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URBANISME - Page 7

  • AGIR SUR LE PLATEAU DE VANVES REVIENT SUR LE COUP D’ARRET DES CONSTRUCTIONS AU DESSUS DU PERIPH

    Le blog de Vanves au Quotidien avait déjà signalé, en son temps la coup d’arrêt de l’urbanisation en surplomb du périphérique et à ses abords, de la suite de décisions de justice administratuve (tribunal administratif, Cour d’appel, Conseil d’Etat) dont le Journal Le monde a fait état de nombreuses fois. Ces jours-ci l’assiciation Agir sur le Plateau a envoyé au maire l’article du Monde, publié le 26 décembre 2022, «qui mentionne le coup d'arrêt de l’urbanisation en surplomb du périphérique et à ses abords, nous renvoyons au maire de Vanves M Bernard Gauducheau sa citation de J.F. Kennedy « les problèmes du monde ne peuvent être résolus par des sceptiques ou des cyniques dont les horizons se limitent aux réalités évidentes. Nous avons besoin d’hommes capables d’imaginer ce qui n’a jamais existé». Nous le laissons méditer sur sa politique d'urbanisation du quartier du Plateau à la lecture de cet article» indique-t-elle alors que Woodeum avait prévu porte btrancion un foyer de jeunestravailleurs au dessus du Périph – Abandonné ? – et que s’éléve face à l’hôtel Mercure les premiers étages de la tour hôtelière qui surplombe le Périph et le parc  des expositions.

    Extrait de cet article du Monde, publié le 26 décembre 2022 et titré : «L’urbanisation en surplomb du périphérique reçoit un salutaire coup d’arrêt, et celle de ses abords est sérieusement questionnée» : «Après l’annulation par la justice administrative de Paris des projets d’immeuble-ponts au-dessus du périphérique parisien, il faut maintenant mettre fin à l’urbanisation de ses abords soulignent, dans une tribune au « Monde », deux élus parisiens et un avocat, qui expliquent qu’il ne suffit pas de loger les gens, encore faut-il ne pas mettre leur santé en danger. En matière de lutte contre la pollution de l’air, les citoyens peuvent heureusement compter sur la justice administrative pour aiguillonner le politique. Une dizaine de jours avant la décision du 17 octobre 2022 du Conseil d’État infligeant au gouvernement une nouvelle amende de 20 M€ pour non-respect des normes de qualité de l’air dans plusieurs zones en France, dont Paris, la cour administrative d’appel de Paris a rappelé, le 6 octobre, la maire de Paris à ses responsabilités s’agissant de santé environnementale et d’urbanisme. En l’espèce, la maire de Paris avait délivré deux permis de construire pour des ensembles immobiliers sur dalle, à destination notamment de bureaux, d’habitations et de crèches, avec cette particularité d’enjamber le périphérique : le projet Mille arbres, près de la porte Maillot, qui est la portion routière la plus fréquentée d’Europe, et le projet Ville multi-strates, près de la porte des Ternes.

    Ces permis ont été annulés par le tribunal administratif le 2 juillet 2021, à la suite de recours émanant notamment d’associations de protection de l’environnement et d’élus écologistes. Annulation donc confirmée par la cour administrative d’appel de Paris par deux arrêts du 6 octobre considérant que la municipalité n’aurait pas dû délivrer les permis de construire, en vertu de l’article R111-2 du Code de l’urbanisme qui permet de refuser un projet « de nature à porter atteinte à la salubrité publique ». En effet, la cour a jugé que « le déplacement des polluants issus de la circulation automobile à l’entrée et à la sortie des tunnels créés par les projets entraînera, en particulier, une augmentation de la concentration de dioxyde d’azote aux alentours, où sont situés des immeubles d’habitation et de bureaux, ainsi que des établissements recevant du public, dont une résidence pour personnes âgées et une crèche, alors même que ces lieux connaissent déjà des taux de polluants élevés, qui peuvent dépasser les valeurs limites ».

  • CHALLENGE SE PENCHE SUR LA COLOSSADE RENOVATION D’ORANGE A VANVES

    «La colossale rénovation de l’ex-siège d’Orange signe une nouvelle ère de l’immobilier de bureau» selon le site Internet de Challenges dans un article très documenté,  paru lundi qui n’hésite pas à dire que « C’est la plus grosse opération de Paris et de la première couronne : la rénovation des 30.000 m2 de l’ancien siège d’Orange, le long du périphérique, à Vanves. C’est aussi un cas d’école d’une restauration respectant la nouvelle - et obligatoire - frugalité énergétique, basée sur le «cycle de vie carbone». Ce paquebot de plus de 30.000 m², coincé entre la tour Insee et le Mama Shelter de la Porte de Versailles, et construit dans les années 90, était devenu, au fil du temps et de la réglementation, complètement obsolète. Il va devenir, avec cette opération, un symbole de la nouvelle façon de créer de nouveaux espaces de travail, plus respectueuse de l'environnement et davantage décarbonée que ce qui se faisait jusqu'alors ».

    Il indique qu’une très grande attention est porté sur la rénovation avec ses émissions carbones indirecte (60%), c’est-à-dire «qu'on s'intéresse désormais davantage aux déchets, aux matériaux et à leur transport. Pour en tenir compte, les promoteurs et les constructeurs devront, à partir du 1er janvier, calculer et analyser les émissions de chaque bâtiment. Ces émissions seront comptabilisées sur toute la durée de vie du bâtiment, c'est à dire 50 ans. Le bilan ? Pas terrible, aujourd'hui. Chaque mètre carré de bâtiment construit engendre 1,5 tonne de CO2 sur ce cycle de 50 ans... ». Et d’expliquer que Mata Capital a opté pour la conservation des structures afin d’économiser du carbone. «La réutilisation de certaines parties d'un bâtiment existant, comme son enveloppe extérieure, permet d'éviter les émissions qui proviendraient de la démolition des fondations, des structures et de la maçonnerie. Et en moyenne, ce processus permet d'économiser 300 kg de CO₂ par m² » indique-t-il.

    «Chirurgie opératoire pour la digestion et le système nerveux, autrement dit les fluides et les câblages. Chirurgie mécanique pour la structure, avec la création d’un restaurant d’entreprise, de garages vélos/deux-roues et d’un gigantesque rooftop (la photo d'ouverture de ce papier), sans doute une des plus belles vues de la capitale depuis le sud de Paris. Et chirurgie réparatrice pour les façades. Celle au nord, coté périphérique a été réveillée par l’enlèvement des trumeaux, ces panneaux qui séparaient les fenêtres. Cela a libéré de l’espace et permis de multiplier par deux les surfaces vitrées, apportant de la lumière sur cette orientation qui en manquait. Coté sud, l’architecte a travaillé les travées (la profondeur du bâtiment). Elles sont passées de 12 mètres de large à 18 mètres et ont permis la création de grandes terrasses. Elles seront plantées d’arbres pour créer des îlots de fraîcheur. C’est d’ailleurs tout l’immeuble qui a été verdi, et ses espaces plantés sont passées de 8 à 23% des surfaces».

    «Le budget total de cette rénovation, incluant l’acquisition de l’immeuble en 2019, est estimé entre 250 et 300 millions. Il s’insérera dans ce marché des lisères de la capitale, à l’articulation de Paris et de la commune de Vanves, où les loyers sont compris entre 500 et 600 euros HT par m² et par an. Et sa maîtrise de l’empreinte carbone (les 60%) s’accompagnera d’un gros travail sur sa consommation, puisqu’il dépensera, en moyenne, 40% de moins d’énergie que ce qu’il consommait avant sa transformation… »

  • LEVIER DE BOUCLIER A VANVES CONTRE LE BETONAGE DU CHEMIN DU PAVE DES AMES

    C’était inévitable  que les riverains du 31 rue d’Issy se mobilisent contre un nouveau immobilier à l’emplacement du lieu du «chemin du pavé des âmes» dans un quartier résidentiel à la limite des communes de Vanves et d’Issy les Moulineaux, à côté du Rosier Rouge. Le dernier espace de verdure arboré entouré de pavillons et de petits immeubles derrière le jardin Jean Paul II du séminaire Saint Sulpice.

    Selon ses riverains, il constitue un havre de tranquillité et de verdure, abritant  de nombreux petits animaux avec un sol humide,  des sources souterraines, la présence de plusieurs puits. - la parcelle existante est un havre de tranquillité et de verdure.  Un joyau écologique vanvéen, dernier  vestiges du village de Vanves où 9 locataires précaires sont actuellement hébergés dans un logement très économique. Leur relogement ne se passerait pas dans de bonnes conditions

    Cette pétition demande l'annulation du projet immobilier qui parait inadapté pour de nombreuses raisons  dont la bétonisation  excessive de ce quartier. Un nouveau bâtiment de 63 logement sur deux étages de parking parait disproportionné, à leurs yeux, avec un immeuble de 15 m de haut construit sur 1595 m2, saturant un terrain étroit de 2300 m2 dont 1000 m2 de terre pleine. Les travaux vont certainement créés des désordres dans le réseau de circulation d'eaux souterraines.

    Il demande au Maire de Vanves de ne pas accepter le permis de construire soumis par le promoteur et en cours de validation. Ils auraient même établis un contre-projet qui protégerait l’aspect naturel de ce site avec des habitations, genre maisons de villes, un petit bâtiment résidentiel mais mieux intégré.