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URBANISME - Page 2

  • A COTE DE VANVES, LA DEMOLITION EN COURS DE LA TOUR INSEE EST ANNULEE PAR LE RAPPORT D’ENQUETE

    A L’occasion de la réunion publique de mi mandat le 8 Février dernier, un participant avait posé une question sur la tour INSEE, certes à la porte de Vanves, mais sur le territoire de Malakoff, dont la destruction a commencé comme peuvent le voir les vanvéens  lorsqu’ils circulent entre Vanves et Paris, et que certains regrettent. Elle fait partie de tout un secteur entre Paris, Vanves, Malakoff qui s’étend de la porte de Vanves jusqu’à la porte de la Plaine en pleine mutation avec cette tour INSEE, le foyer de jeunes travailleurs et cette résidence étudiante construits par Woodeum porte Brancion, l’aménagement du Fun Park en cours,  le projet 360 de Mata Capital qui prend forme  rue Louis Vicat qui doit faire l’objet d’une requalification par GPSO et le pôle hôtelier autour du carrefour des Insurgés de Varsovie qui s’est enrichi d’un nouvel hôtel avec EKLO

    «Ça m'arrache le cœur parce que ce n'est pas possible de bousiller un très beau bâtiment comme ça. On bousille l'histoire d'une ville et l'histoire d'une ville ça se construit progressivement, par strates. On ne vient pas casser quelque chose comme ça. Ça fait partie de notre histoire à nous et c'est le signal d'entrée de Malakoff » s’émouvait Dominique Cordesse architecte et vice-présidente de l'association INC’Malakoff en traduisant l’opinion de nombreux vanvéens aussi. Or, il se trouve que le rapport d'enquête censé étudier la proposition de construction du tout nouveau ministére des affaires sociales à son emplacement,  vient d'être rendu. Et il retoque sévèrement le projet de l'Etat en donnant raison à la municipalité de Malakoff , mais voilà la chantier de déconstruction  de la tour Insee est en cours depuis quelques semaines.  Les commissaires enquêteurs donnent raison à la municipalité, qui, soutenue par les habitants, avait, il y a quelques mois, déposé un recours pour l'arrêt des travaux. Avec ce nouvel argument, Jacqueline Belhomme, sa maire a écrit à Gabriel Attal, Premier ministre et conseiller municipal de Vanves, la commune voisine, pour faire reculer l'Etat sur ce projet. «On peut, aujourd'hui, avec les enjeux, avoir un autre avis qu'il y a encore quatre ou cinq ans, parce que tout s'accélère. Il vaut mieux une bonne marche arrière qu'une mauvaise fuite en avant et continuer à aller dans le mur, ce que fait l'Etat» affirme-t-elle

    En plus du coût de la démolition et de la reconstruction qui atteint 155 M€ c'est surtout le coût environnemental de l'opération qui est dénoncé : «Le projet choisi par l'Etat va émettre tellement de carbone qu'il faudra patienter 800 ans pour en voir les bénéfices [...], c'est l'âge de Notre-Dame» dénonce Sarah Tartarin, ingénieure environnementale et vice-présidente de l'association IN'C Malakoff qui s’est mobilisé contre cette destruction, en défendant un projet de rénovation.  Si la démolition de la tour apparaît maintenant comme inéluctable, la reconstruction est maintenant suspendue à la décision du préfet des Hauts-de-Seine.

  • LE COLLECTIF IN’C RAPPELENT AUX HABITANTS DE VANVES, QUILS SONT CONCERNES PAR L’ENQUETE PUBLIQUE SUR LA TOUR INSEE

    L’association Agir Pour le Plateau a relayé l’appel de Jean Christophe Hanoteau, président de  l’Association IN’C, regroupant un collectif de malakoffios qui se sont mobilisés contre la démolition de la tour INSEE. Il s‘agit d’un rappel car une enquête publique se déroule actuellement jusqu’au 6 Décembre pour savoir si le projet mené par l'état est d'intérêt général ou pas.  « Pour ma part je ne pense pas que la démolition puis la reconstruction d'un bâtiment soit d'intérêt général à l'heure du réchauffement climatique, de la pénurie de matériaux. De même je ne pense pas qu'il soit dans l'intérêt des malakoffiots qu'un bâtiment en la forme d'un mur de 120 mètre de long sur 65 de hauts, se dresse entre eux et Paris. Vous admettrez qu'à l'heure du « grands paris » cela interroge ! » explique t-il.  Et les vanvéens sont concernés, car ils peuvent faire part de leur avis sur le site de l'enquête publique ( https://www.ep-sgsac.fr/documents)  ou à la mairie de Vanves.

    Ce collectif  a même  préparé quelques idées qu’ils ont résumés dans un document qu’ils distribuent actuellement

    -Démolir des surfaces de bureaux pour en reconstruire autant est une aberration écologique. Le coût d’une démolition et reconstruction est très supérieur au coût d’une réhabilitation et restructuration.

    -L’État a pris sa décision de démolir avant de consulter les habitants et n’a tenu aucun compte de leurs avis. L’enquête sur les procédures alternatives et notamment la restructuration a été effectuée après la décision de démolir. Dans le dernier numéro du magazine des Hauts de Seine, est indiqué qu’il « est impensable qu'il puisse être plus avantageux de procéder à des démolitions/reconstructions qu'à des réhabilitations et à des rénovations ». Alors pourquoi ce projet ?

    -La démolition de la Tour privera Malakoff du signal qui marque son entrée depuis 50 ans.  Réhabiliter la tour INSEE, c’est la rendre belle et conforme aux occupations à venir.  On ne construit pas l’avenir en rasant le passé mais en l’adaptant et en l’améliorant.

    - Le projet suppose l’abattage de deux grands arbres place de la République. Qui les remplacera ?

    -La barre de 120 mètres du projet de l’État plutôt que de nous ouvrir sur Paris nous en sépare et va définitivement nous couper du jardin public Anna Marly. «Nous avions réussi à couvrir le périphérique d’un jardin, voici que l’on dresse un mur de béton et de verre».

    - «Installer l’entrée du nouveau bâtiment vers Paris montre bien que ce bâtiment n’est pas pour nous.  Le nouveau bâtiment fera 15 mètres de plus que l’actuel. Tout sera écrasé autour»..

    -Le nouveau PLU parisien intra-muros affirme que « le renforcement des protections patrimoniales et la transformation des bâtiments existants sont privilégiés ». Quel contraste lorsque l'on franchit le périphérique !  «Le bâtiment voulu par l’État s’oppose à son environnement urbain proche dans lequel il n’est pas intégré »

  • VANVES DANS LE CREUX DE L'OREILLE

    UNE SUBVENTION DE L’EUROPE POUR DENSIFIER LA VILLE

    Un tout petit panneau est affiché sur la palissade du chantier de construction d’un ensemble immobilier du promoteur Franco-Suisse avenue du Général de Gaulle. Il annonce que « Grâce à cette opération, la commune bénéficie des fonds européens dans le cadre du plan France Relance », et notamment du Next Génération UE, qui est un plan temporaire destiné à aider à réparer les dommages économiques et sociaux immédiats causés par la pandémie, car «  l’Europe de l’après-COVID-19 doit être plus verte, plus numérique, plus résiliente et mieux adaptée aux défis actuels et à venir ». La France a obtenu un total de 39,4 milliards d'euros de subventions qui représente 40% de son plan de relance national, baptisé « France Relance » (de 100 milliards d’euros au total). Elle a choisi d’investir 46 % de son enveloppe dans la transition écologique et énergétique et 21 % dans des mesures qui soutiennent la transition numérique. Il serait intéressant de savoir quel est le montant de la subvention qu’a obtenue la ville de Vanves,  dans la mesure où sur d’autres panneaux semblables posés par exemple par la Région Ile de France ou le Département des Hauts de Seine, le montant est indiqué, et pour quelles raisons ? La densification de la ville et notamment de ce quartier du clos Montholon à proximité de la future gare du Grand Paris Express que laisse supposer ce panneau accrché à une palissade de chantier, serait ainsi financé par l’Europe

     

    LA JOURNEE DES PAUVRES

    Cette « journée des pauvres » instituée par le pape Français ouvre une période d’appels à la solidarité et aux dons des vanvéens, avec notamment la collecte nationale de la banque alimentaire le week-end prochain. Et d’autres initiatives. C’est le cas, ce week-end  avec le Secours Catholique qui a lancé sa campagne de fin d’année, et a publié son rapport annuel sur la pauvreté avec un focus sur la situation des femmes : « Pauvretés : les femmes en première ligne » : « Ce qui est pointé au niveau national est aussi visible sur le plan local. Dans notre paroisse, nous observons les mêmes difficultés aux accueils, dans les rendez-vous « accès au droit » ou commission des aides financières. Les profils sont multiples :jeunes mamans hébergées au Rosier Rouge, mères isolées en charge d’enfants, personnes âgées, veuves aux pensions limitées… un dénominateur commun : des révenus très insuffisant et l’isolement » indique l’équipe du Secours Catholique qui agit sur la paroisse, dans le Sel et Lumière du 19 Novembre, en donnant des exemples et des chiffres : Entre 2021 et 2023, parmi les 232 foyers rencontrés, 59% étaient des familles monoparentales ou personnes seules, constituées à 82% de femmes.