partir des bases déjà existantes, on peut tout imaginer : une salle de spectacle à ciel ouvert, un terrain de sport… L’idée, c’est de créer un nouveau projet qui ne dépasse pas 37 m de haut [hauteur maximale des nouvelles constructions, dans le dernier PLU de Paris) » expliquait il, en se référant à cette tour Apogée prévu en 1975 dans le 13e arrondissement et abandonnée sous l’action de Valéry Giscard d’Estaing alors Président de la République. « L’idée, c’est de poser le débat. J’envoie une bouteille à la mer à Anne Hidalgo. J’ai l’espoir qu’elle se dise qu’elle ne peut pas laisser cette tâche indélébile dans son bilan. Cette tour, tout le monde en a honte, personne ne voudra l’inaugurer en 2026. Il n’est jamais trop tard pour admettre qu’on s’est trompé, qu’on peut en faire la pierre blanche de la bifurcation écologique » expliquait il. Il  espère pouvoir déposer un vœu au prochain conseil de Paris, début Mai,  pour faire porter son « espoir fou » aux oreilles de l’hémicycle et de ses hautes sphères. En attendant, le chantier sera arrêté pendant toute la durée des Jeux Olympiques.