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URBANISME - Page 7

  • AGIR POUR LE PLATEAU DE VANVES PAS SATISFAITE DE L’EVOLUTION DE LA PORTE BRANCION

    «Nous ne sommes guère satisfaits par l'évolution de la Porte de Brancion. C'est pourquoi nous avons jugé opportun d'en saisir le Président de La Métropole du Grand Paris  (MGP) qui  avait initialement sélectionné ce projet d'amélioration de la Porte Brancion dans le cadre du 1er appel à projet « Inventons la MGP» retenu par le jury le 20 Février 2017» indique Pierre Bousseau, son président.

    «Cette candidature a été jugée d’excellente qualité par ce jury composé notamment de représentants des Villes de Paris, de Vanves, de la MGP et celui-ci a appelé l’équipe à remettre une offre définitive. Celle-ci a été remise le 31 juillet 2017 et le projet sélectionné «Le Sport, la Nature et le Bois» était porté par le promoteur Woodeum. Dans son procès-verbal, le jury a relevé la qualité de la recomposition urbaine du projet lauréat de la société Woodeum qui participe de l’ambition métropolitaine en contribuant à relier Paris et Vanves, et de l’ambition de la Ville de Paris d’aménager les portes de Paris. Le jury a également jugé le projet satisfaisant d’un point de vue architectural et technique en raison de l’usage du bois massif à 99%, d’origine naturelle et entièrement recyclable. Enfin le jury a noté que la nature des programmes avec un équipement sportif en étage et une part significative dédiée à l’agriculture urbaine était innovante et qu’elle répondait aux attentes locales.

    Côté Vanves, le projet, implanté en pleine terre, prévoyait la construction d’une résidence étudiante privée de 157 logements exploitée par Campuséa (groupe Gecina) et prenait place au niveau des terrains de sport. Côté Paris, sur la dalle à l’Ouest, il était proposé la construction d’un foyer de jeunes travailleurs, destiné notamment aux apprentis, de 114 chambres (3.800 m² SDP) exploité par Le Richemont (RIVP) avec deux commerces en rez-de-chaussée dont une recyclerie sportive et un programme à définir en concertation avec les élus et les habitants. Un jardin partagé à usage des résidents devait être aménagé en toiture et géré par l’association Cultures en Ville. Sur la dalle à l’Est, la société 3J s’est substituée à Woodeum postérieurement à la remise de l’offre définitive. Elle prévoyait un équipement sportif privé avec un restaurant / bar sportif en rez-de-chaussée, un plateau de fitness en R+1 et trois terrains de foot à 5 exploités par la société Five le tout représentant une surface de plancher de 2 762 m²» rappelle l’association dans un premier temps.

    « Depuis le 31 juillet 2017, bien des choses ont changé, s’agissant notamment des mesures sanitaires liées à la Covid 19, des participants aux projets ainsi que leurs modifications et du risque pour la salubrité publique lié à la pollution atmosphérique qui a été pris en compte par la récente jurisprudence administrative. S’il est inutile de porter un commentaire sur la Covid 19, les deux points suivants méritent une attention particulière qu’il me paraît important de mentionner :

    - Au niveau du projet : «En premier lieu, s’agissant de Paris et comme mentionné ci-dessus, sur la dalle à l’Est, la société 3J s’est substituée à Woodeum. Puis cet équipement sportif privé sur cette dalle-est du périphérique a été abandonné. En second lieu, la société SCCV Porte de Briançon-Vanves est venue aux droits de la société Woodeum lauréate de la première édition de l’appel à projets. Si lors d’une première convention entre la Ville de Paris et la Ville de Vanves concernant la porte Brancion en vue de son aménagement, un volet prévention prévoyait notamment d’aménager les aires de jeux (terrain de basket, Fun Park), ces derniers sont appelés à disparaître à cause de l’aménagement de la résidence étudiante. Des scénarii seraient étudiés pour déplacer le Fun Park le long de la rue Louis Vicat dans le prolongement de son actuel emplacement. Toutefois, selon le maire de Vanves, la mise en service du nouvel équipement ne pourra pas s’effectuer dans la continuité de la fermeture de l’actuel Fun Park. La réalisation du futur pôle sportif nécessiterait, en effet, un délai de procédure qui passe par des études relativement complexes, le dépôt de plusieurs dossiers de subventions et bien évidemment une phase de concertation avec les jeunes ainsi que les riverains afin de répondre parfaitement à la demande et garantir la bonne intégration du futur équipement dans le quartier» indique Pierre Bousseau

    IL  rappelle que « cette association de riverains  a tenu récemment à faire part au maire de Vanves de sa profonde déception en constatant la fermeture du Fun Park et l'annonce de sa réouverture éventuelle seulement fin juin 2024 alors que lors d’une ancienne réunion de quartier celui-ci avait pourtant précisé que les études correspondantes étaient en cours. Ce fait témoigne, en effet, d'un manque d'anticipation d'autant plus incompréhensible que cette association avait constamment rappelé l'importance d'assurer la continuité de la disponibilité de ces espaces destinés aux jeunes de ce quartier. Dans la situation actuelle, où le manque de foncier ne permet pas de relocaliser dans l’environnement proche les terrains de sport supprimés par la construction de la résidence étudiante, l’activité immobilière est favorisée au dépend de l’activité sportive. Pour conclure, il m’apparaît que la municipalité de Vanves pratique une politique hasardeuse qui consiste à « faire passer la charrue avant les bœufs».

    - Au niveau de la salubrité publique : « La Cour administrative d’appel de Paris a confirmé récemment, le 6 octobre 2022, l’annulation de deux permis de construire délivrés pour des bâtiments de bureaux, d’habitation et de commerces sur des dalles recouvrant le boulevard périphérique»  indique-t-il en citant les projets de la SNC Paris Ternes Villiers dénommé « la ville multistrates »,, à la société civile de construction-vente Mille Arbres « mille arbres ». «La Cour considère que le déplacement des polluants issus de la circulation automobile à l’entrée et à la sortie des tunnels créés par les projets entraînera, en particulier, une augmentation de la concentration de dioxyde d’azote aux alentours, où sont situés des immeubles d’habitation et de bureaux, ainsi que des établissements recevant du public, dont une résidence pour personnes âgées et une crèche, alors même que ces lieux connaissent déjà des taux de polluants élevés, qui peuvent dépasser les valeurs limites. En l’état des dossiers, aucune des techniques envisagées par les constructeurs n’apparaît de nature à limiter la pollution et atténuer les risques qui en résultent » indique-t-il 

    «Comme vous le savez le périphérique draine en moyenne 1,1 million de déplacements par jour et le site de la Porte Brancion est l’un des plus pollués par la circulation automobile. Vous comprendrez aisément que, dans ces conditions nouvelles, le choix du projet «Le Sport, la Nature et le Bois» sélectionné par le jury du 31 juillet 2017 devient inopportun et n’a plus sa raison d’être en raison de son atteinte à la salubrité publique. C’est la raison pour laquelle je vous demande de reconsidérer ce projet d’une manière plus écologique en se limitant à une reprise des peintures des ouvrages existants et à un aménagement végétalisé par la plantation d’arbres et l’installation de massifs de fleurs ou d’ornements divers. Ce choix ne remettrait pas en cause l’ambition métropolitaine de contribuer à relier Paris et Vanves, «Ville Fleurie  et de l’ambition de la Ville de Paris d’aménager les portes de Paris. Je pense que cette proposition recueillerait l’aval de l’autorité régionale de santé (ARS) et de la préfecture de région Île-de-France»

  • UNE PETITION POUR DEFENDRE LA VILA DUPONT A VANVES LANCE PAR DES RIVERAINS

    L’Association des Riverains de la rue Marcheron (ARRM) a lancé cette pétition adressée à plusieurs autorités dont le maire de Vanves . « Il existe dans les Hauts-de-Seine, à Vanves, un ensemble  architectural méconnu, mais aimé des Vanvéens. Depuis près d'un siècle les enfants jouent dans son allée en fer à cheval en rentrant de l'école, les vanvéens peuvent admirer cet ensemble de maisons en meulière disposées dans ce havre où de grands arbres se répondent et créent un ilot de fraicheur. Nous sommes attachés à ce lieu qui devient magique en pleine ville» décrit-elle.

    «Cet ensemble a vu le jour en 1898, grâce à J. Dupont, architecte, dans la rue Raymond Marcheron. Il se compose de neuf pavillons le long d’un chemin privé. Soucieux d’éviter la monotonie, son architecte avait disposé les maisons en éventail parmi les arbres d’un vieux domaine. Chacune de ces maisons à son charme et son caractère, permettant à l’architecte de varier les matériaux, et les décors extérieurs comme intérieurs. Alors que le patrimoine de Vanves disparait au profit des promoteurs, nous avons découvert que la «Villa Dupont» n’est pas classée patrimoine remarquable ! Même pas été classée en ZPPAUP (Zone de Protection du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager), ce qui aurait pu se faire par une délibération du Conseil Municipal. La «Villa Dupont » répond selon nous à la définition des sites patrimoniaux remarquables du Ministère de la Culture :  « les villes, villages ou quartiers dont la conservation, la restauration, la réhabilitation ou la mise en valeur présente, au point de vue historique, architectural, archéologique, artistique ou paysager, un intérêt public. » Le classement au titre des sites patrimoniaux remarquables a pour objectif de protéger et mettre en valeur le patrimoine architectural, urbain et paysager de nos territoires. Cela permettrait d’aider à sa conservation» indique l’ARRM.

    «Nous demandons instamment à monsieur le Maire, et au Conseil Municipal de lancer la procédure de classement de la « Villa Dupont » suivant la loi n° 2016-925 du 7 juillet 2016 relative à la liberté de la création, à l'architecture et au patrimoine. Ce classement rejoindra le souhait de 71% des Vanvéens de protéger leur patrimoine paysager existant  (source : Vanves le Mag, mars 2022, p15) »  rappelle-t-elle en demandant l’aide du département et de notre député pour classer ce lieu et ses arbres plus que centenaires, de la Protection des Bâtiments de France et du Ministère de la Culture de ce patrimoine qui devient si rare. Les arts, traditions et architectures populaires ne sont plus protégées. «Nous demandons que ce patrimoine de Vanves soit préservé et non sacrifié au profit du béton ! »

  • VIVES INQUIETUDES SUR LA VILLA DUPONT A VANVES

    Des vanvéens ont remarqués que des travaux d'installation d'un muret paraissent engagés villa Dupont,  un petit coin bucolique de Vanves avec ses pavillons disposés en arc de cercle auquel on accède par un petit cheminement piétonnier, comme les dirigeants de l’ARRM (Association des Riverains de la Rue Raymond Marcheron) ou des vanvéens attentifs à ce qui se passent dans leur ville surtout au niveau urbanisme : «Connaissez-vous svp les intentions du ou des propriétaires des maisons de la villa Dupont ? Comme d'autres, je remarque que  la plupart des villas sont inoccupées, des travaux d'installation d'une grille paraissent engagés. Quelles sont également vos intentions en terme de protection éventuelle de ce bel ensemble ? Voire les démarches que vous avez engagées» demande Sophie Germain présidente de l’ARRM sur Facebook qui essayé, sans succés d'inciter la mairie de faire classer ce site pour le protéger. «Cet endroit était un plaisir pour les enfants et les passants  De l’architecture, des arbres, un passage amusant. Il aurait été possible pour la mairie de dialoguer avec le propriétaire des maisons (oui un seul) pour proposer des locataires avec caution, des projets participatifs, des tiers lieux. Au lieu de cela : fermeture du passage et probable destruction de cet ensemble. La ville de Vanves perd son histoire, ses arbres et son architecture. Chacun peut le constater dans tous les coins de la ville» constate sur twitter Laurent Delrieu, un vanvéen très attentif sur ce qui se passe à Vanves. Mais voilà, son propriétaire qui a des problèmes fiscaux refusent de louer ces pavillons, on ne sait pourquoi, alors qu'il ne manque pas de potentiels locataires qui ont fait des propositions. Beaucoup de riverains craignent que Bouygues qui a un projet immobilier en face, contesté, lorgne sur ce site bucolique

    Ce petit joyau a vu le jour en 1898, dont l’initiateur était, J. Dupont, architecte, rue Raymond Marcheron en face du Centre des Impôts. Il se compose de neuf pavillons dont deux doubles, le long d’une voie (piétonne) privée. Soucieux d’éviter la monotonie, son architecte avait disposé ses maisons en éventail parmi les arbres d’un vieux domaine. A l’époque, visant une clientéle moyenne en quête de maisons confortables, mais d’un coût modéré, il avait prévu quatre pavillons en meulière et cinq en brique locale. La gamme des logements variait de trois à huit piéces, réparties sur deux niveaux. L’ensemble s’efforçait de cultiver les références au « cottage » par l’espacement de maison dans un cadre arboré et par l’accés privatif d’une allée ombragée protégée alors par des grilles. « Si la composition générale s’inscrit dans l’axe d’un pavillon central, la diversité formelle des constructions et la variété des matériaux mis en œuvre – meulière, brique blanche, brique de Vaugirard façon brique de Bourgogne – conférent à l’ensemble un effet sagement pittoresque … Avec des toits en tuiles mécaniques à long pans débordant » expliquait Antoine Le Bras dans un ouvrage de la collection « Inventaire générale des monuments et des richesses artistiques de la France » consacré à Vanves en 2004.

    Comme l’ensemble des villas à Vanves  (Dupont, Quincy, Jeanne Léger et Colsenet) qui sont les plus remarquables et qui portent le nom de leur propriétaire de l’époque, il semblerait qu’à l’origine, à la fin du XIXe siécle, leur création ait répondu plus à un souci de rentabilité financière immédiate qu’à des préoccupations urbanistiques. Mais aujourd’hui, les vanvéens, comme tous les français sont sensibles à leur environnement et leur patrimoine et cherchent à le préserver, comme c’est le cas pour ce petit joyau 

    C’est pourquoi certaines associations veillent au grain comme Agir sur le Plateau,  l’ARRM (Association des Riverains de la Rue Raymond Marcheron) etc…comme c’est le cas sur le petit joyau de la Villa Dupont pour cette dernière. D’ailleurs, à la suite d’une question d’un vanvéen sur la Villa Dupont, voisine de ses deux pavillons et de l’école, la municipalité avait eu l’occasion de préciser lors d’une réunion publique, qu’en cas de transaction concernant l’un de ses pavillons, le nouveau propriétaire ne pourrait  pas construire plus haut, ce qui est prévu dans le PLU